Paris, Dentu, Paris, Dentu1820 ; in-8, broché, couv. muette beige, entièrement non rogné. (État de parution) XII pp., 160 pp., CCVII pp. (pièces justificatives), (1 p.)ÉDITION ORIGINALE d’un réquisitoire qui sera plusieurs fois réimprimé. Après l’assassinat du duc de Berry, Clausel dénonce Decazes, ministre de la police, comme complice de Louvel. Clausel né au château de Coussergues dans le Rouergue en 1759, fut conseiller à la Cour de Aides de Montpellier avant la Révolution, volontaire dans l’armée de Condé, libraire sous le Consulat, journaliste, député de l’Aveyron en 1808, membre de la chambre introuvable en 1815 puis conseiller à la Cour de cassation. Il fut un des plus fougueux partisans de la Restauration. Son accusation, venant d’un magistrat de la Cour suprême chargé de statuer sur les garanties dues aux accusés dans les procès criminels, le déconsidéra au point que le Cte de Saint-Auclaire l’interrompit en lui criant : “Vous êtes un calomniateur !”Exemplaire frais, à l’état de parution.
Reference : 46404333
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Paris, Dentu, 1820. In-8°, demi-veau bleu, dos lisse orné (reliure de l'époque) 412 pp.
Troisième édition de ce célèbre ouvrage où l'auteur accusait le duc Decazes de nombreux crimes dont celui de l'assassinat du duc de Berry, le 13 février 1820. Il contient un curieux chapitre sur l'irrégularité des élections en Corse.Clausel était député de l'Aveyron sur les bancs du parti Ultra.Bon exemplaire.
CLAUSEL DE COUSSERGUES. (JEAN FRANCOIS AMABLE CLAUDE. 1759-1846).
Reference : 1358
(1820)
A PARIS. CHEZ J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, ET A. EGRON, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1820. RELIE AVEC : - LE CRI DES VICTIMES DU DUC DE CAZES, SUIVI D'ADDITIONS AU PROJET D'ACTE D'ACCUSATION PAR M. CLAUSEL DE COUSSERGUES, ET D'UN EXTRAIT DU NEW-TIMES SUR CET EX-MINISTRE. A PARIS. CHEZ PONTHIEU, LIBRAIRE; LE NORMANT; DENTU. 1820. - DE L'IMPOSSIBILITE DU RETOUR DE M. DECAZES AUX AFFAIRES. PARIS. J. G. DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE. 1821. 3 OUVRAGES RELIES EN UN VOLUME IN-8 (13,5 X 21 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE XII + 160 + CCVII + (1), (4) + 76 ET (4) + 20 PAGES, RELIURE D'EPOQUE 1/2 VEAU BRUN, DOS LISSE ORNE DE FILETS ET DE FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE. QUELQUES TRACES D'USURE EXTERIEURE SANS GRAVITE, TACHE ROUSSE ANCIENNE SUR LES PREMIERS FEUILLETS, SINON BON EXEMPLAIRE.
A Paris, chez Dentu, 1820. In 8 demi basane. 160+ CCVIJ pages. Nombreuses rousseurs, reliure abîmée ( entre autres, quelques trous de vers).
A Paris, chez J.G. Dentu, 1820. in-8. XII. 160 pages. CCVII. (21,5x14cm). Broché. Couverture d'attente de papier ocre. Non rogné. Quelques petites salissures, marques de plis et petites déchirures marginales. Quelques rousseurs et petites taches. Exemplaire assez frais. Edition originale. Réquisitoire plusieurs fois réimprimé. Après l'assassinat du duc de Berry, Clausel dénonce Decazes, ministre de la police, comme complice de Louvel. Clausel né au château de Coussergues dans le Rouergue en 1759, fut conseiller à la Cour de Aides de Montpellier avant la Révolution, volontaire dans l'armée de Condé, libraire sous le Consulat, journaliste, député de l'Aveyron en 1808, membre de la chambre introuvable en 1815 puis conseiller à la Cour de cassation. Il fut un des plus fougueux partisans de la Restauration. Son accusation, venant d'un magistrat de la Cour suprême chargé de statuer sur les garanties dues aux accusés dans les procès criminels, le déconsidéra au point que le Cte de Saint-Auclaire l'interrompit en lui criant : "Vous êtes un calomniateur !". Exemplaire non rogné et assez frais.
Paris chez J. G. Dentu, 1820, in/8 broché couverture d'attente, 207 pages.
Élie Louis Decazes : 1780 - 1860. Fils du lieutenant particulier de la sénéchaussée et présidial de Libourne et frère de Joseph-Léonard Decazes, Élie Decazes commence des études à l’école militaire de Vendôme de 1790 à 1799. Après ses études militaires, il entame des études de droit, et deviendra en 1805, après son mariage avec la seconde fille du comte Muraire, juge au tribunal civil de la Seine. Il est nommé ensuite conseiller de Louis Bonaparte en 1807, et devient avocat-conseil à la cour de l’appel de Paris en 1811. Il fut en même temps attaché comme conseil au jeune roi du Royaume de Hollande, Louis, et à l’impératrice mère. Immédiatement après la chute de l’Empire, il n’en accueillit pas moins la Restauration avec empressement, refusa de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l’île d'Elbe, se déclarant royaliste, il reste fidèle aux Bourbons pendant les Cent-Jours. Par l’entremise du baron Joseph-Dominique Louis, il peut rencontrer le roi Louis XVIII pendant cette période, qui le récompense pour sa fidélité en le nommant préfet de police de Paris le 7 juillet 1815.