Paris, Gauthier-Villars, 1922. petit in-8, 281pp.-1f.- quelques illustrations. Broché. (Collection des Mises au point).
Reference : 25010
Procédés contemporains ; microphotographie ; stéréophotographie ; la photographie de l'invisible, céleste... - Brochage fragile.
Librairie Devaux
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Joubert 1881 approx.
Etat moyen Petit format
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">"Et s'il est arrivé que cette image est belle, de quel nom l'appellerons- nous ? Dirons-nous que ce n'est pas là une oeuvre d'art, parce que le vocabulaire la nomme photographie au lieu de la qualifier fusain, lithographie ou sanguine, et parce qu'au lieu de tenir entre ses doigts un petit morceau de bois carbonisé, l'artiste a en quelque sorte manié un rayon de soleil ? " Critique d'art célèbre, Robert de la Sizeranne (1866-1932) a publié ses articles dès 1893 dans La Revue des deux mondes.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Comme historien de l'art, il s'est particulièrement intéressé à la peinture anglaise du XIXe siècle dont il devint un spécialiste reconnu. Il fit également connaître Ruskin au public français en supervisant la traduction de ses écrits. Les textes de Robert de la Sizeranne sur la photographie ont contribué au développement d'une interrogation sur sa qualité d'oeuvre d'art. Jusqu'en 1880 la photographie jouit d'une indétermination de fonction.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Comment évaluer ses qualités et ses défauts ? Si la peinture ne doit pas copier le réalisme photographique, la photographie, quant à elle, peut-elle à l'inverse "s'artistiser" ? C'est la question que développera le mouvement pictorialiste qui ambitionne d'instaurer la légitimité artistique de la photographie en la rapprochant du fusain, de la lithographie ou de la sanguine... Le pictorialisme n'eut qu'une existence assez brève (1890-1914), mais il traduisit le vif questionnement qui tournait autour du statut de la photographie.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Sizeranne sut pointer que son destin n'était pas entièrement captif de son dispositif. Chaque cliché, par essence singulier, disposait de ses propres ressources et témoignait de la place décisive du geste de l'artiste dans sa production.</span> Paris, 2023 Manucius 130 p., nombreuses photographies en N&B, broché. 15 x 19,5
Neuf
[Jean-Michel Folon] - [Montand, Yves] - [Resnais, Alain] - Folon, Jean-Michel (1934-2005)
Reference : 3489
20,2 x 25 cm (image et feuille). Tirage gélatino-argentique d'époque sur papier agfa sans autre mention qu'un "F" suivi d'un numéro.
Nous pouvons assurer avec certitude que cette photographie est de Folon (qui n'a apposé son cachet qu'à de très rares tirages) puisque nous en avons vu le négatif et la planche contact. Il est à noter que Folon est cité lors d'un dialogue du film, que nous restranscrivons ici : "On prépare un livre sur les villes, sur toutes les villes du monde... enfin, sur la manière dont la ville parle avec ses habitants et comment les gens dans la rue lui répondent... comment ça devient un langage... c'est compliqué à dire, mais en images c'est tout simple... Tu verras : on prend des photos des villes et on mélange avec des dessins de Folon et Topor. C'est moi qui ai fait la maquettte avec Agnès. Bill s'en va au Brésil, alors on fait tout de suite le premier choix des photos avant son départ" (scène vers 41'30''). Des tirages photographiques de lui apparaissent également dans le film (voir référence 3483). Resnais avait montré en 1965 à Jogre Semprun, l'auteur du scénario, des dessins de Folon figurant des flèches, et Semprun avait intégré Folon dans le scénario (cf. sa préface à "Folon, aquarelles, gravures et affiches", 1982). Tirage rare et cliché probablement inconnu. Bel état. Très bon
[Jean-Michel Folon] - [Montand, Yves] - [Resnais, Alain] - Folon, Jean-Michel (1934-2005)
Reference : 3475
(1966)
1966 aucune reliure 25 x 19 cm (image et feuille). Tirage gélatino-argentique d'époque (1965, année du tournage du film) sur papier agfa sans autre mention qu'un "F" suivi d'un numéro.
Nous pouvons assurer avec certitude que cette photographie est de Folon (qui n'a apposé son cachet qu'à de très rares tirages) puisque nous en avons vu le négatif et la planche contact. Le cliché est pris lors du tournage de la scène d'extérieur qui figure vers la minute 79 du film. Il est à noter que Folon est cité lors d'un dialogue du film, que nous restranscrivons ici : "On prépare un livre sur les villes, sur toutes les villes du monde... enfin, sur la manière dont la ville parle avec ses habitants et comment les gens dans la rue lui répondent... comment ça devient un langage... c'est compliqué à dire, mais en images c'est tout simple... Tu verras : on prend des photos des villes et on mélange avec des dessins de Folon et Topor. C'est moi qui ai fait la maquettte avec Agnès. Bill s'en va au Brésil, alors on fait tout de suite le premier choix des photos avant son départ" (scène vers 41'30''). Des tirages photographiques de lui apparaissent également dans le film (voir référence 3483). Resnais avait montré en 1965 à Jogre Semprun, l'auteur du scénario, des dessins de Folon figurant des flèches, et Semprun avait intégré Folon dans le scénario (cf. sa préface à "Folon, aquarelles, gravures et affiches", 1982). Tirage rare et cliché probablement inconnu. Bel état. Très bon