Paris, [1785-1790] In-4 oblong (347 x 425 mm) de 12 pl., demi-veau à coins, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre en long de maroquin rouge, tranches nues (reliure de l’époque).
Reference : CLL-853
"Suite complète de 12 planches gravées en taille-douce (302 x 365 mm à la cuvette) entre 1785 et 1790, célébrant des grands hommes et grandes femmes de l'Histoire de France. Chaque scène est incluse dans un encadrement rectangulaire orné au sommet d'un globe rayonnant, avec de part et d’autre le titre courant ""Tableaux des Français"" et en-dessous celui du sujet représenté. Au registre inférieur, sous le trait carré, 4 à 6 lignes d’un texte gravé d’explication. Interprétées en taille-douce d’après des dessins d’Antoine Borel (1743-1810) et de Clément-Pierre Marillier (1740-1808), ces compositions mettent en scène, en 6 pendants, à la manière de tableaux d’histoire, des personnages et événements du récit national. Dans l’ordre du recueil: Couronnement de Charlemagne par Jean Dambrun d’après Borel et Courage de Pépin par Jean-Louis Delignon d’après Marillier; Courtoisie du Chevalier Bayard par Antoine-François Hémery (IFF t.XI, n° 41) et Mort de Bayard par Claude-Nicolas Malapeau, les deux d’après Borel; Philippe Auguste [messe du dimanche matin] par Charles-Emmanuel Patas d’après Marillier et Bataille de Bouvines, à la pointe «gravé par [Jean-Jacques] Avril (IFF t.I, n° 126); Dévouement des Bourgeois de Calais par Dambrun (IFF t. V, n°301) et Rédition [sic] de la Ville de Calais par Pierre Adrien Le Beau, les deux d’après Marillier; Le Siège de Beauvais [Jeanne Hachette] par Avril d’après Marillier (IFF t.I, n° 127) et Siège d’Orléans 1429 par Gabriel Marchand d’après Borel; Serment de Henri IV par Patas et Henry IV et Catherine de Médicis par Dambrun, les deux d’après Borel (IFF t.V, n°302). Cette série s’inscrit dans l’efflorescence, sous le règne de LouisXVI, de sujets célébrant tant les actions de bravoure que les démonstrations de vertu, des grands hommes et grandes femmes de l’Histoire de France à la suite des commandes des sculptures et des peintures, passées par le comte d’Angiviller, Directeur des Bâtiments du Roi. Elle met en valeur le goût nouveau pour le Moyen Âge et la Renaissance, largement entretenu par la gravure dans les dernières décennies de l’Ancien Régime, qui annonce le succès du courant troubadour au début du XIXe siècle. Bon exemplaire en reliure de l'époque. De la bibliothèque de Parlieu l’aîné de Montpellier avec ex-libris. La planche du Siège d’Orléans a été contrecollée sur une feuille de papier fort avec décharge de colle visible dans les parties supérieures et inférieures de la gravure. Ces planches ont été initialement publiées à Paris, chez Vidal († 1801), au n°181 rue de la Harpe. Sur notre tirage, on devine encore au bas des feuilles une adresse effacée: ""Se vend à Paris chez Depeuille rue Franciade Section de Bon Conseil"", indiquant vraisemblablement un tirage immédiatement postérieur à 1795, date de suppression de cette subdivision administrative parisienne révolutionnaire. Reliure usagée."
Librairie Laurent Coulet
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Couverture rigide. Reliure toile de l'éditeur. 40 pages. 4 planches. Quelques rousseurs.
Livre. Deuxième édition. Octave Doin éditeur, 1886.
***. Non daté. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Lot de 7 timbres-poste illustrés, en couleurs. Dans une pochette.. . . . Classification : 0-Affiches Cinéma
"""""Sélection des Dernières Nouveautés"" Classification : 0-Affiches Cinéma"
1819 Paris, Panckouke, 1819 , in-folio, oblong,brochés, 1 carte + 2 ff. + planches signées Ambroise Tardieu / Ch. Normand, faibles rousseurs éparses, couvertures conservées. Route du Simplon / La révolte du Kaire / Bataille de Wagram / Passage du pont de Vienne / Bataille d' Austerlitz etc. etc. Recueil de tous les objets d'arts, arcs de triomphe, colonnes, bas-reliefs, routes, canaux, tableaux, statues, médailles, consacrés à célébrer les victoires des Français de 1792 à 1815. Cent planches en vingt-cinq livraisons. Les Monumens, arcs de triomphe, routes, canaux, sont décrits par Charles Dupin. Les tableaux, statues, médailles, par Voïard. Les combats de mer et tableaux de marine, par J.T. Parisot. Planches gravées sur cuivre au trait sous la direction d'Ambroise Tardieu (la plupart par C. Normand) d'après des tableaux de Gros, Vernet, Gérard, Girodet, etc. et des plans d'architectes comme Percier et Fontaine.D'après Barbier, le texte a été rédigé par J.-P. Voïart, qui signe d'ailleurs certaines notices.
paru par souscription,en vingt-cinq livraisons ?,rare condition avec le texte en regard,detail sur demande
Paris- idem de l'Imprimerie des sciences et des arts- Chez l'auteur [1801] - 1816 In-16° (164 x 103 mm), [1] f. - ii pp. - 152 pp - 180 pp., cartonnage à la Bradel, dos lisse orné de filets, tranches mouchetées (reliure de l'époque)
Rares catalogues des deux plus importants musées de la période post-révolutionnaire Deuxième édition comprenant 945 numéros (contre 944 numéros pour l'originale et 948 pour la 3e) de ce catalogue des tableaux des écoles française, flamande et italienne exposés dans la Grande Galerie du Musée du Louvre, alors connu sous la dénomination de Musée Central des Arts. Organisées alphabétiquement par nom de l'artiste, les notices comprennent une courte description et parfois quelques notes explicatives. La grande galerie, suite à des travaux entrepris par Jean-Arnaud Raymond en 1796, rouvrit ses portes en deux temps : le 7 avril 1799 rendit accessibles les collections de peintures françaises et flamandes ; le 14 juillet 1801, la galerie fut ouverte dans sa totalité, et accueillit une collection de tableaux italiens "moissonnés" lors des campagnes napoléoniennes et nouvellement restaurés. On notera que le musée, destiné en priorité à la formation des artistes, n'était alors ouvert au grand public que le dimanche. Suit une 12e édition du catalogue (576 numéros) du Musée des monuments français, avec les « observations » et « introduction » de la 10e édition. L'originale aurait paru l'année précédente. Une intéressante « Notice sur les costumes français et l'usage de la barbe » conclut l'ouvrage. Ouvert en 1795, ce musée parisien, hébergé dans l'ancien Couvent des Petits-Augustins, exposait les pièces architecturales, tombeaux et sculptures rescapés des destructions de la Révolution. Les collections, organisées par époque, furent bientôt complétées par la création des « jardins Élysée » où l'on pouvait contempler les sépultures des hommes illustres. Jouissant d'un immense succès auprès du public, le Musée, sous la direction du peintre Alexandre Lenoir, contribua à définir les notions de mémoire et de patrimoine ; Jules Michelet déclarait ainsi y avoir vécu l'émotion fondatrice de sa pensée historique. La suppression du musée fut prononcée par Louis XVIII en 1816 et ses pièces furent dispersées. Mouillure marginale angulaire restreinte ; Pour le 1er volume : Marquet de Vasselot, Répertoire des catalogues du Musée du Louvre (1793-1926), 115
Paris, Auber, Imprimé par Didot aîné, et terminé par Charles, an XIII - 1804 3 vol. in-folio, avec 224 planches gravées (dont 3 frontispices par Copia et Malapeau d'après Fragonard fils, 153 vues des événements révolutionnaires, deux tableaux - sur la valeur des assignats ; sur les nouvelles circonscriptions concordataires -, et 66 portraits à la manière noire par Le Vachez dans un encadrement gravé, copieusement légendés en bas), demi-chagrin maroquiné marine, dos lisses, pièces de titre cerise (J.-M. Durand). Rousseurs éparses au vol. II.
Édition "impériale" (presque définitive) de cette célèbre iconographie de la Révolution.Commencée en 1791 avec l'ultime version juste après le passage à l'Empire, elle fut refaite et retravaillée de façon complète. En effet, la complexité de cette série associant texte et images est considérable : à la parution initiale en livraisons de 2 gravures et 8 pages de légendes, s'est ajoutée la réfection du texte lors de la réédition de 1798, où il s'agissait de "dégager" les commentaires de "toute rouille révolutionnaire", à savoir des interprétations les plus extrêmes des événements relatés. Tourneux donne une idée (I, pp. 38-48) des modifications et variantes introduites, sans vouloir d'ailleurs se montrer exhaustif. Enfin, l'édition consulaire (1802), et l'édition impériale (1804, la nôtre) effectuèrent une dernière relecture rétrospective visant à la glorification de Bonaparte et de son oeuvre régénératrice après Brumaire. D'où des déplacements de gravures (prise de Malte, et conquête de l'Égypte placées avant la Fête de la liberté), et la modification (Napoléon Empereur des Français remplaçant Bonaparte Premier Consul) ou l'ajout de planches (Cambacéres, Lebrun, Talleyrand, Duhesme, Beurnonville et Macdonald ne se trouvent que dans cette édition).L'ensemble offre un prodigieux témoignage sur la façon dont les contemporains se représentaient les événements et les personnages de la Révolution, ainsi que sur les fluctuations du "politiquement correct" de l'époque, en fonction des régimes et des factions, avant même l'intervention des différentes "régulations" historiennes, libérales, contre-révolutionnaires, socialistes, etc. C'est que nombre de faits qui ont l'honneur d'un tableau complet (comme par exemple le bûcher de l'effigie de Pie VI devant le Palais-Royal en avril 1791) ont été oblitérés ultérieurement de la "mémoire" révolutionnaire, voire des attentions de l'historiographie. D'autres événements, qui furent l'objet d'une reconstruction a posteriori ne figurent en revanche pas (pensons à la "conjuration" de Babeuf). Si l'on veut savoir ce que l'on retenait à grand trait de la période 1789-1800, une fois les orages passés, cette collection offre le regard le plus intéressant.I. [2] ff. n. ch., vj pp., 36 pp. [Discours préliminaires], 272 pp., avec 78 planches hors texte, dont un frontispice (f. 265-266 déchiré en largeur).II. [2] ff. n. ch., pp. 273-580, avec 78 planches hors texte, dont un frontispice.III. [2] ff. n. ch., 27 pp., 12 pp., 9 pp., 32 pp., 9 pp., 22 pp., 12 pp., 8 pp., 4 pp. [texte des diverses constitutions de la France depuis 1791, du Concordat, du sénatus-consulte sur le Consulat à vie, de la table générale], avec un frontispice, un tableau des circonscriptions ecclésiastiques et 66 portraits hors texte (déchirure latérale au portrait de Carrier).Tourneux I, 283 (pour notre exemplaire) - cf. les numéros 280 et 282 (donne la collation la plus soignée des différents états de cette collection, et on doit toujours s'y référer). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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