Paris, 1826-1843. In-4 de 1 p. chacune ; apostilles marginales.
Reference : LBW-7649
Intéressantes lettres évoquant ses difficultés et ses travaux. La première lettre, datée du 14 mars 1826, est adressée à « Monseigneur et illustre ami ». Le célèbre naturaliste et voyageur est alors emprisonné pour dettes à Sainte-Pélagie : « Toujours philosophiquement résolu à ne pas donner un sou à des coquins d’usuriers que j’ai payé deux ou trois fois avant de venir ici, conséquemment toujours décidé à demeurer où je suis tant que la loi révolutionnaire de germinal an VI ou VII ne sera pas réformée… ». Il remercie son correspondant d’avoir cherché à lui venir en aide, puis il ajoute : « Je charge ma fille chérie de vous porter elle-même le tome IX de mon Dictionnaire d’histoire naturelle qui paraît aujourd’hui même… ». Bory de Saint-Vincent ne quittera la prison de Sainte-Pélagie qu’à la fin de 1827 ; l’année suivante, il prit la direction de la commission scientifique de l’Expédition de Morée et explora ainsi, en 1829, le Péloponnèse, l’Attique et les Cyclades. Datée du 14 juillet 1843, la seconde lettre est destinée à « Monseigneur ». Le naturaliste, devenu membre de l’Institut, est alors président de la commission scientifique de l’Algérie : « Accusé de divers côtés de devenir paresseux, de vieillir inutilement, de me reposer sur le fauteuil académique où je suis parvenu avec une multitude de décorations, je me suis vu réduit, pour donner un démenti à mes détracteurs […] à faire quelques lectures à l’Institut sur les choses d’Afrique. Je prends la liberté d’adresser à votre Excellence la première des notices dont j’ai occupé mes illustres confrères et que j’ai extrait de nos comptes rendus… ». A la fin, il fait allusion à son passé militaire, au service « du premier de nos hommes de guerre et d’Etat ». Né à Agen, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent (1778-1846) participa à la plus grande partie des campagnes de Napoléon dans la Grande Armée, devenant, en 1809, l’aide de camp du maréchal Soult. Membre de la Chambre des Cent-Jours en 1815, il fut proscrit et ne rentra en France qu’en 1820. Il se consacra à ses travaux scientifiques, publiant son Dictionnaire classique d’histoire naturelle de 1822 à 1831. Réintégré dans l’armée en 1830, il redevint député en 1831. Naturaliste, il est l’auteur d’un grand nombre de publications concernant les reptiles, les poissons, les animaux et végétaux microscopiques, les cryptogames, etc. Manque de papier sans atteinte au texte à la seconde lettre.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
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DEGAINE (Edouard) peintre français, considéré comme l’un des précurseurs de la rénovation de la tapisserie (1887-1967)
Reference : 40C20
Belle correspondance amicale et professionnelle. Plusieurs lettres font état de rencontres et invitations partagées avec l’éditeur. L’une d’elle, a été particulièrement appréciée par les Degaine revenant de Bretagne, où leur séjour a été magnifique, « magnifique à tous points de vue et je pense que nous aurons plaisir a en parler ensemble car c’est bien souvent que les "Courville" étaient évoqués… Nous devions vous envoyer une ou plusieurs cartes les trois hommes Zunz (Robert, banquier et mécène), Briant (Théophile, son galeriste pendant plusieurs années) et moi, mais en mer, il n’y a pas encore de boite aux lettres et sur terre il faut rouler ! ». 1947. Il lui avoue qu’il prend conscience de son « affreuse déficience amicale ? C’est un peu comme si elle se matérialisait, je la palpe, je la considère et écœuré, je la rejette à l’écart ». Il continue à travailler dans « son coin » et ne vois pour ainsi dire personne. « Lors de mon séjour à Paris, en 45 mon ami Briant….m’informait que Robert Rey (l’historien d’art et conservateur de musée), qui fréquentait dans les temps anciens sa galerie et aimait ma peinture, venant d’être nommé, directeur des Arts Plastiques à l’Education nationale, Briant l’avertissait de ma présence à Paris et lui parlait de mes portes laquées ; a la suite de ça, Rey venait me voir et se déclarait fort intéressé, il me donne la certitude d’importantes commandes. En attendant le Mobilier national me commande un petit paravent et c’est ce dernier que j’ai livré il y a une quinzaine. Il fut fort bien accueilli par M. Fontaine administrateur du Mobilier National qui me dit qu’il irait sans doute à l’Elysée ou à Rambouillet ; Mme Auriol et sa belle fille étant deux femmes de goût…». Il est très sensible de la bonne volonté de son ami éditeur au sujet d’illustrations possibles, « mais il faut que cette sorte de travail, être en contact avec éditeur, imprimeur et collaborer et s’entendre sur la conception que l’on a de l’illustration ; pour ma part je ne la conçois que comme une sorte d’accompagnement plastique très loin du descriptif… ». Il a vu également à Paris, le relieur Bernasconi et l’interrogea pour une éventuelle collaboration concernant « La Mort de Venise ». Il lui demande des nouvelles de Zunz, car sa mère l’avait poussé à solliciter « Bernasconi à faire quelque chose ». Très certainement, il pourrait participer à la création de « très intéressantes reliures, mais il faut-il encore trouver de nouveaux amateurs dans le genre de Robert Zunz… ». Marguerite, son épouse, très attachée à son mari et à ses filles conseille, aux Courville, en septembre 1939, de ne pas « s’exposer à Paris ni de remonter le courant. Quels remous ! ». Elle l évoque à l’épouse du libraire, leurs difficultés du quotidien et précise que son mari n’a pas travaillé du tout dehors. « Il dit que cette période est révolue et que le calme de l’atelier lui est nécessaire – Il a peint qqs natures mortes et fait 2 têtes de laque. Il se plait beaucoup ici (à Vallière), loin des ascenseurs, chauffage central, concierge etc… Zunz lui avait demandé en effet d’illustrer un manuscrit de G. Marcel, il ne se sentait pas au moment même dans l’atmosphère souhaitable, mais ça peut venir, l’inspiration étant une grande fantasque… ». Quant à Riquette qui entretient avec la jeune « Luce » des Courville, une correspondance soutenue, on constate qu’une réelle amitié est installée entre les deux jeunes filles et un échange constructif concernant leur scolarité y est présent. Une de ces lettres est terminée par quelques lignes autographes du peintre, en signe d’amitié.
Ensemble de 7 lettres autographes signées, d'une lettre tapuscrite signée et d'une carte de visite avec quelques lignes autographes signées, au total 10 pages, rédigées entre 1910 et 1925 [ adressées à Fernand Hauser dont : ] "Cher Monsieur Hauser, Je tremble encore à l'idée qu'après avoir interrogé trois groupes de frères qui n'ont rien de commun avec Etéocle ni avec Polynice, vous auriez pu me poser, devant mon frère, une question analogue sur un divorce possible. Aussi, tandis que mon frère s'occupe à lire votre intéressant article de la "Presse" sur "l'Accord Fraternel", je prends bien vivement cette feuille de papier blanc qui traîne sur la table, et je vous écris en cachette, pour vous affirmer que nous continuons toujours à nous entendre, comme si le lieu de notre naissance était Bangkok (Siam)" [signé Max Fischer, et l'on peut lire, écrit de la même main, le même texte en regard, signé d'Alex Fischer ! ] ; [On joint : ] Quelques coupures de presse relatives à Max et Alex Fischer et une carte postale représentant les frères Fischer
Bel ensemble de courriers adressés à l'écrivain Fernand Hauser par le duo d'écrivain comique d'origine suisse Max Fischer (1880-1957) et Alex Fischer (1881-1935), qui furent notamment directeurs littéraires aux Editions Flammarion à partir de 1904. Plusieurs courriers jouent avec humour sur cette relation fraternelle peu commune en littérature.
s.l. [Londres] s.d. [25 juillet 1905], 12,4x16,7cm, 4 pages sur un double feuillet et 2 pages 1/2 sur un double feuillet.
Deux lettres autographes signées "Paule" et "Pauline" adressées à Natalie Clifford Barney et rédigées à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête à violette argentée et à l'adresse du 3 rue Jean-Baptiste Dumas. Sur la lettre signée "Pauline", l'adresse de l'en-tête est barrée d'un trait de plume.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Habile contrepoint amoureux de la virtuose Renée Vivien qui, tour à tour Paule et Pauline, orchestre ses relations sentimentales avant sa fuite vers Lesbos. Après deux ans d'une rupture rocambolesque durant laquelle Natalie Clifford Barney tenta de reconquérir la Muse aux violettes, cette dernière retomba finalement dans ses bras. La première lettre, signée «Paule» est d'une grande sensualité : "J'ai pensé à toi si profondément et avec tant de douceur, depuis ton départ! Et je te revois, dans ta robe frémissante d'opales, féérique et prestigieuse... Et le sortilège d'hier a retrouvé sur moi sa puissance éternelle... Il est maintenant trois heures du matin et je ne dors point et je pense à toi, intensément... et je songe avec amertume qu'un soir lorsque tu étais auprès de moi, une stupide fatigue m'a sottement traversée... Tandis que cette nuit où je suis seule, je ne puis dormir."On découvre au détour d'une phrase que cette missive, écrite à la hâte, est absolument confidentielle: «Ne sois pas surprise, jolie, de recevoir ces jours-ci une lettre glaciale te disant que je vais en Hollande avec mon amie et je ne sais qui encore. Mon amie a exigé que je t'écrive cette lettre, elle est très inquiète, très nerveuse, à ton sujet. Je t'en prie, ne m'en veux pas lorsque tu recevras cette lettre, j'ai dû l'écrire pour tranquilliser et rassurer mon amie. Encore une fois, pardonne-moi!» L'«amie» en question n'est autre que la baronne Hélène de Zuylen, avec qui Renée entretient une relation stable depuis sa rupture avec l'Amazone en 1901. La «Brioche», comme la surnommeNatalie, qui tente par tous les moyens de préserver Renée des tourments de son cur, lui demande même d'écrire «une lettre glaciale» à sa rivale.Ce faux courrier, d'un ton très éloigné du premier, semble avoir été écrit directement sous sa dictée: «Après ton départ j'ai beaucoup réfléchi à tout ce qui vient de se passer, et je ne puis que te répéter que ce que je t'ai déjà dit : il m'est impossible de te revoir, sous n'importe quelles conditions. Le trouble nerveux dont je souffre maintenant et dont toi seule est la cause exige la plus grande tranquillité dans l'intérêt de ma santé, et je te prie de t'abstenir, dans le futur, de tout essai de rapprochement, qui, je te le préviens d'avance, sera absolument inutile. Tu verras, par cette lettre, que je suis en Hollande, auprès de mon amie, comme je te l'avais annoncé. Nous sortons ensemble, parmi les calmes paysages, un repos charmant. Adieu, Natalie, et souviens-toi que tu as été la cause unique de tout ce qui est arrivé. Pauline» Mais une troisième égérie occupe toutes les pensées de Renée: la jeune ottomane Kérimé Turkhan-Pacha avec laquelle elle entretient une correspondance ardente et suivie depuis une année. Quelques jours plus tard, elle quittera la France avec Natalie pour Mytilène (Lesbos) et profitera de l'occasion pour s'échapper et enfin rencontrer pour la toute première fois sa sultane du Bosphore. Très beau témoignage de l'ubiquité amoureuse de Renée Vivien. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuses et très rares lettres de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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- ESCANDE (Maurice). 1892-1973. S.l.n.d. 1/2 p. in-4. Alors administrateur de la Comédie-Française, il répond à un questionnaire sur la gastronomie ...Mais je vais vous faire un aveu : jaime encore mieux le déguster chez « Lapérouse » car là je suis certain de sa perfection... - SEGOND-WEBER (Eugénie Caroline). 1867-1945. L.A.S. « Second-Weber » à « Monsieur le Recteur ». [Paris], 21 juin 1920. 1 p. in-4, papier de deuil à son adresse. Elle sollicite ...quelques minutes daudience (...), après avoir été la Roxane de Racine, je prends le train pour porter Agrippine aux Arênes de Nîmes...- BERTIN (Pierre). 1891-1984. Carte-lettre S. « Pierre Bertin » à « Cher Monsieur Brousse ». [Paris], 23 février [1929]. 1 p. in-12, au nom de la Comédie-Française. Timbre et cachet postal. ...Seriez-vous libre pour venir à Lille jouer Félix avec Madeleine Renaud et Baumer le samedi 9 mars... - DUPONT (Louise-Charlotte-Valentine Rougeault, dite). 2 L.A.S. « C. Dupont », soubrette de la Comédie-Française, dont 1 à M. Arago. [Paris, 1er avril 1836] et S.l.n.d. 2 pp. in-8 au total : ...il y a 2 Rôles à approfondir le reste sera joué pour les pensionnaires dont jai mis les noms... - Mon dieu que les amoureux sont oublieux ! Cen est donc fait. Pas un seul souvenir pour une ancienne amie ? Cest mal, cest très mal. Cependant elle a quelque chose à vous dire (...). Et puis elle a aussi à vous demander deux places pour voir les Bardeurs, les lui apporterez-vous...- LAMBERT (Albert). 1865-1941. L.A.S. « Albert Lambert » à Albert Carré. Paris, 31 décembre 1913. 2 pp. in-12. Papier de deuil. Albert Carré vient dêtre nommé administrateur de la Comédie-Française. Lambert lui souhaite la bienvenue, en même temps que ses vœux pour la nouvelle année. Il ajoute : ...Je tiens à vous remercier vivement de lempressement que vous avez mis à obtenir de Henri Lavedan ce que je vous demandais... hier. Je suis très heureux davoir à interpréter ce très beau rôle de « lAbbé Daniel »... Albert LAMBERT fut sociétaire de la Comédie-Française de 1891 à 1935. Henri LAVEDAN (1859-1940) était un journaliste et dramaturge français. Il fut élu à lAcadémie française en 1898- MOUNET-SULLY (Jean-Sully Mounet, dit). 1841-1916. L.A.S. « Mounet-Sully » à « Mon cher Maître » [A. Thomas]. S.l.n.d. 1 page in-8 : …Jaccepte avec grand plaisir lhonneur que vous voulez bien me faire, en minvitant à assister aux Concours de Tragédie et Comédie dans la loge du Jury…- VENTURA (Marie). 1888-1954. L.A.S. « Marie Ventura » à « Monsieur ». S.l.n.d. 2 pp. in-4 oblong. Lettre enjouée relative au succès que lactrice rencontra au théâtre dans la pièce dAlfred de Vigny « Chatterton » et dans laquelle elle incarne le personnage de Kitty Bell : ...jai été infiniment touchée par ladorable trouvaille de me faire décerner des éloges par Alfred de Vigny (...). Hé, je réalise ce que Vigny et vous avez dit ? Je le voulais mais nose le croire. Quoi quil en soit votre article de ce matin ma fait un bien grand plaisir et je vous en remercie... - MONVAL (Georges Hippolyte Mondain, dit). 1845-1910. Archiviste de la Comédie-Française. L.A.S. « H. Monval » à Monsieur Juncker. Paris, 11 janvier 1888. 2 pp. 1/2 in-8. En-tête imprimé de la Comédie-Française : la lettre de lactrice Mlle Bourgoin en sa possession est …certainement antérieure à 1822 et probablement même à 1817, car le rôle de Rosalie était, entre ces deux dates, joué par Mlle Devin. Le destinataire est certainement Alexandre Pieyre, auteur de LEcole des Pères, comédie en 5 actes, en vers, représentée pour la première fois à la Comédie Française le 1er juin 1787 et restée longtemps au répertoire, dont elle a disparu depuis la Restauration (...). Quand à Mlle Volnais (...), elle fut une sociétaire en 1802 et épousa un Mr Roustan...Georges MONVAL fut archiviste à la Comédie-Française pendant plus de vingt ans et, en 1879, il fonda une revue consacrée à MOLIÈRE. En 1891, il fit la découverte dun manuscrit autographe original du Neveu de Rameau de Denis DIDEROT.
8 pages in-8 et in-4.Pierre-Antoine Lebrun (1785-1873), poète dont la première oeuvre, Ode à la Grande Armée, lui valut une pension de Napoléon. Il donna le meilleur de lui au théâtre avec Pallas (1806), Ulysse (1814) et surtout avec Marie Stuart (1820) et Le Cid d'Andalousie (1825). Il fut nommé à l'Académie française en 1828. Ensemble de 7 lettres autographes signées à la plume, dont 3 sur papier à en-tête de la direction de l'Imprimerie royale au ministère de la Justice.