Sans lieu, 1748 3 parties en un volume in-12 de (16) ff., 1-122 pp., (2) ff., 123-386 pp., (2) ff., 387-548 pp., maroquin rouge, triple filet d'encadrement sur les plats, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, filet doré sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque).
Reference : CLL-226
Cinquième des seize éditions parues l'année de l'originale. Toutes ont été répertoriées par l'universitaire autrichien Martin Anton Müller. Frontispice, 3 vignettes aux 3 titres de chapitreset 3 en-têtes, le tout gravé en taille-douce. François-Vincent Toussaint, qui signe l'épître dédicatoire: Panage, transposition en grec de son nom, figura parmi les premiers rédacteurs de l'Encyclopédie où se retrouvent, d'ailleurs, des fragments du présent ouvrage. Les Mœurs causa à sa sortie un scandale retentissant, paraissant épingler sans les nommer certains personnages de haut rang, dont la reine Marie Leszczynska. Scandale mais aussi immense succès, l'ouvrage n'en restera pas moins un embarras pour son auteur jusqu'à la fin de sa vie: il livrera d'ailleurs des Éclaircissements sur les mœurs qui s'apparentent à une rétractation. Bon exemplaire en maroquin du temps. Néanmoins, petit début de fente à un mors et brunissures à la reliure.
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, s.d.. 2 ouvrages in-16 (7,3 x 13,3 cm). Reliés en un volume veau brun, dos à nerfs, caissons ornés, pièce de titre, tranches jaspées.
Les Mœurs des Israélites ou l'on voit le modele d'une politique simple & sincere pour le gouvernement des Etats & de la reforme des mœurs... Cinquième édition Corrigée & augmentée. Bruxelles, Frics, 1700 ; 4ff.n.ch- 205 pages. - L'agriculture en Terre Sainte ; les arts et métiers ; les habits ; la nourriture ; les plaisirs ; l'administration ; la guerre ; sectes et superstitions ; etc. [suivi, du même :] Les Mœurs des Chrétiens. Bruxelles et Liège, Jean Broncart, s.d. (privilège 1686) ; 4ff.n.ch.- 250 pages. Ces deux études sociales ont été souvent réimprimées ensemble aux XVIII° et jusqu'au XIX° siècle. Claude Fleury fut le précepteur des Ducs de Bourgogne, de Berry et d'Anjou, ainsi que le confesseur du jeune Louis XV. - Accrocs aux coiffes, coins légèrement choqués.
Lausanne, Urs, 2002. Petit in-12, pleine percaline titrée or. Illustré à toutes pages et en deux tons par Urs.
Citations essentiellement consacrées aux femmes, plus ou moins politiquement correctes :-) Fort peu courant ! * La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
Précieux exemplaire de la bibliothèque Robert Hoe avec ex-libris, à fort belles marges. Paris, Chez Estienne Michallet, 1688. Avec Privilege de Sa Majesté.In-12 de (30) ff., 308 pp. et (1) f. de privilège. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, mors supérieur légèrement frotté, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée de Cuzin.159 x 89 mm.
Troisième édition originale avec cartons des « Caractères de La Bruyère » (1646-1696), la plus rare de toutes.« Cette troisième édition est fort rare dans ses deux conditions : premier et second état », mentionne Tchemerzine, III, p. 797.« Cette troisième édition est une des plus rares de la série » mentionne Brunet (Supplément I, 731).C’est à proprement parler la troisième édition originale avec cartons ainsi que nous allons achever de le démontrer. Page 123, ligne 11, on a imprimé : « et de venir au niveau d’un fat », au lieu de « et venir ». Page 124, ligne 14, on trouve cette leçon : « et a ne rien faire », au lieu de « et ne rien faire », version donnée précédemment. La page 259 porte ce texte : « n’en attendre rien », qui est définitivement fixé.Voici encore d’autres corrections particulières à cette édition : page 126, ligne 15, on a corrigé « et qu’on luy donne », au lieu de « et que l’on luy donne ». Page 139, ligne 16, on a mis : « Je ne comprends pas », au lieu de « Je ne comprends point ». Page 227, ligne 15, on a imprimé « et on est sensiblement touché », au lieu de « et l’on est sensiblement touché ». Page 229, lignes 23 et 24, on lit « Le sentiment des injures et de le conserver », au lieu de « les sentiments des injures et de les conserver ». Page 175, lignes 2 et 3, on a imprimé « et sur de vaines sciences », au lieu de « et de vaines sciences ». Page 205, lignes 8-9, on lit « sans autre science ny autre règle », au lieu de « sans D’autre science ny D’autre règle », qu’on lisait dans l’édition précédente. » (Rochebilière, n°612 et 613).Le libraire Michallet obtint, le 8 octobre 1687, un privilège pour l'ouvrage intitulé « Les caractères de Théophraste traduits du grec, avec les Caractères ou les Mœurs de ce siècle ».Le livre fut mis en vente au commencement de janvier 1688 ; il n'était pas signé. La curiosité qu'éveillait alors tout écrit de morale et que stimulait encore le côté précis et satirique de celui-ci, entraîna le succès immédiat : durant la même année, trois éditions se succédèrent, non compris celle de Bruxelles et celle de Lyon. Pourtant les Caractères ou les Mœurs de ce siècle ne contenaient à cette date que 420 réflexions ou portraits ; mais dans la 4ème édition (1689) furent insérées environ 350 remarques nouvelles. Et d'année en année le volume grossit ; la 5 édition, imprimée en 1690, portait à 923 le nombre total des réflexions ; la 6è (1691) et la 7è (1691) à plus d'un millier ; la 8è (1694) à 1 120. La Bruyère eut, semble-t-il, le temps de revoir les épreuves de la 9è édition qui parut en 1696 : mais il n'y ajouta pas de pensées nouvelles, peut-être parce qu'à cette époque son esprit s'était tourné dans une autre direction et qu'il préparait des Dialogues sur le quiétisme.« Avec ‘Les Caractères’ ce sont bien des passions communes et des types généraux que La Bruyère vise, mais toujours pris dans l’instant de leur manifestation et dans le cadre d’une société particulière : non l’homme abstrait, mais le courtisan, la grande dame, le magistrat, le financier, le prédicateur du siècle de Louis XIV sur le commencement de son déclin classant ainsi les individus suivant une géographie morale immuable, mais dramatisée par un pessimisme d’origine augustinienne. Il n’a certes pas songé à donner un témoignage historique quoiqu’on devine à travers ses tableaux de mœurs cette domination croissante de l’argent qui était en train de faire craquer les cadres et les traditions de l’ancienne société. Mais le réalisme concret et, pourrait-on dire, photographique de La Bruyère, si bien servi par un style agile et incisif, marque à lui seul une transition entre les grands classiques et le XVIIIe siècle : il nous mène finalement plus près de Montesquieu et de Voltaire que de Molière. »« Toute la réputation de La Bruyère est fondée sur un seul ouvrage, Les Caractères. Ils étaient originaux après les Maximes de La Rochefoucauld et les Pensées de Pascal ; mais ils le devinrent davantage avec les éditions successives qui en accusèrent les traits nouveaux. Lui-même, dans son Discours sur Théophraste, a tâché de définir cette nouveauté ; mais il a été incomplet par modestie ou par prudence. L'originalité des Caractères paraît à la fois négative et positive : le livre de La Bruyère renonce aux mérites exceptionnels des Maximes et des Pensées, tout en attestant d'autres qualités psychologiques ; il ajoute à leurs analyses ou à leurs synthèses un tableau des mœurs contemporaines, dont ni l’un ni l’autre écrivain ne s’étaient souciés. L’intention proprement apologétique est absente des seize chapitres qui le composent, en dépit de celui des Esprits forts : si le chrétien La Bruyère ne dissimule pas ses idées religieuses, s’il s’efforce même de réfuter certains arguments des libertins, son dessein est plus limité que le dessein de Pascal. Pareillement, l’esprit de système qui portait La Rochefoucauld à ramener toutes les actions, et même toutes les vertus humaines, au mobile, apparent ou caché, de l’amour-propre, n’est plus le sien. Non pas qu’il conteste la prédominance de cet amour-propre ; mais il est moins curieux d’unité que de variété, de vigueur que de nuances. On aperçoit fréquemment chez lui des réminiscences de La Rochefoucauld et de Pascal, surtout dans les chapitres d’une portée générale ; ces réminiscences, en affaiblissant le texte du devancier, le précisent et le corrigent presque toujours, l’enrichissent parfois de particularités intéressantes. Et La Bruyère y joint des réflexions fines, mélancoliques ou attendries que nous chercherions vainement dans les Maximes ou dans les Pensées. Est-ce Pascal, est-ce La Rochefoucauld, qui aurait écrit : « C’est une vengeance douce à celui qui aime beaucoup de faire, par son procédé, d’une personne ingrate une très ingrate » (Du cœur, 19), ou bien : « Etre avec des gens qu’on aime cela suffit ; rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses indifférentes, mais auprès d’eux, tout est égal » (Ibid., 23), ou encore : « Il devrait y avoir dans le cœur des sommes inépuisables pour de certaines pertes » (Ibid. 35) ? Devant des phrases de ce genre et d’autres que contient le chapitre de l’Homme ( 80, 82), nous avons l’impression de pénétrer dans une âme délicatement triste, et même d’en recevoir une discrète confidence. Le pessimisme classique, dont la croyance au péché originel fut la base religieuse, subsiste dans les Caractères, mais moins absolu, conscient de notre faiblesse plutôt que de notre perversité, détendu sous l’influence passagère de Montaigne et sous celle, plus constante, d’un tempérament assoupli et d’une intelligence peu systématique. »De nombreux bibliophiles ont essayé en vain de réunir les neuf éditions originales des Caractères de La Bruyère, la plupart du temps sans succès devant la difficulté d’obtenir cette troisième édition originale, « fort rare » selon Tchemerzine, « une des plus rares de la série » selon le supplément de Brunet.Précieux exemplaire de la bibliothèque Robert Hoe avec ex-libris, à fort belles marges (Hauteur : 159 mm contre 158 mm pour l’exemplaire Rochebilière (n°613)).
Reference : 9195
Kunstmuseum Luzern, 1974. In-4, broché sous couverture illustrée, non paginé. Urs Lüthi, Jean-Christophe Ammann - Bio/Bibliographie - Urs Lüthi, Rainer Michael Mason.
Avec 74 planches en noir à pleine page.Textes en allemand, à l'exception de celui de Rainer Michael Mason (en français). --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
A Paris, chez Ladvocat, 1825 2 vol. in-12, XIX-279 pp. et 286 pp., 2 gravures d'Achille Devéria en frontispice, 18 vignettes en cul-de-lampe, demi-veau cerise, dos lisse, filets dorés (rel. de l'époque). Rousseurs. Ex-libris De Caieu de Vadicourt. Abbeville. Bon exemplaire.
Entré dans l'administration, Ymbert s'éleva à des emplois importants au ministère de la guerre et devint maître des requêtes. Son œuvre littéraire se compose essentiellement de vaudevilles qui obtinrent des succès de bon aloi, à l'instar du Solliciteur ou l'Art d'obtenir des places. Les Mœurs administratives offrent une série de tableaux de mœurs, sous forme de lettres, dans le genre de ceux que les Hermites avaient alors mis à la mode. Mais cet ouvrage est surtout un des premiers livres qui décrit le fonctionnement de l'administration française.La présente édition s'orne de 2 eaux-fortes d'après Devéria. Quérard, X, 553. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT