Paris : Jean-François Bastien, 1817 Quatre volumes in-8, (4)-CXLVIII (i. e. 152)-400-(4)-556-(4)-582 (i. e. 586)-(4)-580 pages et 20 planches dont 2 portraits et une planche de musique. Demi-chagrin de l'époque, dos à nerfs (passé).
Reference : 39862
Exemplaire d'André et Bona Pieyre de Mandiargues, avec leur ex-libris sur le premier contreplat. Première édition complète. Le tome I contient une "Notice historique sur Cazotte" avec des documents biographiques et 2 portraits.
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Paris, Bastien, 1817. Quatre volumes in-8 (198 x 123 mm), 3 ff. n. ch., CXXIX pp., 400 pp.; 2 ff. n. ch., 556 pp.; 2 ff. n. ch., 582 pp.; 2 ff. n. ch., 580 pp. Basane fauve racinée, dos lisse orné de fleurons et croisillons dorés, pièces de titre rouge et de tomaison noire, tranches mouchetées, une coiffe émoussée, fente sur quelques centimètres aux mors du tome 4, mors des tomes 1 et 3 restaurés, petites rousseurs éparses (reliure de l’époque).
Première édition complète des œuvres de Cazotte. Elle contient une copieuse notice biographique sur l’auteur en introduction. "Cette édition a entièrement effacé celle de 1793" note Brunet. Un des exemplaires avec les figures avant la lettre. L’illustration se compose de 20 planches hors texte, dont 2 portraits, une planche de musique et les 6 curieuses figures de l’édition originale du Diable amoureux. Cazotte, pour moquer la manie de son temps de tout illustrer, prétendait avoir fait graver ces planches par un homme rencontré dans une auberge. On les attribue généralement à Moreau le jeune. La romance Les Prouesses inimitables d’Ollivier, marquis d’Édesse, ajoutée à la fin de l’impression et paginée CXLI-CXLVIII, n’a pas été relié dans cet exemplaire. Cinq autres cartons sont en revanche présents dans les tome I et III. De la bibliothèque de Paul Éluard, avec son ex-libris dessiné par Max Ernst portant la devise: "Après moi le sommeil". La collection de Paul Éluard, mouvante, fut en partie dispersée lors de plusieurs ventes ces vingt dernières années. Essentiellement tournée vers les modernes, post-symbolistes et surréalistes, elle n’excluait pas quelques incursions dans les siècles passés. On sait qu’Éluard possédait des anthologies de poètes anciens, et au moins une autre édition de Cazotte, celle du Diable amoureux préfacée par Gérard de Nerval (1845). Bon exemplaire. Brunet, I, 1707. Vicaire, II, 146-147. Carteret, III, 134-135. Anaïs Dorey, «Engagement, amitié et surréalisme: la bibliothèque de Paul Éluard» in Bibliothèques d’écrivains sous le dir. d’Olivier Belin, Catherine Mayaux et Anne Verdure-Mary, Rosenberg & Sellier, 2018, pp. 14-28.