Vers 1850. Etiquette in-64 oblong (4,8 x 7,8 cm) de 1 p. sur papier fort, montée sur une feuille comportant des annotations.
Reference : LBW-5251
Neveu de Thierry de Ville-d'Avray, intendant du garde-meuble de la Couronne, le baron de Thierry (1794-1864) commença une carrière diplomatique, puis acheta, en 1821, de vastes terrains situés dans l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, à proximité de la baie des Iles et de la rivière Hokianga. Il proposa alors la création d'une colonie et prit le titre de "chef souverain de la Nouvelle-Zélande". Arrivé dans l'île en 1837, il ne fut pas reconnu par les chefs Maoris, ni par les autorités britanniques ou françaises. Après l'annexion de la Nouvelle-Zélande par la Grande-Bretagne en 1840, il dut renoncer à ses prétentions. La présente étiquette, authentifiée par un collectionneur d'autographes du XIXe siècle qui la monta sur papier vergé et ajouta une notice biographique ainsi que la description des armoiries de Thierry, contient le texte suivant : "Verre volcanique dont se servaient anciennement les Néozélandais pour tailler la chère [sic] humaine dans leurs festins anthropophages". Elle servait probablement à désigner, dans une collection d'objets récoltés sur place, le verre volcanique dont les bords devaient être particulièrement tranchants. Curieux document. Numa Broc, Dictionnaire illustré des explorateurs, Océanie, pp. 361-362.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
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[ Pièce autographe signée, billet consacré à Frédéric Mistral : ] 1 P.A.S. d'une page : "Mistral a réalisé par son oeuvre et par sa vie la figure idéale du poète. Tout y est tendresse et noblesse, tout y est pureté, simplicité, fidélité, lumière. En un temps qui, pour sa honte à venir et comme dans un aveu de sa présente pourriture, verra peut-être ériger sur une de nos places telle effigie immonde, évocatrice d'oeuvres perverses et pervertissantes dont on n'oserait pas même graver les titres sur le socle - il est beau, il est bon, il est exemplaire que le poète de Calendal et de Mireille ait sa statue, sans plus attendre. Et lorsqu'après une très longue vieillesse il entrera dans l'éternité, je pressens qu'on dressera de même son image sous les routes de ce Panthéon au fronton duquel, d'avance et comme pour lui inspirer le plus sublime de ses poèmes, David d'angers avait sculpté le Tambour d'Arcole". On joint une carte postale (portrait de Mistral)
Rétrospectivement curieuse et amusante pièce autographe signée de l'écrivain de Cambrai, Auguste Dorchain (1857-1930).
HUGO (Victor). PIÈCE AUTOGRAPHE SIGNÉE. 1 page, 10,7 × 7,5 cm. « à mon cher ami et collègue Charras. Marine Terrace 2 Xbre 1853 Victor Hugo » Il peut s’agir d’un de ces feuillets d’envoi que le poète rédigeait durant son exil, alors qu’il lui était impossible de les inscrire sur les livres eux-mêmes. L’intérêt de celui-ci tient à la conjonction du destinataire et de la date portée sur le document, deuxième anniversaire du coup d’état de Napoléon III, que Hugo combattra tout au long de ses dix-neuf années d’exil. Charras, militaire — il était diplômé de Polytechnique — et homme politique républicain, avait été ministre de la Guerre par intérim en 1848 et mourut en exil en 1865 ; il avait refusé l’amnistie, comme Hugo. Surtout — du moins pour nous ici —, il apparaît dans la toute première phrase d’Histoire d’un crime, dans laquelle il renonce à considérer plus avant la possibilité d’un coup d’état qui surviendra pourtant le lendemain même : « Le 1er décembre 1851, Charras haussa les épaules et déchargea ses pistolets. » Ce document, à la date sans nul doute réfléchie et voulue par Hugo, constitue un lien symbolique remarquable entre deux figures majeures de l’opposition au Second Empire. Marine Terrace est la maison où vivait Victor Hugo durant son exil à Jersey, d’août 1852 à octobre 1855.
1915
Émouvante pensée couchée sur le papier par le philosophe et historien de la philosophie Émile Boutroux, au lendemain de la déclaration de guerre par l’Allemagne nazie :« C’est peu de se « tolérer ». Les hommes doivent s’unir cordialement pour chercher la vérité de faire le lien. Paris 5 décembre 1915. Émile Boutroux. »Il siégea à l’Académie française de 1912 à 1922.
SUE (Eugène) écrivain français, représentant du peuple en 1850 (1804-1857)
Reference : 162C26
Très intéressant document relatif à la liste de dépouillement des pétitions reçues par l’Assemblée Nationale à cette date, concernant plusieurs pétitions, déposées par Eugène Sue sur le bureau de l’Assemblée, pétitions relatives à celles des démocrates des communes du Vaucluse, de l’Aisne, de l’Oise de la Marne de la Seine, protestant contre la « Réforme Electorale », celle de Citoyens de Paris demandant « l’élection par le peuple du Conseil municipal de Paris et du Conseil Général de la Seine », une pétition de Citoyens de Paris demandant « le maintien du suffrage universel », ainsi que celle « d’un grand nombre de femmes et de mères de famille résidentes à Paris, demandant au nom de la paix publique le rejet de la loi qui porte atteinte au suffrage universel ».
1 P.A.S. d'une page, datée de Paris, 3 Pluviôse An 7 [ 22 janvier 1799 ], ancien cachet de la collection Crawford
Pièce autographes signée du célèbre historien et homme politique Jacques-Antoine Dulaure (1755-1835), qui à la fin de son mandat de Conventionnel, avait été élu au Conseil des Cinq-Cents, puis réélu par le département du Puy-de-Dôme en germinal an V. Dulaure reste notamment fameux pour son "Histoire civile, physique et morale de Paris".