1692 Amsterdam. Abraham Wolfgang. 1692. 1 volume in-12, demi-maroquin vert XIXe, dos à nerfs orné. [1] f. bl. ; 390 pp. ; [16] pp.
Reference : 27061
Nouvelle édition « revue, corrigée et augmentée de diverses pièces nouvelles ». Elle est illustrée d'1 frontispice gravé, ainsi que de 3 gravures à pleine page ouvrant respectivement le Discours au Roy, l'Art Poétique et le Traité du Sublime. Cette édition comporte également les 2 satires contre le mariage et contre les maltôtes en fin d'ouvrage.Restaurations aux coins de quelques feuillets, avec parfois numérotation manuscrite. Au faux-titre, nom de l'auteur manuscrit et 3 esquisses de profils à l'encre pâlie. Brunet I, 1057.
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1682 Paris, chez Denis Thierry, 1682; in-12°, demi vélin ancien de réemploi, dos à nerfs muet, plats de papier marbré 155pp., (13)pp.; 118pp., (11)pp.
Edition non donnée par Tchemerzine et dont Berriat Saint-Prix dans ses notes bibliographiques des Oeuvres complètes Boileau ( Paris, 1837) décrit commeune contrefaçon d'une édition inconnue jusqu'ici et qui fut achevée d'imprimer le 12 janvier 1682 et dont il dit : " Nous y avons trouvé quelques variantes de noms ou de qualités...C'est la première où l'on ait supprimé l'addition relative à la traduction de Cassandre...". Ex-libris manuscrits sur les gardes et cachet au titre "J. Roux". Modeste exemplaire, reliure frottée, taches rousses au texte, il manque la moitié du dernier feuillet de la table du Traité du Sublime. ( GrG)
Précieux exemplaire relié en beau maroquin rouge de l’époque orné d’un décor à la Duseuil. Paris, Denys Thierry, 1674.In-4 de 1 frontispice, (2) ff., pp. 1 à 142, (4) ff., pp. 143 à 178, 1 second frontispice, (1) f. de privilège, (4) ff. de préface, 102 pp., (5) ff. Relié en plein maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque.242 x 175 mm.
Édition originale.Tchemerzine, I, 745.Elle est ornée d’un beau frontispice gravé par Landry et d’une planche gravée en tête du Lutrin par Chauveau.Outre les IX premières Satires, le Discours au Roy et le Discours sur la Satyre, l’édition contient les quatre premières Epistres, l’Art poétique complet, et les quatre premiers chants du Lutrin.« Une vie assez terne, une œuvre finalement peu abondante – et pourtant Boileau reste un des grands vivants du XVIIE siècle : plus que ses livres, c’est le personnage qui s’impose, et c’est son action directe, orale, sur son temps qui est la plus importante.Les idées de Boileau ont irrité les ‘philosophes’ ; les romantiques les ont bafouées, malgré l’effort tardif de réhabilitation de Sainte-Beuve. Elles peuvent sembler aujourd’hui conventionnelles. En 1660, elles étaient révolutionnaires.Boileau était de plain-pied avec son temps : l’un des rares critiques à avoir mieux jugé ses contemporains que ses prédécesseurs, il a certes médit de Ronsard, mais peut-on dire qu’il se soit trompé sur les chapelains, Cotin Scudéry ? Il n’avait pas de système ; il obéissait aux impulsions de sa raison chaleureuse, aux ardeurs ou aux colères de son goût, qui détestait le laborieux, le compliqué, mettait la perfection dans l’aisance, l’apparente facilité et combattait pour un art ‘naturel’, avec pour idéal la simplicité.Amener la poésie française au niveau où les ‘Provinciales’ avaient élevé la prose, débarrasser la poésie de ses oripeaux conventionnels et de la préciosité, tel fut, selon Sainte-Beuve, le rôle de Boileau, tant de fois diffamé depuis trois cents ans, mais qui reste peut-être le seul théoricien littéraire du passé encore lisible, et encore lu ».Jacques Patry.Précieux exemplaire relié en beau maroquin rouge de l’époque orné d’un décor à la Duseuil.Les éditions originales des grands classiques français sont particulièrement recherchées dans cette condition et Tchemerzine cite plusieurs exemplaires en maroquin tardif : Duru, 250 Fr ; Noulhac, 300 Fr ; un exemplaire en veau, 30 Fr et un seul exemplaire en maroquin de l’époque à la Duseuil, 6 255 Fr.Provenance : ex libris manuscrit sur le titre Carolus Feron.
Paris, Denis Thierry, 1701 2 volumes in-12, maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement, dos à nerfs ornés de roulettes et caissons de fleurons dorés, coupes filetées or, bordures décorées, tranches dorées (Claessens).
"Dernière édition publiée du vivant de Boileau. Augmentée, et donc en partie originale, elle fixe le texte définitif de ses œuvres. 2 frontispices de Landry et 8 planches hors texte, gravées par Vallet et Thomassin d'après Paillet et Dernansat. Cette édition fut la dernière revue par Nicolas Boileau qui la désigne dans sa préface comme son ""édition favorite"", au même titre que l'in-4 qu'il avait publiée quelques mois plus tôt. Notons tout de même que l'in-12 présente quelques différences et additions par rapport à cette dernière. Très bel exemplaire. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, I, 761. - Cohen, Livres à gravures du XVIIIe siècle, 164."
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Paris, Denys Thierry, 1701 In-4 de (8) ff., 446, 200 pp., (4) ff., maroquin bleu nuit, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, double filet sur les coupes, dentelle dorée, tranches dorées sur marbrure (Petit).
"Première édition sur laquelle Boileau apposa son nom, il la désigna lui-même comme ""l'Édition favorite"". Elle fut suivie, la même année d'une version en 2 volumes in-12. Ces Œuvres réunissent les Satires, les Épistres, l'Art Poëtique, le Lutrin, les Odes, Epigrammes et autres poésies ainsi que le Traité du Sublime. L'ouvrage est illustré d'un frontispice gravé par Pierre Landry - dans l'Orangerie de Versailles, Minerve ordonne à deux jardiniers de déplacer un vase sur un socle frappé de la devise ""utile dulci"" -, et de deux gravures de François Chauveau datées de 1674 pour le Lutrin. Très bel exemplaire, en maroquin parfaitement établi par Petit. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, I, 760."
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Paris, Claude Barbin, 1683 2 parties en un volume in-12 de (9) ff., 283, (1) pp., (15) ff. de table - (9) ff. , 17-190 pp., (6) ff. de table, maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons de caissons dorés, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (Petit Succr. de Simier).
Véritable deuxième édition en partie originale. Elle contient, outre les ouvrages parus dans celle de 1674 : les Épîtres VI à IX, une lettre au Duc de Vivonne (la 1ère), les Ve et VIe chants du Lutrin, les remarques de [Dacier] sur Longin ainsi qu'une nouvelle préface (la IVe), Tchemerzine, Editions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, I, 750. Elle est illustrée de cinq gravures en taille-douce : un premier frontispice (reprise réduite de celui de 1674) par Pierre Landry, une planche pour les Satires et une pour L'Art poëtique par Guillaume Vallet d'après Antoine Paillet, une pour Le Lutrin par Landry et enfin un frontispice pour le Traité du Sublime signé Paillet et Vallet. Très bel exemplaire en maroquin de Petit. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, I, 750.