Paris. Albin Michel. 1932. 1 volume in-8, brochage abimé.
Reference : 43603
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Paris, LUF / Elgloff, coll. "Le cri de la France" vol.15, 1944. In-12, broché, couv. à rabats, 273p. Discours de 1787 à 1794, avec aussi "l'Ordre d'arrêter Danton". Très bon état.
Paris, chez tous les libraires, 1877 in-12, [2]-33 pp., broché.
Demeurée anonyme, la plaquette, dédiée au positiviste Pierre Laffitte, entend signaler les erreurs de présentation du personnage de Danton dans la grande épopée révolutionnaire de Hugo (1874), qui venait de conquérir un large public grâce à une édition illustrée (1876). L'auteur, quel qu'il soit, se montre d'une grande partialité en faveur de son héros. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Reference : albd53ec8fb504c74b7
Danton J. Selected Speeches. /Danton Zh. Izbrannye rechi. Translation from French to Russian entered by note N.S.Goldin. Kyiv. State Publishing House of Ukraine 1924. 112 s. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalbd53ec8fb504c74b7
Paris, Victor-Havard, Paris, Victor-Havard1902 ; in-8, broché. 342 pp. Portrait de l’auteur en frontispice.“Jeune, j’ai eu sur Danton les préjugés que l’histoire enseigne, et que Michelet ne détruit pas. Le mot est bien isolé, d’un homme d’extrême réserve, Royer-Collard, m’a, il y a longtemps déjà, fait réfléchir, méditer, chercher, aboutir à une conviction, Danton était la magnanimité”. C’est ainsi que l’auteur présente le fruit de ses réflexions, méditations et recherches : la réhabilitation de Danton, “l’idéal français” accomplie sous forme de Chants épiques lyriques (p. 15 à 78) suivis de 5 actes de tragédie en vers (prologue, Égoïsme et Amours, les engagements volontaires, la République, les massacres de septembre, la Victoire) et d’autres chants épiques et lyriques pour clore le drame.Ce livre fait partie de la gigantesque Épopée humaine, une trentaine d’ouvrages (plus de 100 000 vers) en 3 cycles, des civilisations, depuis la Genèse universelle jusqu’à Robespierre en passant par Sardanapale, le roi David, Jésus, Charlemagne, Rabelais, Don Juan, Mirabeau...Ce Strada, né à Vouillé (Deux-Sèvres) en 1831, mort à Passy en 1902 est catalogué par Caillet comme poète, philosophe et peintre, affectionnant la polémique “du genre moderniste”. Il appartient au Parnasse des fous littéraires. André Blavier l’a épinglé (p. 1042), mais, rebuté par l’ampleur de son œuvre, n’a rien voulu retenir de ce graphomane dont J. P. Clarens a fait l’apologie dans sa monographie Strada parue chez Ollendorff en 1894. - Caillet 2377.
Lagrasse, Verdier / Les Amis de l'Ether Vague, 2005, in-4 br. (23 x 25), 50 p., transcription de Jean-Pierre Ghersenzon, 4 planches doubles dépliantes reproduisant en couleurs la lettre, jaquette un peu frottée en bordure, livre lui-même en bon état.
Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt, grande figure féministe de la Révolution, a suscité une abondante historiographie. En 1801, Théroigne de Méricourt adresse cette lettre à Danton, mort en avril 1794. Lettre folle, donc. Au demeurant, "la belle liégeoise", l’amazone révolutionnaire, a été déclarée officiellement folle en septembre 1794, et enfermée de ce moment jusqu’à la fin de sa vie, en 1817. Cependant, dès le premier regard sur l’objet-lettre, deux feuillets écrits recto verso à l’encre sépia sur un papier chiffon bleu, c’est sa beauté qui saisit et immédiatement fascine. Un réseau de mots serrés, sans lisibilité apparente, surchargé, raturé, occupant furieusement tout l’espace disponible, et néanmoins d’une grande sûreté de main, comme on le dit du travail d’un artiste. Théroigne, Danton, deux noms accolés qui évoquent plutôt la Terreur que la rêverie esthétique. D’ailleurs, le premier fragment que l’on réussit à lire, "et les causes je le dirais au prix de mille vies ", rappelle énergiquement que cette lettre renferme une volonté de sens et s’adresse à un destinataire. Il est mort depuis sept ans, qu’importe ! à la même époque Théroigne a sombré dans la folie. Alors, où trouver le sens, son sens et la nécessité de sa publication qui, plus tard, s’est imposée aussitôt, comme on enregistre au plus vite un miracle, le miracle de la préservation ? Jean-Pierre Ghersenzon a réussi le tour de force de décrypter le texte et d’en proposer une sorte de transcription juxtalinéaire. Travail précieux qui, tout en déchargeant cette lettre de toute portée historique véritable, la recharge tout aussi bien d’une sorte de magnétisme poétique.