‎TRENEUIL (Joseph).‎
‎Les Tombeaux de Saint-Denis, et l’Héroïsme de la piété fraternelle. Elégies. Nouvelle édition revue et corrigée.‎

‎Paris, Dentu, Paris, Dentu1808 ; in-8, broché, couverture muette beige mouchetée, entièrement non rogné. (État de parution) 104 pp.Joseph Tréneuil (1763 - 1817) est une petite célébrité de Cahors. Poète élégiaque royaliste, il fut le précepteur d’un fils de famille de Castellane. Pendant la Révolution il émigra avec cette famille. Plus tard il devint précepteur dans la famille de Beaumon. “On conçoit, dit Weiss in Biogr. Universelle, l’impression que durent faire sur son imagination ardente et sensible les crimes et les malheurs de la Révolution. Il résolut dès-lors de consacrer ce qu’il avait de talent à flétrir les bourreaux et à célébrer dignement les victimes ; mais ce fut longtemps dans le secret du silence et de l’amitié. Le moment de la publicité n’était pas encore arrivé. Une circonstance imprévue le fit naître ; et Treneuil se hâta d’en profiter (...) Un décret impérial venait d’ordonner (20 fev. 1806) l’érection de trois autels expiatoires dans l’église Saint-Denis en réparation du régicide commis envers les cendres de 66 rois. Le poète qui avait signalé le crime et devancé en quelque sorte la réparation, saisit une circonstance aussi inespérée et publia Les Tombeaux de Saint-Denis composés depuis longtemps sur le théâtre même du sacrilège...” Le poème attira les regards du public et l’attention du gouvernement. Murat, dont il avait été le condisciple, lui obtint un poste de conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal.L’élégie Amélie ou l’héroïsme de la piété fraternelle célèbre Amélie Zéphirine de Salm-Kirbourg, princesse Hehenzollern, le maréchal de Mouchy, Mme de Noailles, la famille Nicolaï. À la fin du recueil on trouve une traduction d’un fragment de l’Aminte du Tasse. (Acte I, scène II).‎

Reference : 46405132

‎‎