Paris, Maradan, 1802 ; in-12 de 155 pp, reliure de l'époque demi-maroquin vert à coins, roulette dorée, dos lisse orné de faux nerfs et de fleurons, tranches marbrées.
Reference : 847
Édition originale rare. L'auteur, peut-être fille de Louis XV, maîtresse de Talleyrand et grand-mère du duc de Morny, fut l'une des femmes de lettres en renom au début du XIXe siècle. Bel exemplaire. Ex-libris héraldique de Lady Elizabeth Whitbread, épouse d'un important membre de la chambre des Communes.
Anne Lamort Livres Anciens
Mme Anne Lamort
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Hyères. Villa Noailles, 2018. Fort volume in-4 de 340 pages, reliure pleine toile éditeur. Ouvrage initié par J.-P. Blanc. Plusieurs textes. Très importante et très belle iconographie : photos, architecture, reproductions de peintures et de sculptures, etc. E.O.
Paris, Maradan Impr. de Crapelet, Paris, Maradan Impr. de Crapeletan X - 1802 ; in-12, cartonnage bradel papier marbré vert, pièce brune, non rogné. (Goy et Vilaine) 155 pp.ÉDITION ORIGINALE du troisième roman de l’auteur, publié l’année où Madame de Flahaut, femme aux principes quelque peu instables, épouse le riche aristocrate portugais José Maria de Souza, ambassadeur du Portugal à Paris. “Dans cette charmante nouvelle, l’auteur semble avoir voulu imiter la manière de Sterne” dit Girault de St. Fargeau dans Revue des romans II, p. 317. C’est le journal de Charles Lenox, relatant ses pensées secrètes, ses actions. Orphelin de sa mère, il vit à la campagne avec son père. Ils font connaissance avec un seigneur du voisinage, lord Seymour, et ses trois filles. L’aînée aime les chevaux et la chasse, la seconde, élevée par un tante riche, fait la spirituelle et la savante. Charles devient amoureux de Marie, la plus jeune, la plus discrète. Il l’épouse après quelques incidents causés par la résistance de la famille et par une jalousie d’amant. “Aimable et bonne Marie, tu as vaincu mes préventions, détruit ma susceptibilité, calmé ma jalouse inquiétude ; je voulais te dominer, ta douceur m’a soumis.” Avec cet aveu s’achève le journal de Charles. Exemplaire finement relié à toutes marges, qq. mouillures marginales. Sur un plat de la couv. muette conservé, ex-libris manuscrit : Mde De Ste Colombe, née Courais.
[Charpentier] - SOUZA, Madame de ; [ DE SOUZA Comtesse de FLAHAULT DE LA BILLARDERIE, Adélaïde ]
Reference : 64646
(1840)
Nouvelle édition, précédée d'une Notice sur l'Auteur et ses Ouvrages par M. Sainte-Beuve, 1 vol. in-12 reliure plein maroquin rouge, dos ) 5 nerfs dorés richement orné, filets dorés d'encadrement et riche décor aux petits fers en plats, double filet doré en plats, chasses richement ornées, toutes tranches dorées, reliure signée de Thompson, Charpentier, Paris, 1840, 2 ff., XIX-477 pp. et 1 f. n. ch.
Superbe exemplaire relié par Thompson, enrichi d'un billet autographe signé de l'auteur : "attendez moi encore quatre ou cinq jours monsieur et je vous arrive triomphante. mais je n'oublierai jamais toutes vos complaisances et obligeances pour moi soyez-en bien persuadé". La mère d'Adélaïde de Souza aurait été un maîtresse de Louis XV ; ayant tôt perdu ses parents, Adélaïde de Souza (1761-1836) fait ses études au couvent et épouse à sa sortie le comte Charles-François de Flahaut de la Billarderie. Elle réside alors au Louvre et commence à y écrire "Adèle de Sénange", roman d'une jeune fille mariée à un homme beaucoup plus âgée qu'elle. Adélaïde sera pendant dix ans la maîtresse du jeune Talleyrand, de 1783 à 1792, et son salon accueillera bien des personnalités du temps. Au début de la Terreur, elle s'enfuit en Angleterre, alors que son mari le comte de Flahault est guillotiné après s'être rendu lui-même au Tribunal révolutionnaire pour épargner son avocat qui avait permis son évasion. Pour vivre en exil et pourvoir à l'éducation de son fils Charles (dont la paternité est généralement attribuée à Talleyrand), elle publie "Adèle de Sénange" qui connaît un grand succès. Rentrée en France en 1797 grâce à Talleyrand, elle épouse en 1802 un riche veuf portugais, José Maria de Sousa. Elle fréquente les salons et favorise la liaison de son fils Charles avec Hortense de Beauharnais, dont naîtra Charles de Morny. A la fin de sa vie, elle se consacrera à l'éducation de son petit-fils, future éminence grise de Napoléon III. Bel exemplaire (la notice sur Madame de Souza a été placé par erreur entre le premier et le second cahier, qq.rouss., parfait état par ailleurs). Vicaire,VII, 637, ; Fléty, 168
1995 1995. Charles P. Marie: De Bergson à Bachelard essai de poétique essentialiste/ 1995 . Charles P. Marie: De Bergson à Bachelard essai de poétique essentialiste/ 1995
Bon état
LUCAS (Charles) - Recueil provenant de la bibliothèque personnelle de Charles Lucas
Reference : 37107
Ensemble de 62 pièces reliées en 4 volumes in-8°, 3 de demi-chagrin vert, dos à nerfs et un de demi-maroquin vert, dos lisse orné d'un décor romantique doré (reliures de lépoque).
Précieux recueil de 62 pièces (dont 15 en double), composé en partie de ses propres uvres, constitué par Charles Lucas pour sa bibliothèque personnelle. Chaque volume est précédé d'un index de sa main.Charles Lucas (1803-1899) est l'homme "qui, sans conteste, pendant le XIXe siècle, a le mieux incarné les ambitions et les ambiguïtés de la réforme pénitentiaire (...) et a fondé la Science des prisons" (J.G. Petit).Il personnifia le libéralisme pénal de la Restauration, jetant les bases d'un système pénitentiaire qui récusait l'emprisonnement perpétuel. Guizot le nomma inspecteur des prisons dès le changement de régime, en 1830. Il demeura trente-cinq ans à ce poste.À partir de 1830, l'engouement pour l'amélioration du système pénitentiaire suscita des centaines d'ouvrages. Charles Lucas se constitua une très riche bibliothèque spécialisée, augmentée des nombreuses brochures que l'inspecteur général des prisons recevait. On trouve ici une importante réunion de 21 plaquettes traitant de la colonie agricole du Val d'Yèvre qu'il avait fondée, en 1841, pour recevoir des jeunes délinquants. Après avoir acheté 140 ha de marais au Val dYèvre près de Bourges, Charles Lucas soumit son projet au ministère de lIntérieur qui ne le retint pas. En 1846, il décida de se lancer personnellement dans "laventure". La construction coûta 450.000 francs et lEtat alloua 80 centimes par jour et par colon qui furent transférés de la prison de Fontevraud dès 1847 : 100 en 1850 puis 400 en 1860. En 1865, Charles Lucas devenu aveugle fut remplacé par son fils docteur en droit. En 1872, la colonie fut louée, puis acquise par lEtat et "nationalisée". La loi de 1912 sur les tribunaux pour enfants entraîna une réduction progressive des effectifs jusquen 1924 pour le Val dYèvre ferma définitivement.
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