Bruxelles : Kiessling, Schnée et compagnie. 1854 In-12 , 526 pages. Demi-chagrin rouge de l'époque, dos à nerfs orné, tranche dorée.
Reference : 43556
Bel exemplaire offert par un certain Jacques Arnould à "monsieur Raymond", mars 1863. Pierre Casimir Hyppolyte Lachambeaudie, né à Montignac (Dordogne) le 16 décembre 1806 et mort à Brunoy (Essonne) le 7 juillet 1872, est un fabuliste, poète, goguettier et chansonnier français, adepte des saint-simoniens.Il occupe un poste de comptable dans une maison de commerce à Lyon, puis travaille dans une société de chemin de fer de Roanne. En 1832 il adhère aux doctrines saint-simoniennes, et devient un adepte de la nouvelle foi sociale qu'il pratique à Paris, à Ménilmontant. En 1839, Zoé de Gamond, fondatrice fouriériste du périodique Le Nouveau Monde lui avance les frais de ses Fables Populaires. Directement inspirées de La Fontaine, ces poésies vont connaitre un succès considérable.Il fréquente les goguettes. Il a notamment l'occasion de participer en 1841 à au moins une réunion de la quatrième société du Caveau. Il y chante sa chanson Mes rêves. En 1846, il est membre du groupe de 39 chansonniers de goguettes qui rédigent collectivement les Cent et une petites misères, oeuvre sociale, rédigée par les meilleurs chansonniers de l'époque, Sous la Direction de MM. Charles Gille, Adolphe Letac et Eugène Berthier, Fondateurs. Une très longue chanson comique à chanter sur l'air de Calpigi ou On dit que je suis sans malice. Elle est composée de 101 couplets signés et finissant tous, avec de légères variations, par : « Ça d'vait bien l' gêner su' l' moment ».
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1)P. Labau, Carcassonne, 18622)Dentu, libraire éditeur, Paris, 1872
Un volume in-12° , demi-reliure cuir marron plats marbrés de couleur verte, dos à 4 nerfs avec fleurosn et mentions habituelles (titre etc...) en lettres dorées. Le premier texte (FABLES ET POÉSIES) n’est pas signé mais son auteur est connu: Timoléon JAUBERT (1806-1893), qui fut un notable de sa région, vice Président du tribunal civil de Carcassonne , avec le grade de Chevalier de la Légion d'honneur. L’ouvrage compte 257 pages dont une table des matières qui dénombre 109 Poésies et Fables. A l’époque de la publication le spiritisme était très à la mode et l’on sait que de nombreuses fortes personnalités (telle Victor HUGO) en ont été adeptes. Allan KARDEC qui fut le grand animateur et théoricien du Spiritisme français écrivit ceci dans sa “REVUE SPIRITE “ de juin 1833: « M. Jaubert est un de ces hommes qui peuvent servir d'exemple aux autres ; c'est un vrai spirite, simple, modeste et bon, plein de dignité et d'abnégation ; calme et grave comme tout ce qui est grand ; sans orgueil et sans enthousiasme, qualités essentielles à tout homme qui se fait l'apôtre d'une doctrine, et qui attache son nom aux courageuses professions de foi qu'il envoie aux faibles et aux timides.» Une grande partie du public s’accorda à reconnaitre que les, oeuvres poétiques dictées par l’esprit frappeur à Timoléon JAUBERT étaient d’une très bonne qualité, attestée du reste par les nombreuses récompenses qu’il reçut dans les Jeux floraux et les concours. Mais il n’empêche que les critiques et les sarcasmes ne manquèrent pas non plus. Inutile de citer ici le detail des écrits et des réactions contre le vice-Président du tribunal de Carcasonne, chacun chacun peut trèss bien les imaginer...Lee 2ème ouvrage intitulé LA PHYSIQUE DES MIRACLES (284 pages, dont une table des matières + une table des 13 gravures) contient du reste , parfaitement formulés, la totalité des arguments pouvant être opposés au Spiritisme. Wilfried de FONVIELLE (1824-1914) fut un vulgarisateur scientifique renommé ainsi qu’un des premiers aéronautes de son temps (ami de Gaston TISSANDIER). On peut lire dans son introduction: “Pendant une longue suite d’années je ne m’inquiétais en aucune façon des marchands de miracles, sacristains, tourneurs de table ou magnétiseurs… ce n’est pas que je croie que la science positive est en état de donner une explication de chaque chose, je serais au désespoir si l’on pouvait croire que j’ai l’esprit assez borné pour me contenter des théories imparfaites à l’aide desquelles on berce la jeunesse dans les écoles où l’on s’imagine pénétrer le secret du monde, mais je suis vraiment pénétré de l’idée que rien de ce qui dépasse notre raison ne la contredit expressément”. On pourra peut-être regretter que ces deux textes soient reliés ensemble, mais comme ils ont été écrits à la même époque, ou presque, il est impossible de ne pas voir du sens dans cet assemblage. TRES BON ETAT.
Auxerre, Impr. de Gustave Perriquet, Auxerre, Impr. de Gustave Perriquet1867 ; in-12, demi-basane rose, fil. dor., chiffre C. V. au bas du dos. (Rel. de l’époque) 2 ff., 256 pp.ÉDITION ORIGINALE. Pierre Chevallier est une petite célébrité icaunaise. Né à Vermenton en 1794, il fut juge de paix dans sa ville jusqu’à sa mort en 1892, une occupation qui lui laissait le temps de composer une centaine de fables. Le Plaideur et l’homme de loi, fable de chicane villageoise, s’achève avec la morale : “Craignez des procureurs la redoutable serre, Le plus mauvais accord vaut mieux qu’un bon procès.” La plupart des fables sont rustiques : Le Vannier et le Villageois, fable 17, a été lue à l’ouverture de la salle d’asile de Vementon. Une autre a été lue lors d’une distribution de prix à l’école communale de la ville. À la suite, on trouve les Poésies diverses : un Ode sur la translation des cendres de Napoléon, un Hymne au soleil inspiré de Reyrac, une réponse à quelqu’un qui lui reprochait d’avoir refusé son modeste déjeuner de poète pour celui d’un moderne Lucullus d’Auxerrre, une Ode à Napoléon III à l’occasion du 2 déc. 1851...Exemplaire avec un ENVOI AUTOGRAPHE de ce juge métromane “à Madame de Vaublanc et à Monsieur de Vaublanc, souvenir affectueux”, un POÈME AUTOGRAPHE et 2 photographies originales de l’auteur, tout cela monté et rédigé au recto et verso du faux-titre. Reliure avec le chiffre C. V. [Vaublanc].
Bourg, Milliet-Bottier, 1857 ; in-8 ; demi-chagrin marron, dos à nerfs, titre doré (reliure du XIXe) ; (4) ff., LXV, 211 pp.
EDITION ORIGINALE, tirage à petit nombre destiné à la famille et aux amis.Homme politique né à Versailles (1781-1856), Jean-Baptiste Du Buisson de La Boulaye épousa à Bourg Marie-Aloyse de La Chapelle en 1809. Député de l'Ain en 1827, il fut réélu en 1830 mais refusa de siéger après la révolution de Juillet. Retiré à Bourg, il y passa toute sa retraite et y décéda. Bel exemplaire avec juste le dos éclairci, intérieur très frais.
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Strasbourg, G. Silbermann et L. Derivaux, 1840 ; in-8, pleine-basane aubergine, dos à quatre nerfs décorés de triples filets dorés, titre doré, doubles filets dorés, caissons décorés de rinceaux dorés, filets dorés en tête et pied du dos ; (4) ff. (faux-titre, frontispice, 2 ff. de titre), 364 pp. ; 5 planches d'illustrations en noir dont un portrait en frontispice, 4 chromolithographies.
Bien conforme à Brivois-325 : portrait gravé sur acier, titre-frontispice et 4 titres en chromolithographie correspondant aux 4 livres, 4 bois hors-texte. Belle impression. Exemplaire en bon état malgré quelques rares rousseurs éparses et le dos insolé.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris, Joël Cherbuliez, 1850, pt. in-8vo, 2 ff. + 322 p., dédicace (pas de l’auteur) sur faux-titre, timbre “Nico Blanc” sur ff. de garde, ex libris “Ernest Lehr”, envoi ms. à ‘Paul Ernst Lehr’ 1849, ouvrage reçu de son Père Paul Lehr le traducteur + cachet de l’ancien propriétaire, reliure en demi-cuir, dos richement orné or.
Image disp.
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