Combourg, 4 février [?] 1781 1/2 page in-16.
Reference : 34934
René-Auguste (1718-1786) et Jean-Baptiste (1759-1794) de Chateaubriand sont respectivement les père et frère aîné de l'écrivain François-René.
Librairie Michel Bouvier
M. Michel Bouvier
14, Rue Visconti
75006 Paris
France
+33 (0)1 46 34 64 53
Conditions de vente conformes aux usages et au règlement du SLAM et de la LILA. Nous respectons scrupuleusement l’ordre d’arrivée des commandes. Les prix indiqués sont nets, en euros, port et assurance en sus.
Paris, 5 novembre 1912. 1 feuillet sur papier en-tête (270 x 210 mm), signé à l'encre par Georges Méliès avec l'avis de paiement émis par la succursale américaine. Rare document signé par Mélès, sur un reçu de la manufacture de films pour les "Cinématographes G. Méliès, fabricant B[revet]é".
Le reçu signé de Georges Méliès, d'un montant de 370 francs, correspondent au paiement des droits dus sur les ventes à New York de deux films : A Son's Example et Ghost of Sulphur Mountain. Ces deux films western muets étaient sortis, l'un en juin, l'autre en octobre, tournés par Gaston Méliès, le frère de Georges, en Californie en début d'année. Ce dernier gère la "G. Méliès manufacturing & Cie " (GMMC), d'abord installée à Fort Lee, puis à Brookynn. Gaston Méliès y produira, à partir de 1909, pas moins de 240 films et en réalisera une quinzaine, dont les deux qui font l'objet des droits rétrocédés à la maison-mère de Paris. Georges Méliès, quant à lui, entre 1896 et 1912, aura réalisé 520 films dont il a été producteur, distributeur, scénariste, décorateur, metteur en scène et le plus souvent acteur principal ! La diffusion de leurs films aux Etats-Unis va assurer à leur société et à leur Théâtre Robert-Houdin des des revenus confortables, avant que la guerre ne vienne y mettre un coup d'arrêt fatal. La situation en 1919 changera la donne : face aux rouleaux compresseurs industriels et financiers américains, auxquels ils refuseront de s'associer afin de préserver leur indépendance et la poursuite d'un cinéma avant tout créatif et magique, les coûts explosent, et le public est moins présent. En 1923, poursuivis par des créanciers, ils doivent se séparer de la propriété familiale et d'une immense partie de leurs films, vendus ou détruits. Ruiné, Méliès est alors contraint d'habiter chez son fils et sa belle-fille et de reprendre le métier de vendeur de jouets à la gare Montparnasse.
Reçu …de Mr Vanier pour M. Verlaine pour 2 pièces de vers : Retraite, Visites…Les deux pièces de vers citées sur ce reçu font parties des Poèmes divers et datent doctobre 1893.Philomène Boudin dite Esther, fut, comme Eugénie Krantz, et alternativement avec elle, la compagne de Verlaine dans ses dernières années. Elle inspira au poète plusieurs recueils, en particulier Odes en son honneur.
Il sagit dun reçu pour la somme de 5 frs délivré à Eugénie Krantz pour ...3 pièces de Vers Bergeres [sic, pour Bergerades] Morale Palinodie...Verlaine avait rencontré Eugénie Krantz, ancienne artiste du Bal Bullier, en mai 1891. « Nini Mouton », tel était son surnom, inspira au poète 25 poèmes de son recueil Chansons pour elle. Cest à son domicile au 39 rue Descartes que le poète séteignit le 7 janvier 1896.La Librairie Léon Vanier est célèbre pour avoir édité les poètes symbolistes de la Bohème et les « Modernes » comme Verlaine, Rimbaud, Jules Laforgue, Jean Moréas, Gustave Kahn, Laurent Tailhade, Stéphane Mallarmé, Tristan Corbière, René Ghil, etc. Dès 1884, il commence à publier les ?uvres complètes de Verlaine, assurant à celui-ci des moyens de subsistance. Il sera léditeur exclusif de Paul Verlaine (à une exception près).
Mlle Krantz indique avoir : ...Reçu de monsieur Vanier la somme de Cinq francs pour propriété exclusive du poème Pâques (30 vers) quil publiera dans un volume intitulé Varia... Verlaine avait rencontré Eugénie Krantz, ancienne artiste du Bal Bullier, en mai 1891. « Nini Mouton », tel était son surnom, inspira au poète 25 poèmes de son recueil Chansons pour elle. Cest à son domicile au 39 rue Descartes (Paris, Ve) que le poète séteignit le 7 janvier 1896.
Reçu …de M Vanier la somme de Cinq francs pour 1 sonnet À Picard pour M. Verlaine...Écrit en juillet 1893, pendant le séjour du poète à lhôpital Broussais, le sonnet A Edmond Picard est publié dans la revue La Plume du 15 août de la même année. Edmond Picard est un écrivain belge avec qui Verlaine fut en relations à lépoque de sa tournée de conférences en Belgique.Philomène Boudin dite Esther, fut, comme Eugénie Krantz, et alternativement avec elle, la compagne de Verlaine dans ses dernières années. Elle inspira au poète plusieurs recueils, en particulier Odes en son honneur.