Paris : Charpentier et Fasquelle, 1898 In-8, (6)-120 pages. Demi-basane brune de l'époque, dos lisse orné.
Reference : 27484
Léger manque de basane en tête. Initiales "M. F." surmontées d'une étoile dorée en queue du dos. Mention de quatrième mille sur le titre.
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Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1897 1 volume in-4 (27,2 x 19 cm) broché de (6)-120 pages. Couverture illustrée d'une lithographie par Mucha (réduction de l'affiche originale de la pièce) tirée par l'imprimerie F. Champenois. Parfait exemplaire non coupé, jamais lu, très peu manipulé. Léger empoussiérage de la tranche inférieure. Exemplaire en grande partie non coupé. Edition originale. Un des rares 25 exemplaires imprimés sur papier du Japon avec double état de la couverture (également imprimée sur Japon) dont un premier état avant la lettre (également imprimé sur Japon).
C’est après le succès des Romanesques à la Comédie-Française que Sarah Bernhardt demande à Edmond Rostand de lui écrire une pièce. Cette pièce religieuse s’est jouée le Mercredi Saint, 14 avril 1897. Sarah Bernhardt, âgée de 53 ans, y crée le rôle-titre de la Samaritaine alias Photine. Sarah Bernhardt était la Directrice et la propriétaire du Théâtre de la Renaissance dans lequel la pièce fut jouée. La musique est de Gabriel Pierné. En Samarie, les ombres d’Abraham, Isaac et Jacob viennent annoncer la venue du Messie… Jésus demande alors aux habitants, persécutés à la fois par les Romains et les Juifs de Jérusalem, d’aimer ces gens et leur conte l’histoire du bon samaritain. La belle Photine, qui d’abord se moque de Jésus, tombe à genoux lorsque celui-ci se révèle et lui offre sa chanson d’amour, qu’il accepte. Tandis que Jésus explique à Photine comment se rendre digne du royaume de Dieu. Puis, Photine ameute la foule d’un marché, répétant des textes saints qu’elle n’a pourtant pas pu lire et supplie ses concitoyens de la suivre à la rencontre de Jésus. Buvant l’eau de la cruche oubliée par Photine, les disciples sont stupéfaits de la trouver délicieuse. La Jeune femme, conduisant toute la ville, dit comment, inspirée par Jésus, elle lui a conquis tous les cœurs. La pièce se découpe en trois tableaux. Premier tableau : le puits de Jacob. Les apôtres quittent Jésus pour se rendre à Sichem, afin d’acheter des vivres. Le Christ reste assis sur la margelle du puits de Jacob. Photine vient puiser de l’eau, son amphore sur l’épaule. Jésus lui demande à boire. Elle refuse parce qu’il est juif. S’engage un long dialogue tiré des Evangiles. Deuxième tableau : la Porte de Sichem. Pierre et les disciples tentent d’acheter des vivres mais ils sont raillés par les marchands. Les apôtres s’éloignent sous les huées. Ariel est inquiet de ne pas voir revenir Photine. Elle arrive transformée et s’exprime en citation. Elle convainc petit à petit la foule. Troisième tableau : Salvator Mundi. Jésus est sur la margelle du puits. Les apôtres s’étonnent de la discussion avec Photine. On entend alors la foule des Samaritains qui approche menée par Photine. Succédant à La Princesse lointaine (1895), La Samaritaine est le premier grand succès de Rostand, la même année que Cyrano de Bergerac (représenté pour la première fois le 28 décembre 1897 au théâtre parisien de la Porte Saint-Martin). Référence : Edmond Rostand, La Samaritaine, édition postfacée, établie et annotée par Philippe Bulinge, L’Harmattan, 2004. Philippe Bulinge, « L’héritage de La Samaritaine dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand ». ; Lire également Une trilogie d'Edmond Rostand : La Princesse lointaine, La Samaritaine, Cyrano de Bergerac par Jean Bourgeois Les Belles lettres | « L'information littéraire » 2008/2 Vol. 60 | pages 27 à 38. Très bel exemplaire broché du rarissime tirage de tête sur Japon à 25 exemplaires seulement, bien complet des deux couvertures ornées de la lithographie de Mucha, tel que paru.
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Paris, Lafitte, 1910, in-4°, 2 ff. + 108 p., richement illustré de planches en couleurs et d'illustrations dans le texte, typographie soignée, timbre rouge ‘Nico Blanc’ sur garde, belle reliure légèrement usée en demi-cuir noir, dos à 5 faux-nerfs décoré or (fleurs). Bel exemplaire.
Le frontispice n’a malheureusement pas été conservé.
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