‎RAYMOND (Michel) [BRUCKER (Raymond) - MASSON (Michel)].‎
‎Le Maçon mœurs populaires‎

‎Paris, Delloye, Paris, Delloye1840 ; 2 tomes (4 parties) en 1 volume in-12, demi-chagrin vert, dos lisse orné de motifs romantiques dorés. (Reliure de l’époque) 2 ff., iv pp., 274 pp., 1 f. - 2 ff., 267 (1) pp. 2 planches hors-texteLa première édition de ce roman avait paru en 1828 sous le titre Le Maçon de Notre-Dame. Le Maçon est le seul roman issu de la collaboration de ces deux écrivains ouvriers, bien que chacun d’entre eux ait continué à utiliser le pseudonyme de Raymond Michel formé de la réunion de leurs prénoms. “Brucker travaillait à ce moment [de la parution du Maçon] avec Léon Gozlan, peu connu alors, à un roman intitulé Les Intimes. Pour faciliter le succès de ce livre, il le publia avec la signature Michel Raymond. Michel Masson ne réclama pas, mais il rompit toute collaboration avec Brucker, qui ne se gêna point pour continuer pendant longtemps à lui emprunter la moitié de son nom, et, voulant profiter lui-même du bénéfice de ce pseudonyme, il s’en servit pour les deux premiers volumes de ses Contes de l’atelier ou Daniel le lapidaire...” dit Larousse X, p. 1316-1317.Masson a débuté sa carrière comme ouvrier lapidaire dans l’imprimerie. Grâce à ce métier et à une grande persévérance dans l’étude il parvint à se forger une bonne éducation littéraire. Lorsqu’il travaille à ce premier roman, Masson a déjà connu plusieurs succès comme auteur dramatique. Il connaîtra par la suite une importante carrière de romancier et la plupart de ses romans seront adaptés au théâtre. La biographie du second auteur est moins documentée. Raymond Brucker (1800-1875) serait un ouvrier éventailliste à qui l’on doit quelques romans. On le connaît aussi pour sa collaboration au mouvement social fourrieriste, puis blanquiste. Brucker se convertit au catholicisme en 1839 et, après 1848, change totalement de camp et collabore à une revue légitimiste. Ses livres sont tous très rares. Il a également donné de nombreux articles et nouvelles dans divers recueils et sous une foule de pseudonymes : Champercier, Duvernoy, Ch. Dupuy, Olibrius, etc. selon Larousse II, p. 1331.Cette édition est ornée de deux frontispices non signés dus à Trimolet, Ch. Asselineau décrit cette édition dans sa Bibliographie romantique en insistant sur la beauté des deux gravures de Trimolet. Rousseurs éparses. Larousse II p. 1331 et X, p. 1316-1317 - Lorenz II, 397 et I, p. 386 - Vicaire X, 597‎

Reference : 46404659

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