Amsterdam, aux dépens de la Compagnie [Bruxelles, Poulet-Malassis], Amsterdam, aux dépens de la Compagnie [Bruxelles, Poulet-Malassis][1864] ; in-12, demi-chagrin vert, nerfs, tête rouge, non rogné. (Relié vers 1900) 2 ff., 2 frontispices, 108 pp. titre en rouge et noir.Justification imprimée au verso du faux-titre : tiré à 155 exemplaires, 150 sur vergé et 5 sur Chine paraphés et numérotés. Celui-ci, un des 150 sur vergé (n° 30) avec 2 états du frontispice qui montre une scène de falgellation, en noir et sépia. Réimpression d’un petit roman de mœurs que la Bibliothèque Nationale relèguera dans son Enfer, plus à cause du frontispice que pour le texte qui n’est pas pornographique. Henri Roch, confesseur du genre tartufe pratique avec la pieuse duchesse de Condor “l’oraison de Saint Christophe” et d’autres exercices à deux conduisant à de célestes extases. Comme les éditions anciennes, cette édition s’ouvre sur l’Épitre dédicatoire à M. Jean Camard et la préface de feu M. Querlon s’achève avec La Rocambole ou notes édifiantes et récréatives.
Reference : 46404881
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Amsterdam, aux dépens de la Compagnie [Bruxelles, Poulet-Malassis], 1864]. 1 vol. in-12, demi-percaline verte bradel, dos lisse orné d'une tête de fauve dorée, pièce de titre en basane La Vallière. Reliure du temps. Non rogné, à toutes marges. Frontispice hors-texte (libre) (2) ff., 108 pp. Faux-titre et dernier feuillet brunis.
Jolie édition publiée clandestinement à Bruxelles en 1864 par Poulet-malassis. Elle est illustrée d'un frontispice montrant le prêtre flagellant le postérieur dénudé de la jeune duchesse avec la légende "Te Deum laudamus". Ce petit roman libertin avait été publié pour la première fois à Paris vers 1780. "Ce sont les entretiens d'une espèce de tartuffe qui, la nuit, tient compagnie à une jeune duchesse mariée à un vieil époux" (Gay). D'après Laporte, ce roman "non absolument licencieux, mais qui dépasse les limites du leste, fut saisi par la police et détruit le plus possible. La Rocambole, ou Notes édifiantes et récréatives [qui commence à la p. 91 de cette édition], compose un tiers de ce recueil pimenté". Cette réimpression fut à nouveau condamnée à la destruction par le tribunal correctionnel de la Seine, le 2 juin 1865. Gay-Lemonnyer II, 203; Laporte, Bibliogr. clérico-galante, 174; Pia, Enfer, 494; Galitzin, n°612; Dutel, A-381; Bécourt, 31.
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