- À M. Pichon, 9 rue et cité Montmartre, 1 p. in-8, enveloppe (1846) “Monsieur, Votre lettre est impertinente et stupide. Si jamais vous vous présentez chez moi, j’aurai l’honneur de vous dire verbalement que vous êtes un malhonnête et un sot. Vous serez payé, Monsieur, quand je pourrai le faire, et pas avant. Je n’ai jamais eu recours à des manoeuvres frauduleuses, comme il vous plaît de le dire. Ma position est parfaitement claire et parfaitement loyale. Je me charge de vous le prouver en temps et lieu. Je ne vous salue pas. E. M.”- À M. Pichon, 12 rue d’Hauteville, 1 p. et 3 lignes in-8, adresse et cachets (oct. 1848) “Je vous en prie, gardez-vous de me tourmenter ! J’ai bien assez d’ennuis et de tracas, et, si l’on me rend le travail impossible, non seulement je ne pourrai satisfaire à aucun engagement ; mais, par le temps qui court, je ne pourrai pas vivre. Je ne suis convenu de rien, je ne touche d’argent nulle part, et, je vous le répète, il faut attendre le publication prochaine des Mémoires de Marion Delorme ou un succès au théâtre. Et puis il faudra nous arranger pour les frais. Bien certainement, je ne prendrai pas à mon compte toute cette somme. C’est bien assez déjà des déboires que j’ai eu dans cette affaire et qu’un peu plus de sang-froid de votre part m’aurait épargné. Patience ! Patience !...”- [à Louis Desnoyers ?] de Paris le 9 novembre 1850, 1 p. in-4, en-tête de la Société des Gens de Lettres, adresse. “Mon cher président, Je reviens à la charge. Pour Dieu, envoyez-moi une décision favorable ; le temps presse, les froids peuvent venir d’un jour à l’autre. Il faut qu’elle parte, et je n’ai d’espoir qu’en vous. Après un pareil service, ma vie vous appartiendra (...)”- L. A. S. de Paris le 24 nov. 1857 à M. Desfontaines à Namur, 2 pp. in-12 et 2 lignes, papier bleu à l’en-tête de “La Vérité pour Tous”. “J’ai voulu, Monsieur et cher abonné, vous répondre moi-même. Les Sœurs de Charité m’ont paru dignes de l’insertion. Mais cette pièce exige quelques retouches et quelques (?) que je n’ai pas voulu confier à un rédacteur, et que je ferai moi-même, aussitôt que je serai moins occupé et plus calme. Je vous recommande, Monsieur et cher abonné, de nous faire une propagande active. Il ne faut pas que la cause de l’honnêteté soit toujours vaincue (...)”- À M. DESNOYERS, en-tête de “La Vérité pour Tous” datée de Paris le 30 mai 1858. “Mon cher Desnoyers, Je suis ruiné jusqu’aux cendres du feu, et j’en suis bien aise. De cette façon mes généreux adversaires ne m’accuseront plus d’avoir fait du chantage. Vous avez lu Rienzi ; vous connaissez la valeur de ce livre que j’ai retouché pour ce qui concerne Madame Turenne et le pape Clément. Un éditeur de Bruxelles vous écrira pour vous demander votre opinion sur ce livre et je compte sur votre bonne confraternité pour lui donner votre jugement sincère et loyal. Il faut bien que je m’adresse hors frontières puisque vos nobles démocrates proscrivent mes œuvres quand même (...)”- 2 L. A. S. à un ami auteur, l’une de 1 p. et 4 l. datée de Nancy le 10 avril 1866 ; l’autre de 3 pp. et 4 l. in-16 datée de Paris le 7 mars. “Mon vieux camarade, Je n’ai pas eu de chance de trouver Visage de bois en te portant mes volumes, car j’avais à te demander 1° un complément à tes anciennes notes pour ton esquisse biographique, une de celles que je tiens le plus à ajouter à mon Histoire contemporaine ; 2° ta photographie, que M. Morin notre dessinateur nous demande. Mets au bas de ce portrait ta signature et adresse-le à M. Morin...”- L. A. S. adressée au directeur du journal L’Estafette, sans date, 2 pp. in-12 et 2 l. Pour se plaindre des rédacteurs de ce journal qui lui envoient des épreuves bâclées.- 2 L. A. S. non datées adressées à un ami. 1 p. in-12 et 2 pp. in-12. “Je vous demande un secours de 200 fr, qui m’est indispensable pour l’heure...” L’autre pour se plaindre d’un numéro du Siècle qui l’annonce dans le sommaire mais n’a pas fait paraître l’article annoncé.
Reference : 46404930
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Max Maurey - FernJacques Boularanand Samuel - Léo Marchès - Albert Carré - Paul Désiré Parfouru - Pierre Léon Palau -Georges Ricou - Sylvio Lazzari - Henri Hertz
Reference : CZC-8016
Exceptionnelle collection de 10 lettres autographes signées de personnalités du monde du théâtre de boulevard à la Belle Époque : Écrites à la main dans la période 1900-1910 sur des feuilles in-12 ou in-8 montées sur planches in-4 avec indication biographique ms dans la marge. 1. Fernand Samuel, dit Samuel le Magnifique, est le pseudonyme d'Adolphe Amédée Louveau,( 1862 à -1914) directeur du Théâtre des Variétés de 1892 à 1914. Il est l'amant de l'actrice Ève Lavallière. 2. Max Maurey (1866-1947) Auteur dramatique et metteur en scène. - Directeur du Théâtre du Grand Guignol et du Théâtre des Variétés, Paris (1914-1940 ; 1944-1947) 3.Léo Marchès (1870-1944) auteur dramatique 4.Albert Carré est un comédien, metteur en scène, dramaturge, librettiste et directeur de théâtre français, né le 22 juin 1852 à Strasbourg1 et mort le 11 décembre 1938 à Paris 5.Jacques Boularan, dit Jacques Deval, est un dramaturge, scénariste et réalisateur français. Dirige le théâtre de l'Athénée de 1899 à 1914. 6.Paul Désiré Parfouru dit Porel est un acteur, metteur en scène et directeur de théâtre français, né le 25 octobre 1843 à Saint-Lô (Manche) et mort le 4 août 1917 (à 73 ans) à Paris. Il a été marié à la comédienne Réjane (1856-1920). 7.Pierre Léon Palau né dans le 9e arrondissement de Paris le 13 août 1883 et mort à Meudon le 3 décembre 1966, est un acteur et auteur de théâtre français. 8. (1880-19..)Homme de lettres. - Metteur en scène de théâtre. - Membre de la Société des gens de lettres. - Co-directeur de l'Opéra-Comique (1925-1931) 9., né Josef Fortunat Silvester Lazzari à Bolzano le 30 décembre 1857 et mort à Suresnes le 10 juin 1944, est un compositeur français d'origine autrichienne. 10. (1875-1966)Journaliste et écrivain. - Directeur du Théâtre de la Porte Saint-Martin
[Plon, Denoël, Clud de la Femme, Nouvelle Cité, L'Atlas des Voyages] - GANNE, Gilbert ; [ GANNES, Gilbert ]
Reference : 56321
(1966)
13 ouvrages format in-8, in-12 et in-4 (cartonnés) Ceux qui ont tout quitté. Moines, moniales et religieux d'aujourd'hui, Plon, 1976 [ Avec : ] Le Transcorrézien, Denoël, 1980 [ Avec : ] Le Panache Blanc, 1966 [ "Pour Michel Suffran ce livre qui lui était, plus qu'à nul autre, destiné..." ] Un Fils Unique, La Table Ronde, 1968 [ Avec : ] Orgueil de la Maison, Club de la femme, 1969 [ Avec 1 L.A.S. de 2 pages : ] [ Avec : ] Saint-Aviste, Plon, 1972 [ Avec : ] L'initiative de l'amour. A la rencontre de bouddhistes au Japon [ Avec : ] Ne dites pas les temps sont mauvais. Des chrétiens renouvellent le visage de l'Eglise, Nouvelle Cité, Paris, 1980 [ Avec : ] Messieurs les Best-Sellers, Librairie Académique Perrin, 1966, Plon, 1979 [ Avec 2 L.A.S. de 2 pages chacune : ] [ Avec : ] Bernanos, Giraudoux, Barrès, Claudel, Matisse, Maurras, Fromentin, La Varende, Feydeau, Loti, Tels que les voient leurs héritiers, Plon, 1972 [ Avec : ] Tamanrasset ou le désert fertile, SOS Editions, 1975 [ Avec : ] Londres, L'Atlas des Voyages, Rencontre, 1968 [ avec 4 L.A.S. de 2 pages chacune ] [ Avec : ] Portugal, L'Atlas des Rencontres, 1966 [ avec 3 L.A.S. de 1, 2 et 3 pages ]
Magnifique ensemble réunissant 12 ouvrages dont 12 dédicacés et certains enrichis au total de 10 belles L.A.S. de Gilbert Ganne, adressées à l'écrivain bordelais Michel Suffran, dont certaines magnifiques : "J'ai remarqué qu'à de très rares exceptions près (qui ne se produisent que dans le secret d'une amitié) les vrais écrivains repoussent les conseils et les critiques se rapportant à leur style et à leur conception de l'écriture. Il semble qu'une fois placée leur voix, ils refusent de la mettre en question, moins peut-être par orgueil que parce qu'ils la savent trop vulnérable. Et aussi parce que le style étant bel et bien l'homme même, c'est dans leur être finalement que s'ouvrirait la brèche s'ils laissaient l'étranger l'entreprendre, fut-ce innocemment", ou cette longue lettre à en-tête du Royal Albion Hotel de Bristol, évoquant Anatole France, Saint Ambroise, Buzzati ou Sagan. Dans cette autre lettre datée de juillet 1971 : "Je me suis souvent posé la question : savoir si l'échec n'était pas la pierre angulaire de l'existence, qu'il survienne à n'importe quel moment, quelquefois à la fin, alors même que la gloire paraît éclatante "Dieu donne et Dieu reprend" dans la plupart des cas, mais surtout il fait sentir la vanité de toute chose, plus encore le seuil que l'on ne peut franchir. Pour prendre un exemple récent, il est certain que de Gaulle est mort avec le sentiment de l'échec... [ ... ]. Dans une autre : "J'ai fini par me demander si tout cela, si tout ce que nous faisons a une importance quelconque. Avant on ne s'interrogeait pas comme aujourd'hui sur la valeur de l'écriture : elle était reconnue. Nous sommes entrés dans un temps de confusion et de désagrégation ; on finira par donner le Nobel aux graffiti ou à la page blanche [ ... ] Au fond, il n'est possible d'écrire autrement que pour l'éternité". Dans une autre longue lettre où il évoque longuement Bordeaux : "Le vrai miracle de Bordeaux, c'est de recéler une puissance explosive de poésie - à condition d'y avoir vécu son enfance. Car souvent, Jean Cayrol et moi-même nous avons remarqué que ce qui est sans signification pour les étrangers - un mur lépreux, des rues désertes - avait pour nous nous un pouvoir d'extase poétique tout à fait rimbaldien. Etre Bordelais est donc d'une grande conséquence pour un écrivain, ou plutôt cela permet les vocations ; mais puisque tous les Bordelais ne sont pas écrivains, je me demande si les enfants de notre ville élevés par des mères, ou très proches d'elles, ne reçoivent pas ce don de préférence à tout autre". Originaire de Bordeaux Gilbert Gannes (1919-2010) mena notamment une carrière de grand reporter aux Nouvelles Littéraires puis à l'Aurore.
Lot divers : lettres adressées à Pierre-Emmanuel de Casaux (1716-1778), président à mortier au Parlement de Bordeaux
Reference : 013980
Lot divers : lettres adressées à Pierre-Emmanuel de Casaux (1716-1778), président à mortier au Parlement de Bordeaux, expéditeurs non identifiés clairement : .Benelaux (?), de Saint Androny, 1761 : vins, pigeons, vendanges ; .Trouvé, de Paris : 4 LAS autour du rachat de la charge (voir Gallois). Probablement la famille originaire du Bordelais et portant les armes : « De gueules, à la fasce d'argent chargée de deux cloches de sable les battants d'or, acc. en chef de deux molettes du même, trouées d'azur, et en pointe d'un lion d'argent ». Toutefois les cachets aux armes portent trois molettes et non deux ; .Fargis (?) : voeux ; .Broca : reçu de 1771. Probablement un aïeul du médecin Paul Broca (grand-père?) ; .Montz, A Paris, 1760 : Casaux l'a prévenu d'un jugement dans un procès contre Meyrac ; .De Bossey, LAS et LS : demande d'argent pour l'aider puis excuses pour sa demande. Adressées au fils pendant la révolution ; .Caissier ainé, de Castres, adressée à M. Fermat : résine. [216]
Ugoline de Baschi du Cayla (1806-1885), princesse de Craon, fille de Zoé Talon, la confidente de Louis XVIII.
Reference : 014183
Ugoline de Baschi du Cayla (1806-1885), princesse de Craon, fille de Zoé Talon, la confidente de Louis XVIII. 10 L.A.S., 23 février 1852 à 29 juillet 1865, 19p in-8. Au poète Emile Deschamps (1791-1871). Bel ensemble mentionnant une soirée avec lecture d'un proverbe, des compliments, des nouvelles de sa fille Isabeau, les relations d'Isabeau avec la famille Beauclerk (descendants d'un bâtard de Charles II d'Angleterre) - elle sera marraine du 4e enfant, une invitation d'Isabeau par le duc de Saxe-Gotha, etc. Bel ensemble. [230-2]
Marie René Napoléon Savary (1813-1872), journaliste, militaire, second et dernier duc de Rovigo.
Reference : 014139
Marie René Napoléon Savary (1813-1872), journaliste, militaire, second et dernier duc de Rovigo. 10 L.A.S., avant 1833 pour la première (signée Mis de Rovigo) à 1857 (certaines non datées), 16p in-8 et in-12. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Très bel ensemble, correspondance amicale. Une lettre avec cachet de cire aux armes, une lettre avec deux petits dessins. On joint une lettre d'une duchesse de Rovigo au même. [129-2]