Paris, 5 septembre 1787 2 pages in-4 sur un bifolium.
Reference : 25575
A propos de l'affaire Kersalaun. Thirioux de Crosne (1736-1794), qui fut le dernier lieutenant-général de la police de Paris, rend ici compte des mesures prises pour l'arrestation de Jean-Vincent Euzenou de Kersalâun (1753-1823), "colporteur de relations entre le parlement de Paris et le parlement de Bretagne". Refusant d'enregistrer l'important train de réformes fiscales voulues par le roi, le Parlement de Paris s'était en effet translaté à Troyes en août 1787. L'archevêque de Toulouse, Loménie de Brienne, contrôleur général des Finances, venait d'être nommé "principal ministre", soit chef du gouvernement."M. le baron de Breteuil m'a écrit hier que l'intention du roy étoit que le S. de Kersalaun fut arrêté, et ses papiers saisis, à Charenton dans le cas où il prendrait cette route ; j'ai en conséquence chargé un commissaire et un inspecteur de police de se transporter dans ce lieu avec ordre d'y attendre le S. de Kersaluan et de l'arrêter à son passage […]".
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