‎LEFÈVRE (André).‎
‎L’Épopée terrestre.‎

‎Paris, Marpon, Paris, Marpon1868 ; in-12, bradel percaline crème, non rogné. (Reliure de l’époque) 3 ff., XXXI pp., 1 f., 270 pp., 1 f.ÉDITION ORIGINALE. André Lefèvre, né à Provins en 1834, est à la fois poète et érudit. Il a laissé plusieurs recueils de vers : La Flûte de Pan, La Lyre intime et celui-ci. On lui doit aussi de remarquables versions des Bucoliques de Virgile, du Nuage messager du poète Kalidava et du poème De la Nature des choses de Lucrèce. Il fut titulaire de la chaire d’ethnographie linguistique à l’École d’Anthropologie de Paris. Il est mort en 1904. Cycle de 34 poèmes de tons et de sujets divers, mais liés ensemble par un lien philosophique souvent puisé dans l’Antiquité. Le recueil s’ouvre sur 31 pages en prose titrées Templa serena : “Ce siècle est rassasié et difficile”. Considérations philosophiques et politiques sur la France de l’époque : “La France est un pays de fonctionnaires, il faut qu’elle devienne un pays de citoyens. À cette jeunesse appartient l’avenir. Puisse-t-elle y porter ce livre, où la poésie tente une voie nouvelle et veut concourir avec la science à fonder l’Idéal terrestre. Il n’est pas une page de ce recueil qui ne respire l’amour de la justice et de la liberté (...) Les voûtes célestes sont crevées, et nulle part n’est apparue la Jérusalem idéale. C’est ici que la cité doit se bâtir...”ENVOI AUTOGRAPHE de l’auteur “à mon confrère Cahun, cordial hommage”. Léon Cahun (Haguenau 1841 - Paris 1900) était à l’époque un jeune journaliste collaborant au Corsaire et à La Démocratie pacifique. ‎

Reference : 46405548

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