Paris : Imprimerie Royale, 1843 In-8, (4)-256 pages. Demi-veau brun, dos lisse orné.
Reference : 27161
"Trois nouvelles insérées d'abord dans la Revue des Deux-Mondes". Cette édition, tirée à 1000 exemplaires, fut imprimée par ordre de la reine Amélie, pour être donnée en lots dans une loterie de bienfaisance." (Barbier III, 71.) Femme du Général François-Aimé-Frédéric Loyré d'Arbouville, l'auteure était réputée tant pour sa laideur que pour son esprit. Sainte-Beuve, dont elle fut une des deux grandes passions et qui lui dédia son Clou d'or, dit d'elle : "Elle avait de l'imagination ! Elle avait la foi et le génie !... Sa souffrance réelle était sa laideur : elle la recouvrait d'un voile éblouissant d'esprit, de bienveillance, d'agrément."
Librairie Michel Bouvier
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Paris, Imprimerie Royale, 1843. EDITION ORIGINALE, tirage limité à 100 exemplaires. Publié sans nom d'auteure, sous les auspices de la reine Marie-Amélie, pour une oeuvre de bienfaisance. In-8 de 256 pp. Cartonnage ivoire d'origine, filet doré et ornements bleu ciel encadrant les plats, dos lisse orné, lettres dorées. Etat correct, cartonnage frotté, un cahier décousu, des rousseurs.
Paris, Imprimerie Royale, 1843. in 8°, demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs, encadrement de filet à froid sur les plats, coins légèrement émoussés, rousseurs, ex-libris, envoi. (3)ff.-256 pp.
EDITION ORIGINALE. Le livre fut imprimé sur ordre de la reine Marie-Amélie et tiré à 100 exemplaires non mis dans le commerce (Vicaire I, 80 ; Escoffier, 1536). Bel envoi. Mme d’Arbouville (1810-1850) petite-fille de la comtesse d'Houdetot, épouse du général d’Arbouville, était aussi réputée pour sa laideur que pour son esprit. Sainte Beuve, qui échangea avec elle une vaste correspondance et qui lui dédia son Clou d'or témoigna : « Elle avait de l'imagination ! Elle avait la foi et le génie !... Sa souffrance réelle était sa laideur : elle la recouvrait d'un voile éblouissant d'esprit, de bienveillance, d'agrément. Elle avait une source naturelle et sincère, une source qu'on peut appeler créole de bonté, un trésor de sensibilité qu'elle avait placé à fonds perdus nulle part : cela se retrouvait et circulait dans les œuvres de sa composition et de sa fantaisie (...). »