Noirétable (Loire), 25 juillet 1936 1 feuillet in-4.
Reference : 36885
L'auteur parle ensuite du prix de littérature qu'il n'aurait pas obtenu à cause de « la publicité que la maison Grasset avait donnée à [s]a candidature ».La lettre est annotée, probablement par André Sabatier.L'auteur publiera effectivement son ouvrage Discours sur la raison classique mais aux éditions Boivin.
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1935 -1954
Correspondance à son éditeur chez Albin Michel. 1 - 3 décembre 1935. 3 pages in-12.Dans cette lettre, l'auteur parle de la parution prochaine de son ouvrage sur Lola Montès, du prix Goncourt de cette année et du beau temps.2 - 12 décembre 1935. 2 pages in-8.Concerne l'ouvrage de l'auteur sur Lola Montès, qui a reçu un franc succès à la Revue des Deux Mondes.3 - 15 décembre 1935. 2 pages in-8.Concerne le manuscrit de Mademoiselle Georges, que l'auteur vient d'envoyer à André Sabatier.4 - 25 décembre 1935. 2 feuillets in-8.Alors que Sabatier quitte la maison Grasset pour Albin Michel, Augustin-Thierry lui annonce son intention de le suivre « J'ai gardé trop bon souvenir des relations malheureusement bien intermittentes que nous avons menées ensemble pour ne pas vous suivre chez Albin Michel. [...]J'ignore trop, chez monsieur, les raisons qui ont pu déterminer votre décision, pour me permettre de les apprécier. A vue de nez, cependant, il me paraît que vous ne perdez pas au change. La maison Albin Michel est une de ces vieilles nefs solides et éprouvées capables de résister victorieusement aux tourmentes d'une époque où risquent de se perdre des barques plus légères. [...] »L'auteur évoque également la parution de Lola Montès, le manuscrit de Mademoiselle Georges et le livre qu'il vient de commencer sur Pauline Bonaparte.5 - 10 janvier 1936. 2 pages in-8.Concerne également Lola Montès, dont il prévoit la publication pour mars 1936 et Mademoiselle Georges, ouvrage pour lequel il est en train d'écrire une trentaine de ages supplémentaires.6 - 20 janvier 1936. 2 feuillets in-8.Concerne un contrat qu'André Sabatier a fait envoyer à l'auteur concernant le manuscrit qu'il est en train d'écrire. Il souhaite y apporter quelques modifications. Le dernier paragraphe décrit le temps épouvantable qu'il fait sur toute la France : « Ne pouvant mettre le nez dehors, j'en profite pour aligner des phrases, et c'est Pauline – la pauvre chère belle ! - qui profite – ou qui maléficie – de mon incontinence scripturaire. »7 - 29 avril 1954. 2 feuillets in-8.Dans cette lettre, l'auteur, alors âgé de 85 ans, donne de ses nouvelles, parle de sa santé et de son intention de s'installer dans une maison de retraite à Paris. Il fait ensuite part de son intérêt pour la publication de la correspondance entre Chateaubriand et Augustin Thierry, son grand-oncle.
Paris puis Fresnes, 10 avril 1944 -1948 14 lettres, 20 pages in-4 toutes autographes sauf une lettre tapuscrite signée.
"Les marques d'amitié et de fidélité comme vous m'en témoignez prennent une valeur inestimable". Il est arrêté et incarcéré à Fresnes en septembre 1944 pour son rôle dans la collaboration et notamment dans la création (finalement refusée par les Allemands) de la Légion tricolore. Son procès se déroule à partir du 9 mai 1947 devant la Haute Cour de justice. Après six audiences, durant lesquelles il est jugé sur son rôle de collaboration tactique et stratégique avec l'ennemi, n'ayant jamais eu de rôle dans la déportation, Benoist-Méchin est condamné à mort et à la dégradation nationale à vie le 6 juin suivant. Il est gracié le 30 juillet par le président Vincent Auriol et le 6 août, sa peine de mort est commuée en travaux forcés à perpétuité, puis à 20 ans. Il bénéficie d'une remise de peine le 24 septembre 1953 et d'une libération conditionnelle en novembre 1954, date à laquelle il est libéré de la centrale de Clairvaux.André Sabatier a soutenu l'auteur, alors en captivité. Outre l'expression de sa gratitude, l'auteur évoque les conditions difficiles de son enfermement, son sentiment d'impuissance et sa solitude. Il évoque aussi dans cette correspondance ses travaux d'écriture et les publications en cours.On joint une lettre tapuscrite du secrétaire de la Présidence de la République, datée du premier octobre 1953, transmise à André Sabatier par le Général Pierre de Bénouville, concernant une demande de grâce pour Benoist Méchin.
Paris, 1956
- L. A. S. 3 pages in-8. Paris, 6 mars 1956. Sur papier à en-tête du journal Le Monde. Dans cette lettre, Robert Kemp fait la critique de deux manuscrits, l'un de Roger Ikor, l'autre de Maurice Toesca, qui lui ont été confiés par André Sabatier.- L. A. S. 1 page in-8. Paris, 15 mai 1956. Sur papier à en-tête du journal Le Monde.Kemp remercie André Sabatier pour le chèque de droits d'auteur et le service de presse.
Neuilly-sur-Seine, 1935 -1962
- L. A. S. 1 page in-4. 2 octobre [1934]. "Mon éditeur habituel Plon m'a fait part oralement de son consentement à notre projet". Daniel-Rops apporte quelques "modifications de détail" au projet de contrat de l'édition de son livre chez Grasset.- L. A. S. 1 page in-4. 5 novembre au soir [1935]. Au sujet du lancement de l'ouvrage. On joint le texte de prière d'insérer.- L. A. S. 1 page in-4. Lundi matin [juin 1935]. "Voici donc le petit livre [La misère et nous]. Je le confie aux soins d'une amitié qui a été, à son endroit déjà si attentive et entreprenante".- L. A. S. 1 page in-4. Lundi 11 novembre [1935]. Au sujet des corrections de l'ouvrage et la recommandation d'un "jeune écrivain [Marcel Pobé] à mon avis fort intéressant". On joint un texte manuscrit intitulé "Bossuet et Jaurès" concernant un chapitre de La misère et nous où l'auteur du texte cite une histoire racontée par un universitaire qui remplace le terme "mes frères" par "citoyens".- L. A. S. 1 page in-4. 29 décembre [1935]. Témoignage d'amitié suite au départ d'André Sabatier des éditions Grasset et à la brouille entre Bernard Grasset et Jacques Benoist-Méchin. - L. A. S. 1 page in-4. 22 mars 1936. "J'ai été obligé de donner rue Garancière [Editions Plon] mon livre sur Rimbaud". Et plus loin : " […] après le nouveau contrat que j'ai signé chez Plon, il m'était impossible de donner un livre en ce moment à un autre éditeur."- P. A. S. 1 page in-12, en-tête de l'académie Française. 19 novembre [19]62. "Quand la Reine fera son service de presse, faites lui envoyer ces trois volumes à André Malraux et à Couve de Murville".
1933 -1934
- L. A. S. 1 page in-4. 20 juin [1933 ?].Concerne le projet de Demain, la France.- Petite carte autographe signée à André Sabatier. 1 page 1/2. 10 octobre [1933 ?].- L. A. S. 1 page in-4. 11 avril 1934. Cette lettre concerne la publication de Demain, la France, « ouvrage-programme » co-écrit avec Jean-Pierre Maxence et Robert Francis.