Londres [en France], 1797 In-8 deVIII, 9-191 (verso bl.), demi-chagrin vert, dos à nerfs orné de filets à froid, tranches nues (reliure vers 1840).
Reference : CLL-719
"Contrefaçon parue l'année de l'originale de la plus extrême rareté. Cette édition, dit Monglond, est sans nul doute la contrefaçon française signalée par J. de Maistre au comte d'Avaray dans sa lettre de Turin du 6 septembre 1797 : […] ""Ce que je craignais est arrivé; on a réimprimé le livre sur la première édition. Toutes les fautes sont copiées scrupuleusement, et il y en a de nouvelles."" ""Maistre ? Un Sade blanc. Ou, si vous préférez, un Voltaire retourné et chauffé au rouge"" (Philippe Sollers). L'influence et la descendance de cet ouvrage dans l'histoire des idées seront immenses. Par une œuvre d'une portée saisissante, Joseph de Maistre annonce le malaise idéologique de la modernité en montrant la violence inscrite dès l'origine dans l'émancipation révolutionnaire. Son livre suscita l'admiration de Baudelaire, Proudhon, Valéry et Cioran. Bel exemplaire. Monglond, La France révolutionnaire et impériale, IV, 6-11."
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Rusand 13,5 x 21 Lyon 1834 Reliés en un volume in-8°, reliure demi-basane du XIXe, dos à quatre nerfs ornés de filets et de trois petits fleurons, pièce de titre et de tomaison de cuir vert, titre doré, tranches jaspées, signet : Considérations sur la France, 1834, Lyon, Rusand, VIII-228 p. Essai sur le principe générateur des constitutions politiques, Lyon, Pélagaud et Lesne (ancienne maison Rusand), 1838, XVI-91 p. Lettres à un gentilhomme russe sur l'inquisition espagnole, Lyon, Pélagaud, Lesne et Crozet, 1837, VI-183 p. La première édition des Considérations date de 1796-1797 (Lausanne-Londres). Notre édition, la onzième, dont la préface critique "les augmentations et les retranchements de l'édition de 1814 qui n'entraient pas dans les vues" de l'auteur, est précédée du texte d'une lettre envoyée en 1814 au comte Joseph de Maistre (1753 -1821) par un gentilhomme russe. "L'Essai" est la quatrième édition. Les Lettres à un gentilhomme russe sur l'inquisition espagnole est la deuxième édition. La première date de 1822. Reliure légèrement frottée, quelques rousseurs intérieures. Bon exemplaire. Signature du relieur lyonnais Bruyère au bas du dos. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre
Lyon-paris, J-b pélagaud imprimeur libraire , 1861; in-8, 220-91-202-183 pp., cartonnage de l'éditeur. Considérations sur la France/ essai sur le principe générateur des constitutions politiques et des autres institutions humaines / sur les délais de la justice divine dans la punition des coupables/ lettres a un gentilhomme russe sur l'inquisition espagnole en 1 seul volume tampons sur page de titre , demi cuir vert avec trace d'étiquette en bas du dos.
Considérations sur la France/ essai sur le principe générateur des constitutions politiques et des autres institutions humaines / sur les délais de la justice divine dans la punition des coupables/ lettres a un gentilhomme russe sur l'inquisition espagnole en 1 seul volume tampons sur page de titre , demi cuir vert avec trace d'étiquette en bas du dos.
2 livres reliés ensemble. XII. 220 pages. + 2 feuillets. XVI. 91 pages. (13x21cm). Demi-percaline. Coins émoussés. Frottements. Rousseurs éparses à l'intérieur. Petits trous de ver à la marge intérieure sans perte de texte. Exemplaire solide en bon état. Dans "Considérations sur la France" de Maistre décrit la monarchie comme un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire : un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable. L'"Essai sur le principe générateur des constitutions politiques" est connu pour ses critiques au texte de la Charte de 1814 et pour le mauvais accueil de la part de Louis XVIII.
2 livres reliés ensemble: 1) VIIJ. 350 pages. 2) VIIJ. 228 pages. (13x21cm). Demi-basane. Dos lisse orné. Tranches marbrées. Déchirures aux plats. Frottements. Taches. Une charnière partiellement fendue. Rousseurs importantes à l'intérieur. Sinon exemplaire solide. Réunion de deux ouvrages par Joseph de Maistre, ancien ministre plénipotentiaire de S. M. le Roi de Sardaigne. Ministre d'état, Régent de la grande chancellerie, Membre de l'Académie Royale des Sciences de Turin, Chevalier Grand'Croix de l'Ordre religieux et militaire de Saint-Maurice et de Saint-Lazare. Nouvelle édition de ce qui avait été initialement prévu comme cinquième partie de l'ouvrage "Du Pape", "De l'Eglise gallicane" entendait combattre les privilèges et l'autonomie que s'était arrogés l'Eglise de France. Dans "Considérations sur la France", de Maistre décrit la monarchie comme un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire : un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable.
Garnier, 1980, in-8°, 135 pp, introduction, notes et bibliographie par Jean Tulard, broché, bon état (Coll. Les Classiques de la Politique)
"La republication des Considérations sur la France se défend d'elle-même, ne serait-ce que par l'écho rencontré par l'ouvrage après la chute de l'empereur (1814). Ce texte fit figure de prophétie tant le scénario de la Restauration se conformait aux prévisions de de Maistre. Ce n'était pas là son seul intérêt, et cette analyse, à chaud, de la Révolution doit être replacée dans la liste des grandes historiographies révolutionnaires, dont son providentialisme par trop passionnel semble l'avoir écartée. Cette réédition s'assortit d'une préface, véritable essai qui parvient à brosser une fresque intellectuelle tout en cernant les contours spécifiques de l'oeuvre ; de notices biographiques et bibliographiques qui guident le lecteur en quête d'informations ; de notes qui savent garder la bonne mesure entre l'érudition et la vulgarisation ; d'un choix de variantes qui renseigne sur le travail de la pensée sans alourdir le texte. Des documents divers, lettres, témoignages etc., joints en annexe contribuent à cet éclairage historique qui semble être le souci majeur de la collection." (Françoise Gaillard, Romantisme, 1982)