Epinal, Pellerin, Epinal, Pellerin, Epinal, Pellerin1826 (dépot légal) ; 34,5 x 60 cm., Xylographie coloriée au pochoir, texte sur 6 colonnes. PREMIÈRE ÉDITION SUR VERGÉ. - Garnier ATP n° 970 - Le Juif errant... Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme n° 49.Ce bois de Georgin fixe définitivement la manière de représenter le Juif Errant, c'est l'image la plus souvent reproduite pour illustrer le sujet. Frédéric Maguet, dans Le Juif Errant, témoin du temps décrit cette image comme le point culminant de l'imagerie du Juif Errant, elle est la plus représentative de ce qu'il nomme le Type 3. "Certainement inaugurée à Epinal [avec le Vrai portrait du Juif errant, complainte nouvelle sur un air de chasse], le type 3 achève la mutation du thème en renforçant la figure du marcheur. Les scènes de l'arrière plan sont supprimées et remplacées par un paysage de bord de mer (...) toujours un bateau qui flotte au loin. Produite essentiellement par les centres de l'Est cette image sera celle qui aura la diffusion la plus importante et la plus longue (...) Évoquant le voyage non par des scènes juxtaposées mais par un paysage exotique (...) Parmi les graveurs ayant trouvé des solutions originales, Georgin, qui travaille pour Pellerin à Épinal, est sans doute le plus fameux (...) En 1826, il produit la représentation la plus forte du Juif errant, et aussi la plus répandue puisqu'elle sera rééditée au moins jusqu'en 1910 (...) le bras gauche est relevé, parallèlement à l'océan, ce qui contribue à la dynamique de la représentation. La figure du marcheur est construite sur deux lignes obliques (...) Il n'y a pas de ligne verticale dans la construction, le maintien du corps est assuré par la dynamique de la marche représenté par le X. Une horizontalité appuyée (...) donne un support et une orientation à cette dynamique. La verticalité est en revanche très forte pour le reste de la composition (l'arbre, le mât du voilier) (...)"Image anciennement restaurée et doublée (v. 1900 ?). Pliures et fentes réparées, manque de papier à un angle, petits manques sur les bords. Une importante fente au bas gauche de l'image qui a été mal ajustée lors de la restauration occasionnant un décalage d'environs 1 cm.
Reference : 46405027
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(1845).
Suite d'illustrations inédites pour "Le juif errant", célèbre roman d'Eugène Sue. Ces 35 dessins au crayon, tous coloriés, sont des caricatures des principaux personnages du roman publié en 1844. Remarquablement dessinées, ces très amusantes illustrations sont sans aucun doute l'oeuvre d'un caricaturiste professionnel. Elles sont très probablement d'Eugène Forest. On trouve dans la revue "Musée Philipon", 1843, 22e livraison, p. 176, une caricature titrée "Eugène Forest, dessiné par lui-même". Le personnage représenté ressemble étrangement au premier dessin montrant le "juif errant" de notre album. Eugène Forest a été tout d'abord peintre et a exposé dans des salons des tableaux de paysages et des études d'oiseaux. Puis il s'est orienté vers la lithographie et la caricature, et subit l'influence d'Henri Monnier et de Grandville. Il collabora avec Grandville et Honoré Daumier aux nombreux journaux satiriques illustrés de son époque : La Silhouette, La Caricature, Le Charivari et le Musée Philipon. Avec "Les Mystères de Paris", du même Eugène Sue "Le juif errant" a été l'un des plus grands succès de librairie du XIXe siècle. Il a été publié initialement en feuilleton dans Le Constitutionnel de juin 1844 à juillet 1845 et parallèlement en 10 volumes par Paulin. Dès 1844, il a donné lieu à une "Parodie du Juif errant", par Charles Philipon et Louis Huart, illustrée par Cham. Paulin, en 1845, publia une édition illustrée par Gavarni. Mais il n'y a aucune similitude entre ces dessins et les gravures de ces deux publications. Reliure discrètement restaurée. /// In-4 de 35 ff. Demi-basane verte, dos à nerfs orné (Reliure de l'époque.) //// Suite of unpublished illustrations for "The Wandering Jew ", Eugène Sue's famous novel. These 35 pencil drawings, all colored, are caricatures of the main characters in the novel published in 1844. Remarkably drawn, these very amusing illustrations are undoubtedly the work of a professional caricaturist. They are most probably by Eugène Forest. In the magazine "Musée Philipon", 1843, 22nd issue, p. 176, we find a caricature entitled "Eugène Forest, dessiné par lui-même" ("Eugène Forest, drawn by himself"). The character depicted bears a striking resemblance to the first drawing showing the "wandering Jew" in our album. Eugène Forest started out as a painter, exhibiting landscape plates and bird studies in salons. He then turned to lithography and caricature, under the influence of Henri Monnier and Grandville. Together with Grandville and Honoré Daumier, he contributed to the many illustrated satirical journals of his day: La Silhouette, La Caricature, Le Charivari and Musée Philipon. Along with "Les Mystères de Paris", by the same Eugène Sue, "Le juif errant" was one of the biggest bestsellers of the 19th century. It was initially published as a serial in Le Constitutionnel from June 1844 to July 1845, and in parallel in 10 volumes by Paulin. As early as 1844, it gave rise to a "Parodie du Juif errant", by Charles Philipon and Louis Huart, illustrated by Cham. In 1845, Paulin published an edition illustrated by Gavarni. But there is no similarity between these drawings and the engravings in these two publications. Binding discreetly restored. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Bibliothèque historique du Juif-Errant Paris, papeterie administrative de A. Wünsch , 1858. In-12 de (4)-148 pp., demi-percaline moutarde, dos lisse, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée (reliure fin XIXe siècle).
Édition originale rare. Le mythe et la légende du Juif errant fut très importante en France à la fin du XVIIIe siècle et tout au long du XIXe siècle et a touché tous les secteurs artistiques en utilisant de nombreux supports. Ici, le nom du Juif errant est synonyme de savoir universel : il se propose de combattre l'erreur sous toutes ses formes. Tendances monarchistes et catholiques prononcées (Edgar Knecht, Le Mythe du juif errant, in Romantisme, 1976).
, Vers 1670-1700, in-8, , vélin rigide à petits recouvrements de l'époque, titre manuscrit en tête du dos, tranches bleues, RECUEIL D'IMPRESSIONS POPULAIRES ALLEMANDES. Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : 1 ? [ONOMASTIQUE] Martin LUTHER, Gottfried WEGNER, Herrn D. Martin Luthers Seel.[iges] vielfältig verlangtes Namen-Büchlein... Leipzig, Johann Grossen [imprimerie de Christoph Uhmann], 1674. Titre en rouge et noir, [23] ff, 250-[53] pages. Première édition allemande de cet ouvrage paru anonymement en 1537, Aliquot nomina propria Germanorum ad priscam etymologiam restituta (Wittemberg, Schirlentz), procurée par le théologien et prédicateur Gottfried Werner (1644-1709). Le réformateur tente ici d'apporter un éclairage sur l'étymologie des noms allemands. VD17 23:279809L 2 ? [ONOMASTIQUE] Johann EBART, Onomatologia : Das ist kurtze Erklärung und Außlegung Der Vornemsten und gebräuchlichsten Tauf-Namen. Leipzig, Wittigau, 1670. 86 pages. VD17 547:647159V 3 ? [RÊVES, INTERPRÉTATION] - Neues richtiges Traum-Buch, darinnen übert Anderthalb Tausend Träume mit ihren wahren Bedeutungen... St. Annaberg [Annaberg-Buchholz], David Nicolai, 1673. [72] feuillets. Rarissime clé des songes comportant une introduction générale et un dictionnaire des rêves. Absent du VD17. Aucun exemplaire n'est connu en bibliothèque publique. 4 ? [JUIF ERRANT] - Warhafftiger Bericht von einem Juden aus Jerusalem, mit Namen Ahaßverus, welcher fürgibt er sey bey der Creutzigung Christi gewesen... S.l, s.n, s.d. (c. 1700). [24] feuillets. Grand bois au titre. Ce petit livret donne le texte qui contribua principalement à fixer la figure mythique du Juif errant et à la diffuser dans les masses populaires allemandes. Il marque un tournant dans le légendaire du Juif maudit par le Christ lors de la Passion : le schéma narratif qu'ils met en oeuvre sera repris pendant des siècles dans les complaintes et les livrets populaires. Le récit avait paru en 1602 sous un titre voisin : Kurtze Beschreibung und Erzehslung von einem juden mit namen Ahasverus. Il fut publié sous des noms d'éditeurs, avec l'indication de lieux d'édition divers et attribué de manière fantaisiste à un certain Chrysostomus Dudulaeus Westphalus. VD17 3:311026E. Voy. MILIN, Gaël. « L'avènement et le triomphe d'Ahasvérus (xviie-xviiie siècles) » dans : Le cordonnier de Jérusalem : La Véritable Histoire du Juif Errant [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 1997 Une longue annotation manuscrite ancienne sur la première garde blanche. Couverture rigide
Bon
Paulin, Paris 1845, 18,5x27,5cm, 331pp. ; 332pp et 327pp. ; 352pp., 4 volumes reliés en 2.
Première édition superbement illustrée par Gavarni de 83 planches hors-texte ainsu que de 600 vignettes in-texte. Entre les pages 254-255 du troisième volume, notre exemplaire est bien complet de la carte dépliante représentant la Marche progressive du Choléra Morbus en Asie et en Europe depuis 1817 jusqu'en 1832. Reliures en demi chagrin marron, dos légèrement éclaircis à quatre nerfs sertis de pointillés dorés et ornés de doubles caissons dorés et décorés, plats de papier marrbé, gardes et contreplats de papier à la cuve. Quelques rousseurs comme habituellement. Le juif errant est un des plus grands succès de librairie du XIXe siècle, paru juste après Les mystères de Paris. Aux qualités de narration des Mystères de Paris, Le juif errant ajoute l'intervention du surnaturel et du fantastique, représentés par le vagabond légendaire qui donne son nom au livre. Précédé par le choléra, qui inspire à Eugène Sue des pages d'anthologie, le Juif légendaire revient d'au-delà des mers et d'au-delà des siècles pour empêcher la Compagnie de Jésus de s'emparer d'une fabuleuse fortune en éliminant un par un ses héritiers. Le juif errant étant un roman d'aventures se déroulant aux quatre coins du monde. Il entraîna en France un mouvement anti jésuite. Si Eugène Sue est plus ou moins oublié aujourd'hui, il était non seulement l'un des romanciers les plus célèbres du XIXe siècle mais le plus lu en Europe, et même Dostoievski était coutumier de sa lecture. Peu d'écrivains de cette époque ont bénéficié des qualités éditoriales dont font preuves Les mystères de Paris et Le juif errant, abondamment et superbement illustrés. Il était pour Dumas son principal concurrent, et ce dernier pensait qu'il lui survivrait même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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poème en vingt chants.In 8 broché,couverture illustrée, faux-titre en rouge,justificatif de tirage,titre en rouge. 290 pages,21 bois hors texte au format 190x130 mm dont un seul sur la couverture repris une seconde fois en frontispice,Par EMILE BERNARD.Les bois sont tirés sur un papier différent et légèrement plus petit(215x163 mm)que celui du texte.Aucune indication pour identifier l'imprimeur à qui avait été confié ce tirage posthume en 1945.Paris Floury.Michel-Ange,Tonnnerre Yonne 1927.Tiré à 250 exemplaires,tous souscrits.N°37.Petite trace de pliure angle inférieur gauche du deuxième plat,sans gravité.Sinon Très bon état
Le prospectus d'édition de Floury en 1945 apporte quelques précisions:"Composé,illustré et gravé par Emile Bernard (le Juif Errant)fut écrit pendant la guerre 1914-1918 et achevé d'imprimer par les soins de son fils Michel Ange à Tonnerre (Yonne)en 1928.Cet ouvrage ne vit jamais le jour car grand voyageur rarement en France,EMILE BERNARD ne dessina les bois qu'au cours d’un de ses voyages en Italie,à Venise. Ceux-ci ne furent commencés d'être gravés que plusieurs années après.Ce fut à la suite d'un voyage officiel à Pont-Aven où Emile Bernard était allé présider à l’inauguration de la plaque de la célèbre Ecole(dont il est le chef incontesté)qu'il termina les quelques bois qu’il lui restait à graver.A peine avait-il achevé ce travail qu'il mourait à Paris dans son atelier au quai de Bourbon,en avril 1941." Ce très long poème en vingt chants d'Emile Bernard devait à l'origine faire partie de la "Divine épopée"comprenant trois volumes,"Adam ou l'homme","le Juif Errant" et "Christophe Colombs ".Paul Jamot à qui Bernard avait dès 1918 envoyé un résume de son Juif Errant après l'avoir lu avec intérêt et admiration écrit:"pas de doute:l'idée est magnifique.C’est toute l'histoire religieuse et même philosophique ou morale de l'humanité dans des tableaux qui se prêtent tour à tour à la plastique et au lyrisme."