1 volume in-quarto, demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs insolé.Manuscrit de 26 feuillets montés sur onglet, écrits à l’encre noir au recto seul.
Reference : 42504
Henri Brémond (1865-1933), prêtre catholique et historien, prononce le discours d’hommage à Monseigneur Duchesne devant l’Académie Française, à qui il succède.Ce premier jet manuscrit sera ensuite modifié avec de nombreuses suppressions et quelques ajouts dans sa version définitive. Nombreux passages sont biffés au crayon ou à l’encre.Brémond commence par rendre hommage à Maurice Barrès qui l’avait présenté à l’Académie, puis se tourne vers Monseigneur Duchesne, éminent historien de l’église catholique, érudit, travailleur acharné, il le qualifie de génie simplificateur... dont la mémoire ne retient rien d’inutile.Duchesne aurait voulu qu’il n’y eût plus deux sciences, l’une alerte et franche, réservée aux esprits qui se disent libres, l’autre peureuse, honteuse, à l’usage des croyants. L’homme d’Eglise tente de réconcilier les deux, bouscule, critique, dérange de son ton parfois ironique ou mordant mais garde une foi solide, et un amour de son pays inébranlable : Il aimait l’Eglise et sa Bretagne natale d’un amour solide : de même que la splendeur du palais Farnèse n’aurait pu lui faire oublier son humble maison de Saint-Servan, de même la liberté de sa critique n’aurait jamais ébranlé sa docilité d’enfant aux décisions infaillibles du Saint-Siège. Que si, par impossible, il se fût trouvé dans la nécessité de choisir entre le dogme et la science, nul doute qu’il n’eût sacrifié celle-ci à celui-là. Brémond s’attarde également à décrire un homme attachant et humain : Malgré mon sourire et mon attirail d’érudition, je vis plus du cœur que de l’esprit.
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