P. Dentu sd in8 broché couverture illustrée, 153 pp. ill. in texte parfois à pleine page. Chansons avec airs notés, rousseurs, couverture et dos fragiles. Retrace l'histoire de la prison a partir des graffitis dans les cellules Lieu de pénitence ou messieurs les gardes nationaux délinquants s'en iraient méditer sur les inconvénients de l'insubordination.
Reference : 4105
dos fendillé rousseurs
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Paris, E. Dentu, s.d. (1864) in-8, [4] ff. n. ch., 153 pp., avec 70 compositions dans le texte par Edmond Morin, musique notée, demi-percaline bleue (reliure de l'époque). Petites usures aux mors. Ex-libris G. Cottreau.
Très intéressante monographie, sans doute d'ailleurs l'unique composée sur l'une des prisons parisiennes les moins documentées : l’Hôtel des Haricots, qui se situait au 92 rue de la Gare (actuellement le 55 quai d’Austerlitz), était l’héritier du collège de Montaigu. On y logeait alors des étudiants miséreux et, si on en croit son surnom, assez mal nourris. Après la suppression des collèges en 1791, il servit de prison militaire durant la Révolution. Transféré en 1800 rue des Fossés-Saint-Bernard, il connut une importante fréquentation littéraire et artistique, avec des hôtes aussi illustres qu’Alfred de Musset, Eugène Sue, Honoré de Balzac… tous en délicatesse avec l’institution militaire et le régime en place car il était devenu la prison de la Garde nationale. Albert de Lasalle ou de La Salle (1833-1886) a surtout écrit comme critique musical et historien de la musique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, E. Dentu, s.d. (1864) in-8, [4] ff. n. ch., 153 pp., avec 70 compositions dans le texte par Edmond Morin, musique notée, broché. Mouillure sur la première partie de l'ouvrage. Ex-libris Yves Louis Mongrolle.
Très intéressante monographie, sans doute d'ailleurs l'unique composée sur l'une des prisons parisiennes les moins documentées : l’Hôtel des Haricots, qui se situait au 92 rue de la Gare (actuellement le 55 quai d’Austerlitz), était l’héritier du collège de Montaigu. On y logeait alors des étudiants miséreux et, si on en croit son surnom, assez mal nourris. Après la suppression des collèges en 1791, il servit de prison militaire durant la Révolution. Transféré en 1800 rue des Fossés-Saint-Bernard, il connut une importante fréquentation littéraire et artistique, avec des hôtes aussi illustres qu’Alfred de Musset, Eugène Sue, Honoré de Balzac… tous en délicatesse avec l’institution militaire et le régime en place car il était devenu la prison de la Garde nationale. Albert de Lasalle ou de La Salle (1833-1886) a surtout écrit comme critique musical et historien de la musique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, E. Dentu, s.d. (1864) in-8, [4] ff. n. ch., 153 pp., avec 70 compositions dans le texte par Edmond Morin, musique notée, demi-percaline violine à la Bradel, couv. ill. cons. Rousseurs. Deux ex-libris .
Très intéressante monographie, sans doute d'ailleurs l'unique composée sur l'une des prisons parisiennes les moins documentées : l’Hôtel des Haricots, qui se situait au 92 rue de la Gare (actuellement le 55 quai d’Austerlitz), était l’héritier du collège de Montaigu. On y logeait alors des étudiants miséreux et, si on en croit son surnom, assez mal nourris. Après la suppression des collèges en 1791, il servit de prison militaire durant la Révolution. Transféré en 1800 rue des Fossés-Saint-Bernard, il connut une importante fréquentation littéraire et artistique, avec des hôtes aussi illustres qu’Alfred de Musset, Eugène Sue, Honoré de Balzac… tous en délicatesse avec l’institution militaire et le régime en place car il était devenu la prison de la Garde nationale. Albert de Lasalle ou de La Salle (1833-1886) a surtout écrit comme critique musical et historien de la musique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
E. Dentu, éditeur. 1864. In-8°, reliure demi-chagrin à coins havane, filets dorés, tranche supérieure dorée, couverture conservée. 153 pages. E.O. Rousseurs peu marquées et peu nombreuses. Bon exemplaire. Peu commun.
L' " Hôtel Darricaud ", populairement rebaptisé " Hôtel des Haricots? ", était la prison où l'on envoyait les militaires insoumis, désobéissants, intempérants ou déficients dans leur service. L'auteur s'est intéressé aux traces laissées sur les murs de cette prison par ses pensionnaires, particulièrement ceux des cellules n° 7, 8 et 14, dites " cellules des artistes ". Ainsi s'agit-il d'un des premiers ouvrages abordant d'un point de vue artistique les productions graphiques carcérales. " C'est tout un musée improvisé au jour le jour par les poëtes, les peintres et les musiciens qui composent la clientèle assidue de l'Hôtel des Haricots ; un musée bizarre s'il en fut, une collection unique de pochades inspirées par l'ennui des longues heures et légèrement assaisonnées du sel de la satire. Ces crayonnages sont de tradition dans toutes les prisons ; mais à l'Hôtel des Haricots, ils ont une supériorité artistique très-marquée, et on eût peut-être regretté que le souvenir n'en fût pas gardé. [] Nous nous sommes donc appliqué à reproduire ici croquis, vers et notes avec toute la fidélité possible. Chaque dessin a été augmenté d'un commentaire. Les légendes authentiques, celles données par les auteurs mêmes, ont été reproduites entre guillemets. Quant aux signatures, nous nous en sommes tenu à celles que nous avons trouvées sur les murs, et nous avons respecté l'anonyme gardé par la plupart des dessinateurs. "
E. Dentu, éditeur 1864 Illustrations par Edmond Morin. In-8, demi-maroquin brun, dos à nerfs, 147 pp. Dos passé et frotté. Rares brunissures éparses. Bon exemplaire.
Dessins d'après les fresques dessinées par les prisonniers des cellules dites artistiques. Bon état d’occasion