Londres, 1767 In-8 de (6) ff., XII-408 pp., veau marbré, triple filet doré en encadrement sur les plats, fleurons d'angle dorés, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque).
Reference : CLL-459
"Édition originale de ce second prix au concours - proposé par Turgot - par la Société d'Agriculture de Limoges, en 1767. La question concernait l'effet des impôts indirects sur les biens-fonds. ""Graslin, réfute dans cet essai la conception physiocratique de la richesse, de la production et de l'impôt. Au lieu de la productivité exclusive de la terre, il pose celle de tout travail humain. Celui-ci est le facteur principal de la richesse, donc l'industrie, les arts, le commerce sont productifs et doivent supporter l'impôt. La terre seule ne pourrait suffire"" (Leblanc). Receveur général des fermes à Nantes, Jean-Joseph-Louis Graslin (1728-1790) joue un rôle essentiel dans l'urbanisme de la ville en créant un nouveau quartier, autour d'un théâtre. Très bel exemplaire en veau de l'époque. Étiquette imprimée de libraire contrecollée au verso de la page de garde en regard du titre : ""On trouvera des Exemplaires à Paris, chez Guillyn, Libraire, Quai des Augustins. Et à Nantes chez Veuve Vatar, & Fils"". Marque d'appartenance manuscrite à l'encre brune au titre : ""M. de Fresquet"". I.N.E.D., 2126. - Kress, 6442. - Leblanc, 139."
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Londres, et se trouve à Paris et à Nantes, chez Guillyn, et chez la veuve Vatar, 1767 in-8, [6] ff. n. ch. (titre, dédicace à la Société royale d'agriculture de Tours, en caractères de civilité), xij-408 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, encadrement de simple filet à froid sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Coiffes restaurées.
Edition originale. Cette contribution fut composée pour concourir à la question posée en 1767 par la Société royale d'agriculture de Limoges (dont Turgot était le président) : Démontrer et apprécier l'effet de l'impôt indirect sur les revenus des propriétaires de biens-fonds. Le mémoire de Graslin (1728-1790), receveur général des fermes à Nantes, n'obtint qu'une mention honorable, le prix lui-même ayant été attribué à la dissertation de Saint-Péravy. Graslin décida cependant de faire publier l'ouvrage, qui forme une critique des idées physiocratiques de Quesnay, Turgot, Gournay, sur l'agriculture comme source essentielle de richesses. Graslin montre au contraire que c'est le travail en soi qui est source de richesses, et que cela s'applique certes aux produits du sol, mais aussi à ceux de l'industrie et du commerce, ce qui est une idée neuve alors, et anticipe sur les vues exprimées par Adam Smith en 1776. Ses conceptions sur l'impôt, le développement des villes sont également anticipatrices. Evidemment, cela lui valut une mauvaise controverse avec l'abbé Baudeau, qui défendait aveuglément les conceptions physiocratiques, quelles qu'elles fussent et aussi contestables apparussent-elles. INED 2126.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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A Londres (Paris), , 1767. In-8 de (12)-XII-408 pp., demi-basane havane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale rare.« L’Essai analytique sur la richesse et sur l’impôt est à la fois une des plus brillantes critiques de la physiocratie et la synthèse d’une pensée systémique qui annonce l’économie politique sensualiste de la fin de l’Ancien Régime. L’auteur, qui raisonne en termes de besoins et d’utilité, décrit une économie d’échange généralisée dans laquelle les prix des biens et des facteurs sont déterminés par les offres et les demandes qui s’expriment sur leurs marchés respectifs. Refusant les logiques de circuit et de surproduit propres à Quesnay et ses disciples, Graslin définit un «équilibre» qui n’est pas sans rapport avec celui de la théorie contemporaine, mais dont les conditions de réalisation – poids des inégalités et formes de l’imposition – en font un concept normatif plus fort » (Arnaud Orain, Equilibre et fiscalité au Siècle des lumières). Bel exemplaire.Kress, 4142 ; Goldsmiths, 10266 ; Einaudi, 2683 ; INED, 2126 ; Higgs, 4142.