Paris, Mercure de France, 1904 ; in-12 de [1] f., 207 pp., [1] f., vélin ivoire à la Bradel, lyre et fleurs dessinées au centre des plats, dos orné d'un personnage à l'antique, auteur et titre calligraphiés, tête dorée, non rogné, couverture et dos (Édouard Agrenier 1923).
Reference : 597
Édition originale du premier recueil de Louis Le Cardonnel, écrivain errant, entièrement consumé par la poésie et le mysticisme. Il « avait réalisé cette union difficile du Poète et du Prêtre, tous deux consolateurs et tous deux inspirés » (Talvart). Un des 19 exemplaires de tête sur Hollande (n°9), après 3 Chine et 5 Japon, celui-ci enrichi d’un très bel envoi autographe signé à Paul Margueritte, « au pénétrant conteur, au romancier épique, mais surtout au frère d'âme, à qui je dois tant d’heures délicieuses du passé… ». Cousins de Mallarmé, les frères Margueritte étaient des amis de jeunesse du poète. À vingt ans, à son arrivée à Paris en 1883, Louis Le Cardonnel avait intégré les différents cénacles symbolistes, côtoyant Mallarmé, Henri de Régnier et Villiers de l'Isle-Adam. Jolie reliure d'Édouard Agrenier, relieur installé à Valence, la ville natale de l'auteur. Couverture et dos (rogné) doublés. Talvart & Place, XII, 49-50. Fléty, 10.
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Sans lieu, sans date et sans nom d'éditeur. [1918]. 24 x 18,5 cm, non paginé. Relié demi chagrin ocre, dos à nerfs, titre doré, couvertures conservées. Quelques épidermures sinon bel état. Illustré de bois gravé de Lucien Jacques et d'Alexandre Noll. Sous le pseudonyme de Jean Lémont, Lucien Jacques a publié ses poèmes de guerre, illustrés de bois, dans plusieurs cahiers tirés à 500 ex, à partir de novembre 1918 (« La syrinx »). Rarissime.
Lucien Jacques (1891-1961). A lapproche de lappel pour le service militaire, Lucien Jacques hésite beaucoup car ses tendances libertaires et anti-militaristes lincitent à déserter. Une amie hongroise qui suit les cours de Bergson à la Sorbonne lui propose de laccueillir à Buda comme professeur de dessin ou de français.Après un temps de tergiversation, influencé par son frère Henri et inquiet de quitter la France pour longtemps, il décide de répondre à lappel mais il se fixe une ligne de conduite : « Mais finalement, peu avant la réception de ma feuille dappel, je pris la décision dy répondre, me jurant de ne me laisser entamer en rien, de ne pas participer, de faire ce quil métait arrivé de faire dans certains ateliers dont la tournure desprit des autres métait étrangère mais que javais supportés sans souffrir, me cuirassant dindifférence". Cest au service militaire, à Saint Mihiel, quil rencontre Alexandre Noll qui le fait entrer dans La Musique. Un peintre nommé Henry, qui mourra à la guerre, linitie aux grands peintres ( Van Gogh, Gauguin) et le conseille. Passant directement du service à la guerre, il est brancardier au 161° R I et retrouve avec tristesse les paysages de son enfance, défigurés par la bêtise humaine. Il découvre la richesse de lamitié et de la solidarité entre les hommes, mais aussi leur bassesse et leur vénalité. Il écrit journellement ses peines, son incompréhension, mais aussi ses joies dans les rencontres et discussions sur les arts, et transmet ses carnets à des amis. Atteint de typhoïde, il fait un premier séjour de convalescence en Bretagne, à Guingamp, où il fait la connaissance de Georges Henri Lefort, architecte attaché à la conservation du Mont Saint Michel, et de Louis Guilloux. Radius fracturé en 1916, après un passage à lhôpital du Bois de Boulogne en juin, il part en convalescence à Vaison la Romaine. Il y découvre la lumière provençale et rend visite à Renoir dans sa propriété de Cagnes sur mer. Une troisième blessure plus grave, qui fut son terrible secret toute sa vie durant (vraisemblablement perte de la virilité) entraîna sa démobilisation.Il ouvre une boutique à St Germain des Prés, au 22 rue Saint Benoît à Paris, tout près du Café de Flore. Il y vend de lartisanat varié, réalisé par lui-même ou ses amis. Il tisse, dessine, grave, écrit. En novembre 1919, il écrit un long article sur Isadora dans la revue La Forge .Il travaille avec Noll, Vox, Quillivic, Daliès, et les expose dans sa boutique. Ils feront leur première exposition collective en décembre 1919.Lucien Jacques publie ses poèmes de guerre, illustrés de bois, dans plusieurs cahiers tirés à 500 ex, à partir de novembre 1918 (« La syrinx »). Il crée ensuite les « Cahiers de lArtisan » consacrés à un seul auteur par n°, avec un bois gravé en frontispice. Edmée Almagïa et Henri Hertz en 1920, Edouard Schneider en 21, Georges-A Masson en 22.Cest pendant cette période à saint Germain des Prés quil fera la connaissance des milieux littéraires parisiens et autres (Henri Poulaille, Jean Paulhan, Louis Guilloux, Jean Guehenno, André Gide).Pour la suite voir le site qui lui est consacré par Les Amis de Lucien Jacques.
L’Arche 1968 9 volumes. In-12 broché 17,5 cm sur 11,5. Couvertures passées et poussiéreuses, intérieurs frais. 198p + 277p + 238p + 237p + 231p + 221p + 166p + 238p + 246p. État correct d’occasion.
Tome 1 - Sermons domestiques, Extraits d'un manuel pour habitants des villes, Histoires de la Révolution (1918-1929)Tome 2 - Poèmes inédits et ne figurant pas dans des recueils, Chansons et poèmes extraits des pièces (1913-1929)Tome 3 - Chansons, poèmes, Choeurs, Les Trois Soldats, Les Sept Péchés capitaux des petits bourgeois (1930-1933)Tome 4 - Poèmes de svendborg, Poèmes chinois, Études. Poèmes extraits de L’ Achat du cuivre, Recueil de Steffin,(1934-1941)Tome 5 - Poèmes ne figurant pas dans des recueils, Chansons et poèmes extraits des pièces(1934-1941)Tome 6 - Poèmes d'exil, Poèmes ne figurant pas dans des recueils, Chansons et poèmes extraits des pièces(1941-1947)Tome 7 - Élégies de Buckow - Poèmes ne figurant pas dans des recueils - Chansons et poèmes extraits des pièces. (1948 - 1956)Tome 8 - Suppléments aux Poèmes. (1913 - 1956)Tome 9 - Chansons et poèmes Extraits Des pièces et autres oeuvres, Poèmes sur des pièces, Fragments (1913-1956) Etat correct d’occasion
L'Arche. 1966-1976. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Intérieur acceptable. 198 pages + 237 pages + 231 pages + 221 pages +166 pages + 239 pages + 246 pages.. . . . Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques
Tome 1 : Sermons domestiques - extraits d'un manuel pour habitants des villes, histoires de la révolution 1918-1929 - Tome 4 : Poèmes de Svendborg, poèmes chinois, études, poèmes extraits de l'achat du cuivre, recueil de Steffin 1934-1941 - Tome 5 : Poèmes ne figurant pas dans des recueils, chansons et poèmes extraits des pièces 1934-1941 - Tome 6 : Poèmes d'exil, poèmes ne firant pas dans des recueils, chansons et poèmes extraits des pièces 1941-1947 - Tome 7 : elégies de Buckow, poèmes ne figurant pas dans des recueils, chansons et poèmes extraits des pièces 1948-1956 - Tome 8 : Suppléments aux poèmes 1913-1956 - Tome 9 : Chansons et poèmes extraits des pièces et autres oeuvres, poèmes sur des pièces fragments 1913-1956. Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques
LIBRAIRIE SAINT-GERMAIN-DES-PRES. JUILLET 1971. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 128 pages.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Sommaire : DIX POETES DU MYSTERE EVIDENT. Alain BOSQUET : la marquise n’ose plus sortir. Poèmes. Andrée CHEDID : Terre et poésie II. Poèmes. Pierre DALLE XOGARE : La dissimulation révélée. Poèmes. Françoise DELCARTE : Une syntaxe musicale? Poèmes. Jacques IZOARD : Fêter chaque parole. Poèmes. Roger KOYVALSKI : Noires armes. Poèmes. Bernard NOËL : Sept notes. Poèmes. Jean-Claude RENARD : Une transcendance ambiguë. Poèmes. Robert SA BATI ER : Je marche, je marche. Poèmes. Jude STEFAN : Rien à savoir. Poèmes Classification Dewey : 841-Poésie
Paris Maurice Dreyfous 1881 -in-12 demi-percale un volume, reliure demi-percale marron in-douze (duodecimo)(18,8 x 12 cm), RELIURE D'ÉPOQUE, dos long (spine without raised bands), décoration "or", Titre et Auteur frappés "or"avec deux filets "or" (gilt line) de part et d'autre, fleuron "or" au centre du dos, double filets "or" en pied, toutes tranches lisses , Ex Libris : gravé en noir au dos de la 1ère de couverture dans une vignette ronde blanche : aux Armes du Comte de LANJUINAIS [Victor Ambroise, vicomte « de » Lanjuinais, né le 5 novembre 1802 à Paris où il est mort le 1er janvier 1869, est un homme politique français. D'orientation libérale, ami de Tocqueville, il fut élu à plusieurs reprises député de la Loire-Inférieure et fut ministre sous la Deuxième République, propriétaire du château de Kerguéhennec, surnommé le Versailles breton, (château du XVIIIe siècle) situé à Bignan (Morbihan) - blasonnement : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes Sénateurs de l'Empire ; au 2, d'argent à la croix potencée de sinople ; au 3, d'argent à trois mains dextres appaumées de carnation 2, 1, les doigts tournés à dextre; au 4, d'azur au lion d'or tenant de la patte sénestre une balance d'argent et de la dextre un frein du même. L'écu environné d'une bordure de sable], sans illustrations (no illustration), 295 pages, sans date (1881) Paris : Maurice Dreyfous Editeur,
La Chanson des gueux est un recueil de poèmes de Jean Richepin paru originellement en mai-juin 1876 chez Decaux, puis republié en 1881 sous une forme très différente dite "définitive" chez Dreyfous. En 1876, le public découvre Richepin avec La Chanson des gueux, placée dès le prologue sous l'égide de François Villon. Elle vaut immédiatement à son auteur un procès pour outrage aux bonnes murs. Le livre est saisi, des passages et des poèmes sont censurés et son auteur est condamné à un mois de prison à Sainte-Pélagie, à une amende et à la privation de ses droits civils et politiques.En 1881, Richepin publie une version remaniée qui tient compte de la censure : il supprime deux poèmes, Ballade de joyeuse vie et Fils de fille, plus la traduction de deux "Sonnets bigornes", et en corrige trois, Idylle de pauvres, Frère, il faut vivre, et Voyou. Parallèlement, il en modifie d'autres et surtout il en ajoute trente-cinq inédits, ainsi qu'une préface et un "Glossaire argotique" final. Par exemple, il remanie le premier "Sonnet bigorne" de la partie "GUEUX DES CHAMPS", dont il répertorie ensuite les termes dans le glossaire final et qu'il fait suivre par un "Autre sonnet bigorne" inédit avant 1881 ...... PLAN DE L'OUVRAGE : Prologue : Ballade du Roi des Gueux - Gueux des champs : Chansons de mendiants (14 poèmes)- Les Plantes, les Choses, les Bêtes (10 poèmes) - LOdyssée du vagabond (12 poèmes) - Gueux de Paris : - À Raoul Ponchon (1 poème)- Les Quatre Saisons (23 poèmes) - Au pays de Largonji (18 poèmes), Nous autres gueux : Nos gaietés (12 poèmes)- Nos tristesses (11 poèmes) - Nos gloires (8 poèmes), Épilogue : La fin des gueux ...... EDITION EN PARTIE ORIGINALE ...... Bel exemplaire ..... DE TRÉS BONNE ORIGINE .... TRÉS RARE .... En très bon état (fine condition). en trés bon état