Paris, Giguet et Michaud, 1803 ; in-8 de 236 pp., reliure de l'époque, maroquin à long grain rouge, filets et roulette de palmettes dorés en encadrement sur les plats, dos lisse orné, tranches dorées.
Reference : 436
Édition originale ornée de 2 figures de Monsiau, dont une en frontispice. Leur nombre varie selon les exemplaires (entre une et cinq). Ces chants peignent « la pitié dans les temps de spoliation et d'émigration. » Jacques Delille (1738-1813) entra à l'Académie française en 1772 et devint le favori de la mode et le poète des salons. « La Révolution vînt le blesser dans ses affections et dans ses intérêts. Il choisit de s'exiler en Suisse et en Allemagne, où il composa son poème de la Pitié, avant de séjourner deux ans en Angleterre » (cf. Larousse du XIXe siècle). Bel exemplaire agréablement relié à l'époque. Petites auréoles au second plat et sur quelques feuillets. Monglond, VI, 296.
Anne Lamort Livres Anciens
Mme Anne Lamort
3, rue Benjamin Franklin
75116 Paris
France
33 0 1 42 24 11 41
Garanties et conditions de vente : Conditions de vente conformes aux usages su Syndicat de la librairie ancienne et moderne. Les prix sont nets, frais de port à la charge de l’acheteur. Les envois sont toujours effectués en recommandé. Les règlements peuvent être effectués par chèque (les chèques sur les banques étrangères doivent être majorés de 20 €), carte bancaire (vente à distance), virement bancaire, espèces dans la limite de 1 000 euros.
A Paris, chez Guiguet et Michaud, 1804. Frontispice. 246 pages. Quelques erreurs de pagination avec perte de texte (pages 76-79, 136-139, 150-151, 200-207). Manque 3 pages au début (gravures apparemment). (14x9,5cm). Plein veau. Filets dorés. Dos lisse orné. Pièce de titre. Coins un peu émoussés. Plats frottés. Marque de mouillure très fine en marge de quelques pages. Très bon état général. Exemplaire solide en très bon état du poème "La Pitié" , poème-éloge de la famille royale martyrisée et de la Vendée. Oeuvres de Jacques Delille. Jacques Delille, souvent appelé l'abbé Delille, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 22 juin 1738 et mort à Paris dans la nuit du 1er au 2 mai 1813, est un poète et traducteur français. Sous la Révolution française, Delille perd le bénéfice qui était sa seule source de revenus et est inquiété, mais conserve la liberté, sacrifiant aux idées de l'heure en composant, à la demande de Pierre-Gaspard Chaumette, un Dithyrambe sur l'Être suprême et l'immortalité de l'âme. Sous le Directoire, il se retire à Saint-Dié, pays de sa femme, puis quitte la France après le 9 thermidor, au moment où d'autres y rentraient, et passe en Suisse, en Allemagne et en Angleterre. Durant cet exil, poussé par sa femme, qui avait pris beaucoup d'ascendant sur lui, il travaille énormément. Il compose L'Homme des champs et entreprend Les Trois règnes de la nature en Suisse, compose La Pitié en Allemagne et traduit Paradise Lost (Le Paradis perdu) de John Milton à Londres.
avec quatre figures en taille douce de Lebarbier "La Pitié" est une œuvre épique dans laquelle Delille explore le thème de la compassion et de l'altruisme. Le poème présente la pitié comme une vertu essentielle de l'humanité et met en avant des personnages empreints de compassion et de générosité. "La Pitié" est considérée comme l'une des œuvres les plus importantes de Delille, reconnu pour son style poétique et ses descriptions lyriques. vol. grand in-8, 15x10, relié pleine basane époque, frais, traces de mouillures anciennes, bel exemplaire, 243 pages. Paris, chez Giguet & Michaud, 1803 ref/24/6
Paris, Chez Giguet et Michaud, 1803, An XI. "13 x 20, 206 pp., 4 gravures, reliure dos cuir lisse, tranches jaspées, état moyen (reliure état d'usage; nombreuses rousseurs, mais peu foncées)."
Londres, A. Dulau et Prosper, Imprimerie de L. Nardini, 1803. In-4 de XXVIII-199-(1) pp., 5 gravures hors texte, maroquin rouge à long grain, roulette, filets et frise dorés en encadrement, fleuron aux angles, chiffres couronnés au centre des plats, dos lisse orné, tranches dorées (reliure de l’époque).
Édition originale sur grand papier vélin de ce poème à la gloire de Louis XVI et de sa famille, illustré de 5 figures hors texte gravées par Audinet dont une scène à la Conciergerie et les portraits en médaillon de Marie-Antoinette, Madame Élisabeth, le Dauphin et Louis XVI - le dernier d’après Danloux.L'impression est sortie des presses de Dulau et Nardini, imprimeurs, libraires et éditeurs à Londres. Lorsque les congrégations furent supprimées au début de la Révolution, l’abbé Arnauld Dulau se trouva dans l'obligation de s'exiler pour l'Angleterre à Londres, où pour subvenir à ses besoins il créa une imprimerie avec Nardini « La Société Typographique Française », et une librairie à son nom. Considérer comme imprimeur, éditeur et libraire de la pensée Gallicane, il devint par excellence le fournisseur de la colonie émigrée française de Londres. L'abbé travailla pour un grand nombres d'ecclésiastiques : l'abbé Carron le jeune, l'abbé Pierre Vinson, l'abbé de Chateaugiron, l’abbé Jacques Delille (1738-1813), pour son écrit Le Malheur et la Pitié, manuscrit acheté en 1803, et Monseigneur de Boisgelin Evêque d'Aix, pour son "Psalmiste". Également il publia les premiers tomes de l'oeuvre de Chateaubriand Génie du Christianisme, annonce faite en juin 1803, dans le journal de Jean-Gabriel Peltier L'Ambigu. La Société Typographique Française, se trouvait, au 15, Poland Street, quartier de Soho-Square et la librairie au 107, Wardour Street, quartier ou pendant la révolution française logeaient dans les différentes demeures aristocratiques transformées en hôtel, un grand nombres d'émigrés ; entre autre l'hôtel de Sablonier, à Leicester Square, il y demeura Talleyrand en 1792, Rivarol et Peltier en 1794. L'abbé Arnauld Dulau, mourut, le 9 octobre 1813 à 51 ans, et fut inhumé à Londres, dans le cimetière de Saint-Pancrace. Ex dono manuscrit au verso de la garde supérieure : donné par Laberye pour mes étrennes le 1er février 1819. Timbre humide ex-libris de la bibliothèque du château de Sancerre au chiffre C.M. Pâles rousseurs.Très bel exemplaire à grandes marges sur papier vélin fort en maroquin décoré du début du XIXe siècle aux deux chiffres couronnés (EC et LA) non identifiés.Cohen De Ricci, 280.
PARIS. GIGUET ET MICHAUD. 1805.- AN XIII. IN-8 (15 X 22,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 216 PAGES (Y COMPRIS UN FAUX-TITRE PORTANT : "OEUVRES DE JACQUES DELILLE", UN AUTRE FAUX-TITRE PORTANT : "LA PITIE, POEME EN QUATRE CHANTS", ET LE TITRE), RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU BLOND, DOS LISSE ORNE D'UN DECOR DE FLEURONS ET DE FILETS DORES, PLATS ENCADRES D'UN DOUBLE FILET DORE ET D'UNE DENTELLE A FROID, DENTELLE DOREE SUR COUPES, DENTELLE INTERIEURE DOREE, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN NOIR, TRANCHES DOREES. ILLUSTRE D'UN FRONTISPICE GRAVE PAR N. PONCE D'APRES MONSIAU ET DE 4 PLANCHES HORS TEXTE (UNE PAR CHANT) GRAVEES PAR COURBE, BERTHAUD, DUPARC (2) D'APRES MONSIAU, SOUS LA DIRECTION D'ANSELIN. FRONTISPICE ET PLANCHES SOUS SERPENTE. QUELQUES PETITS DEFAUTS EXTERIEURS ET PETITE TRACE D'HUMIDITE MARGINALE ANCIENNE SANS GRAVITE, SINON BEL EXEMPLAIRE.