1875. 87 x 60 cm, monté sur carton et entouré d'un passe-partout sur lequel sont remontés la date, le nom de l'auteur et le titre.
Reference : LBW-7465
Superbe dessin de très grand format, réalisé à la plume, encre noire et lavis gris et bleu, de la façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il montre la façade telle que restaurée par l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, dont le trumeau restitué du portail central, la galerie des Rois, les niches de nouveau occupées par des statues, sans oublier les chimères. Le dessinateur semble avoir un peu triché avec la perspective : en effet, il a rehaussé le toit de façon à ce que l'Ange de la Résurrection, placé sur le pignon de la nef, apparaisse au-dessus de la colonnade entre les deux tours, mais dans ce cas il aurait dû aussi montrer la flèche que, manifestement, il ne voyait pas là où il s'était placé pour faire son dessin. Il est surprenant qu'il n'ait pas non plus représenté la statue de la Vierge à l’Enfant entre deux anges, et les statues d'Adam et Ève rappelant la faute originelle, toutes trois placées sur la terrasse au-dessus de la galerie des Rois, et devant la rose centrale. Ces statues furent refaites lors du projet de rénovation mené par Viollet-Le-Duc. La construction de la façade occidentale et principale débuta en 1200. La tour Nord fut achevée en 1240 et celle du Sud en 1250. Par sa simplicité et son harmonie, cette façade a fasciné les historiens modernes de l’art et les architectes contemporains. Marcel Aubert écrira que c’est une des plus parfaites que le Moyen Âge ait élevées, un chef-d’œuvre de composition et d’exécution, quant à Le Corbusier, il parlera d’une pure création de l’esprit. Pour lui, la surface déterminante est réglée par le carré et le cercle d’où sa pureté géométrique. Au centre de la façade, au niveau de la galerie dite de la Vierge, une grande rose de 9,60 m de diamètre et exécutée vers 1225, occupe le centre de la façade constituant comme une auréole à une statue de la Vierge à l’Enfant entre deux anges. À droite et à gauche, les statues d’Adam et Eve rappellent la faute originelle. Ces statues furent refaites lors du projet de rénovation mené par l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc. Sous la balustrade, s’étend la large bande horizontale de la galerie des Rois. Elle aligne vingt-huit statues représentant vingt-huit générations de rois de Juda et d'Israël, ancêtres du Christ. Mises en place dans le premier tiers du XIIIe siècle, ces statues peintes vont très vite apparaître comme des représentations des rois de France que les simples gens aimaient reconnaître. Dès 1284, c’est ainsi qu’elles sont présentées. Et cette tradition se perpétuera au cours des siècles. C’est pourquoi, au moment des troubles de la Révolution, elles subiront d’importantes mutilations comme symboles du despotisme royal et seront abattues. En 1843, quand les architectes Viollet-Le-Duc et Lassus reçoivent le chantier de Notre-Dame, il ne demeure aucune de ces statues. Viollet-Le-Duc décide, avec l’aide de l’atelier de Geoffroi-Dechaume, de restituer les statues que nous voyons aujourd’hui. À l’étage inférieur, sous la galerie des Rois, on observe trois grands portails qui ne sont pas tout à fait identiques. Le portail central, appelé portail du Jugement, est plus élevé et plus large que les deux autres, le portail Sainte-Anne (à droite ou au Sud) et le portail de la Vierge (à gauche ou au Nord). Superbe document très bien conservé. Quelques piqûres dans la partie haute, mouillure dans l'angle inférieur droit du passe-partout, qui présente également quelques déchirures sans manque.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
13 rue Frédéric Sauton
75005 Paris
France
33 01 43 29 72 59
Éditions du centurion 1962 Paris. in8. 1962. Broché. 92 pages. Bon Etat intérieur propre
1862 1862 Paris, Librairie de L.Hachette & Cie 1862 2 in 12 Reliure demi basane dos à nerfs 280-319 [pp] (Notre-Dame de Paris - 1482,paru chez Gosselin, 1831).Incipit "L'homme qui a écrit ce mot sur le mur s'est effacé, il y a plusieurs siècles au milieu des générations, le mot s'est à son tour effacédu mur de l'église, l'église elle-même s'effacera bientôt peut-être de la terrec'estsur ce mot qu'on a fait le livre" Victor Hugo Mars 1832.
"Même s'il l'écrit en six mois, il passe trois ans à étudier et à rassembler tous les documents dont il avait besoin pour son roman. C'est dire le soin historique qu'il y met. Le roman fait revivre le Paris de Louis XI (ce Paris dont il nous retrace les grandes lignes du haut des tours de Notre-Dame, dans un long chapitre intitulé Paris à vol d'oiseau qui se termine par l'évocation d'un gigantesque opéra orchestré par le carillonnement des cloches de toutes les églises de Paris), dans un décor où l'imaginaire et le fantastique occupent une place centrale. L'archidiacre Claude Frollo est féru d'alchimie, et il tombe amoureux de la belle bohémienne Esméralda, et dont Quasimodo, le carillonneur de Notre-Dame - un nain difforme -, est aussi amoureux. Quant à Esméralda, elle rêve d'épouser Phoebus, le beau capitaine des archers de l'ordonnance du roi. Le livre eut un grand succès à son époque, même si l'on critiqua son aspect peu catholique. Cette histoire d'un prêtre féru d'alchimie et dévoré de désir pour une bohémienne ne pouvait pas être du goût de l'Église romaine qui mit le livre à l'Index, en juillet 1834. Comment en pouvait-il être autrement, puisque son auteur était pour une religion sans prêtres Notre-Dame de Paris raconte la lutte contre la fatalité (qu'il traduit par le mot grec Ananké dans le roman). Fatalité et non Providence, comme lui reprocheront de nombreux catholiques. Victor Hugo en expliquera le sens en mars 1866, dans la préface des Travailleurs de la mer : Une triple ananké pèse sur nous, l'ananké des dogmes, l'ananké des lois, l'ananké des choses. Dans Notre-Dame de Paris, l'auteur a dénoncé la première; dans Les Misérables, il a signalé la deuxième; dans ce livre, il indique la troisième. A ces trois fatalités qui enveloppent l'homme se mêle la fatalité intérieure, l'ananké suprême, le cur humain. On voit ici, le lien qui unit les trois grands romans de Victor Hugo. Celui-ci reviendra dessus dans une correspondance au journaliste Durandeau : Toutes les fois que la nécessité empiète sur la liberté et l'opprime, elle s'appelle fatalité. Le poète dénonce cet abus de l'inconnu. C'est ce que je fais dans Notre-Dame de Paris, dans Les Misérables, dans Les Travailleurs de la mer. (11 juillet 1867). D'ailleurs dans la préface de Notre-Dame de Paris, Hugo signale que c'est sur ce mot d'Ananké qui se trouvait gravé sur le mur d'une des tours de la cathédrale et qui aurait disparue (mais a-t-elle vraiment existé ?), qu'il a écrit le livre." Patrick Maunand Bon, pages avec rousseurs et taches mais exemplaire agréable, reliure en bon état pour son âge malgré un dos insolé. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Lausanne / guilde du livre 1956 in8. 1956. reliure editeur. 467 pages. Bon Etat intérieur propre
Nathan 1953 in12. 1953. cartonné. 255 pages. Etat Correct d'usage