Paris : Moutardier, 1827 In-8, (4)-364 pages et 2 planches. Demi-veau de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge.
Reference : 6010
Déchirure au faux-titre sans manque, planches roussies. Edition originale, ornée d'un frontispice d'Henry Monnier. Le prétendu portrait de M. de Fongeray ne serait rien de moins que celui de Stendhal (Escoffier n° 652).« Une des idées les plus curieuses de Dittmer et Cavé fut d'avoir senti que l'histoire récente, et, en particulier, les événements et les personnages de l'époque révolutionnaire et impériale, offraient un intérêt pariticulier. Les thèmes satiriques sur lesquels ils aiment à travailler n'appartiennent déjà plus au roman de mœurs puisqu'il s'agit du passé et n'appartiennet pas encore au roman historique […] Ce recul variable entre dix et vingt ans est d'autant plus intéressant à souligner qu'il sera précisément une des "distances" favorites de Balzac dans son histoire des mœurs […]. Les physionomies qu'on rencontre dans les Soirées de Neuilly sont, en effet, celles que Balzac placera lui aussi dans cette génération historique de la Comédie humaine…» (M. Bardèche, Balzac romancier) Vicaire II, 274 ; Quérard, Littérature française contemporaine, III, 521.
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Paris, Moutardier, 1827. In-8 de (4)-364 pp., demi-basane brune, dos lisse orné, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Remise en vente de l'édition originale publiée la même année (1827) - complétée l'année suivante (1828) par un tome deuxième qui manque. La page de titre porte la mention seconde édition sans indication de tomaison. De Fongeray est le pseudonyme de Cavé et Dittmer. En frontispice, fac simile et portrait en regard de Mr. de Fongeray lithographié par Bernard d'après Henry Monnier.Asselineau (Appendice à la seconde édition de la Bibliographie romantique, p. 307) : « Nous tenons de M. Monnier que le prétendu portrait de M. de Fongeray ne serait rien de moins que celui de Stendhal, légèrement chargé » ; Champfleury (Henry Monnier, sa vie, son oeuvre, p. 360) : « N'y a-t-il pas là confusion ? En 1827, Beyle (Stendhal) n'offrait pas l'aspect du bourgeois ventru prêté par l'artiste au prétendu éditeur des Soirées de Neuilly ». Rousseurs mais bon exemplaire.Vicaire III, 274 ; Carteret, I, 218 ; Escoffier, 652 (reproduit le portrait-charge).
P., Moutardier, 1827-1828 ; 2 vol. in-8. 2ff.-362pp.-1f.- 2planches hors-texte (portrait et fac-similé) - 415pp. Demi-veau blond, dos à nerfs, titre, filets et fleurons dorés, tranches marbrées (reliure de Mémard, Paris). Vignettes ex-libris sur les contreplats. Coiffes sup. frottées avec manques. Quelques rousseurs éparses, mais exemplaire relativement frais et agréable.
Edition originale. Cachés sous le pseudonyme de Fongeray, Dittmer et Cavé "pouvaient se railler en toute liberté des congrégations, des émigrés et des salons ultra-royalistes du Faubourg Saint-Germain" (CHAMPLFEURY, Henry Monnier ; p.66). Ces deux journalistes se sont rencontrés au journal Le Globe, où ils travaillèrent. Mais leurs carrières littéraires et dramatiques s'orientèrent peu après dans la diplomatie et l'administration. Le pseudo-portrait de l'auteur, dessiné par Henry Monnier serait en réalité, d'après une confidence recueillie par Asselineau auprès du dessinateur, une caricature de Stendhal (ESCOFFIER, Bibliothèque du mouvement romantique, N°652). (Sur Dittmer, voir : HOEFER - FIRMIN-DIDOT, Nouvelle biographie générale, Tome 14, pp.329-330. Sur Cavé : OURSEL, Nouvelle biographie normande, Picard, 1886.)
P., Moutardier, 1827-1828, 2 volumes in 8° brochés, 364 et 415 pages ; couvertures chamois (tachées et poussiéreuses).
Pièces de théatre jouées au chateau de Neuilly (Ardèche) formant un tableau de la société de l'époque : Les alliés ou l'Invasion. une conspiration en province. Les conversions. Les Français en Espagne. Malet ou une conspiration sous l'Empire. Etc... Cet ouvrage est orné d'un fac-similé, et d'une figure d'Henry MONNIER, hors-texte, lithographiée par Bernard, représentant M. de Fongeray. Ce prétendu portrait ne serait rien de moins que celui de Stendhal, légèrement chargé. M. de Fongeray est le pseudonyme collectif de Dittmer et Cavé. (Escoffier, 652-53 - Vicaire III, 274). PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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1827 Paris, Moutardier 1827/ 1828; 2 volumes in 8 de 1 fx-titre, 1 fac-simile d'écriture gravé, 1 portrait-caricature de Stendhal dessiné par Henry Monnier, 362 pp., 1 p. de table ; 415 pp., rel. d'ép. plein veau brun moucheté, dos oné, tranches marbréesEd. orig. de ce curieux ouvrage satyrique dont les auteurs collaboraient à la revue Saint-Simonienne "Le Globe". avec le 2e volume qui paru un an après le 1er, et qui semble être plus rare
reliures bien solidaires mais un peu "usées" sans aucune gravité
1827 Paris, Moutardier 1827; 2 volumes in 8 de 1 fx-titre, 1 fac-simile d'écriture gravé, 1 portrait-caricature de Stendhal dessiné par Henry Monnier, 362 pp., 1 p. de table ; 415 pp., rel. d'ép. plein veau brun moucheté, dos onés de fers romantiques, encadrements sur les plats, bon ex.
Ed. orig. de ce curieux ouvrage satyrique dont les auteurs collaboraient à la revue Saint-Simonienne "Le Globe". Notre exemplaire contient également le 2e volume qui paru un an après le 1er, et qui semble être plus rare.