S.l., [milieu du XIXe siècle]. Dessin original in-4 oblong (24,1 x 39 cm), non signé, exécuté à la mine de plomb et à l’aquarelle sur un ton bistre, sur papier fort.
Reference : LBW-8480
Vue animée d’une usine à sucre, probablement en Indonésie. Au premier plan se trouve un petit massif de végétation d’où s’élèvent deux palmiers, et, à proximité, on aperçoit un groupe de quatre personnes ainsi qu’un habitant conduisant un charriot tiré par des bœufs, transportant vraisemblablement de la canne à sucre. Au second plan est représentée une usine en activité; celle-ci est composée d’un bâtiment principal constitué de deux étages recouverts d’un toit en forme de pagode, avec, sur le côté, une grande cheminée, et, du côté opposé, un bâtiment de forme allongée constitué d’un rez-de-chaussée sur lequel s’ouvrent plusieurs fenêtres et une porte. Un hangar est attenant au bâtiment principal; quelques personnes se trouvent à l’intérieur. Dans la partie droite du dessin, on aperçoit une construction basse dont le toit s’élève à peine au-dessus du niveau du sol; on voit aussi une grande gerbe de canne à sucre et plusieurs personnes en train de vaquer à leurs occupations ou se déplaçant entre cette construction et le hangar. Enfin à l’arrière-plan, on remarque, dans la partie gauche, une rade parcourue par deux voiliers et, dans la partie droite, un paysage montagneux. Originaire de Mélanésie où elle serait apparue vers 15000 à 8000 avant J.-C., la canne à sucre se développa d’abord en Inde, puis en Chine et en Perse. A partir de la fin du XVe siècle, les Espagnols et les Portugais contribuèrent à répandre sa culture aux Antilles et en Amérique. Les Néerlandais s’y intéressèrent aussi: en 1596, une expédition débarqua à Java et y trouva une industrie sucrière florissante qui était aux mains d’émigrants chinois; ils devaient par la suite la consolider et l’étendre. Source: Radt (Charlotte), Aperçu sur l’histoire de la canne à sucre, in «Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée», 1970, XVII, pp. 141-147. Quelques rousseurs, plus prononcées au dos.
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[milieu du XIXe siècle] Dessin original in-4 oblong (24,1 x 39 cm), non signé, exécuté à la mine de plomb et à l’aquarelle sur un ton bistre, sur papier fort.
Vue animée d’une usine à sucre, probablement en Indonésie. Au premier plan se trouve un petit massif de végétation d’où s’élèvent deux palmiers, et, à proximité, on aperçoit un groupe de quatre personnes ainsi qu’un habitant conduisant un charriot tiré par des bœufs, transportant vraisemblablement de la canne à sucre. Au second plan est représentée une usine en activité; celle-ci est composée d’un bâtiment principal constitué de deux étages recouverts d’un toit en forme de pagode, avec, sur le côté, une grande cheminée, et, du côté opposé, un bâtiment de forme allongée constitué d’un rez-de-chaussée sur lequel s’ouvrent plusieurs fenêtres et une porte. Un hangar est attenant au bâtiment principal; quelques personnes se trouvent à l’intérieur. Dans la partie droite du dessin, on aperçoit une construction basse dont le toit s’élève à peine au-dessus du niveau du sol; on voit aussi une grande gerbe de canne à sucre et plusieurs personnes en train de vaquer à leurs occupations ou se déplaçant entre cette construction et le hangar. Enfin à l’arrière-plan, on remarque, dans la partie gauche, une rade parcourue par deux voiliers et, dans la partie droite, un paysage montagneux. Originaire de Mélanésie où elle serait apparue vers 15000 à 8000 avant J.-C., la canne à sucre se développa d’abord en Inde, puis en Chine et en Perse. A partir de la fin du XVe siècle, les Espagnols et les Portugais contribuèrent à répandre sa culture aux Antilles et en Amérique. Les Néerlandais s’y intéressèrent aussi: en 1596, une expédition débarqua à Java et y trouva une industrie sucrière florissante qui était aux mains d’émigrants chinois; ils devaient par la suite la consolider et l’étendre. Source: Radt (Charlotte), Aperçu sur l’histoire de la canne à sucre, in «Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée», 1970, XVII, pp. 141-147. Quelques rousseurs, plus prononcées au dos.