Paris, René Pincebourde, Paris, René Pincebourde, Paris, René Pincebourde1873 ; grand in-12 carré, bradel demi-maroquin rose, coins, filets dorés aux bords, dos lisse orné d'une guirlande florale dorée avec les fleurs mosaïquées, tête dorée, non rogné, couverture. L'édition originale a paru en 1854 chez Bry sur un mauvais papier. À la mort de Delvau, en 1867, la plupart des exemplaires avaient disparu. À l'instigation de A. Poulet-Malassis, René Pincebourde a donné cette nouvelle édition, mieux imprimée et tirée sur beau papier.Les 32 premières pages sont une bibliographie des livres de Delvau, un travail remarquable rédigé par Auguste Poulet-Malassis qui s'en explique au début : "En nous décidant à réimprimer Au bord de la Bièvre, nous avons eu l'idée de dresser la bibliographie des ouvrages d'Alfred Delvau. Ce petit livre, en effet, plein des souvenirs d'enfance de l'auteur, fils d'un maître-tanneur du faubourg Saint-Marceau, a été comme un prélude à la série si recherchée de ses publications parisiennes..." Rappelons que Delvau et Malassis, fondateurs en 1848 de L'Aimable Faubourien, journal de la Canaille, étaient intimement liés.Vicaire III, 144 - Talvart 6B - Oberlé. Poulet-Malassis 950.Exemplaire très finement relié. Certains titres de la bibliographie ont été soulignés en rouge.
Reference : 46405036
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Paris, chez René Pincebourde 1873 In-12 18,5 x 12,5 cm. Reliure demi-toile bleue, dos lisse orné de filets dorés, XXXI-132 pp. Dos passé, rousseurs marginales.
Auteur d'ouvrages sur Paris et son histoire, Alfred Delvau (1825-1867), fils d'un maître-tanneur du faubourg Saint-Marceau, raconte son enfance parisienne dans “Au bord de la Bièvre : impressions et souvenirs”. Bon état d’occasion
Paris, René Pincebourde, Paris, René Pincebourde1873 ; in-8, demi-chagrin rouge, coins, fil. dor. aux bords, dos à nerfs recouvert d’un décor doré aux petits fers, tête dorée. 2 ff., XXXI pp., 132 pp.Frontispice à l’eau-forte avec portrait et scènes. Seconde édition. Delvau (1825 - 1867) était le fils d’un tanneur du faubourg Saint-Marceau. Dans ce livre, qui avait d’abord paru en 1854, il raconte son enfance. “Je ne suis pas né pour rien en plein faubourg Saint-Marceau, entre la rue Mouffetard et le marché aux chevaux, sur les bords de cette peu poétique rivière Bièvre, dont les naïades sont des blanchisseuses et le triton des mégissiers.”La bibliographie des ouvrages de l’auteur qui occupe les 31 premières pages est d’Auguste Poulet-Malassis, le célèbre éditeur d’Alençon. Alfred Delvau fut un des premiers amis parisiens du jeune Alençonnais. C’est avec lui que Malassis fit ses premières armes polémiques en 1848. Ensemble ils lancèrent sur le pavé L’Aimable faubourien, éphémères feuilles qui “interprètent les sentiments de la canaille, laquelle a, quoiqu’on en dise, des sentiments, ma foi ? fort honnêtes.” Delvau s’est éteint en 1867. Selon son désir, son corps fut transporté directement au cimetière Montmartre sans passer par l’église. L’œuvre de Delvau fut boudée par les critiques de son temps. Personne n’en parla, pas même les Goncourt. Aujourd’hui encore, il demeure oublié, méconnu, sauf de quelques bibliophiles curieux. Firmin Maillard lui consacra une notice dans Les derniers Bohêmes pp. 123-127 - Oberlé. Poulet-Malassis n° 950 - Vicaire III, 144. Bel exemplaire dans une fine reliure de l’époque.
Paris chez René Pincebourde 1873 un volume in-8°, 132 pp. (petit manque en sommet de dos, présence de faibles rousseurs sur la couverture et sur quelques pages). En partie non coupé.