Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1862 ; plaquette in-12, brochée, couverture verte imprimée. 2 ff., 59 pp. - [Paris, Impr. Poupart-Davyl]EDITION ORIGINALE. Cette étude est dédiée à Barbey d'Aurévilly, ami du jeune Perreau. Les bibliographes ne précisent pas le tirage de ce livre. Sans doute fut-il imprimé à petit nombre. - Launay 222 - C.P.M. p. 49 - C.E.B.A. 197 - Vicaire VI, 551Très bel exemplaire sur VERGÉ DE HOLLANDE, avec sa couverture intacte. Elle porte au second plat des annonces pour le Théophile Gautier de Baudelaire et le Balzac de Théophile Gautier. Précieux exemplaire portant sur la garde un ENVOI AUTOGRAPHE de Perreau : «A Malassis, mon éditeur, plus poète encore que l'auteur ». Les biographies ne parlent pas de cet auteur un peu mystérieux. Une lettre de Poulet-Malassis conservée aux Archives de l'Orne, datée du 11 juillet 1369 donne ces rares précisions: «Adolphe Perreau, jeune poète poitevin, compatriote de Mme Dash, en compagnie de qui d'Aurévilly se plaisait beaucoup il y a cinq ou six ans; gentil garçon d'ailleurs et spirituel ». Il est né en 1341. Son premier livre, un recueil de poèmes paru chez Tardieu en 1360 était titré Amours de vingt ans. Il fut suivi des Anges Noirs. Malassis publia en 1362 une étude très enthousiaste et juvénile sur Musset, qui fut la dernière œuvre signée du nom d'Adolphe Perreau. La seconde moitié de son existence se situe assez loin de Rolla ! Sans doute poussé par une faim que les droits d'auteur poétique ne savaient calmer, il se lança, sous le pseudonyme de Maxime Rude, dans une littérature plus alimentaire. Aux Confidences d'un journaliste (1876) succéderont: Le Cousin infâme (1880) ; Ces dames d'après nature (1880), Ces messieurs d'après nature (1883) ; pour ne pas citer: Le roman d'une dame d'honneur, Tout Paris au café, Une victime du Couvent, les Princes tragiques. Il mourut en 1891.
Reference : 46404232
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Paris. Librairie Poulet-Malassis. 1862. in-8. Br. 59 p. Bon état. Rousseurs sur la couv.
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1862 ; plaquette in-12, brochée, couverture verte imprimée. 2 ff., 59 pp. - [Paris, Impr. Poupart-Davyl]EDITION ORIGINALE. Cette étude est dédiée à Barbey d'Aurévilly, ami du jeune Perreau. Les bibliographes ne précisent pas le tirage de ce livre. Sans doute fut-il imprimé à petit nombre. - Launay 222 - C.P.M. p. 49 - C.E.B.A. 197 - Vicaire VI, 551Les biographies ne parlent pas de cet auteur un peu mystérieux. Une lettre de Poulet-Malassis conservée aux Archives de l'Orne, datée du 11 juillet 1869 donne ces rares précisions: «Adolphe Perreau, jeune poète poitevin, compatriote de Mme Dash, en compagnie de qui d'Aurévilly se plaisait beaucoup il y a cinq ou six ans; gentil garçon d'ailleurs et spirituel ». Il est né en 1341. Son premier livre, un recueil de poèmes paru chez Tardieu en 1360 était titré Amours de vingt ans. Il fut suivi des Anges Noirs. Malassis publia en 1862 une étude très enthousiaste et juvénile sur Musset, qui fut la dernière œuvre signée du nom d'Adolphe Perreau. La seconde moitié de son existence se situe assez loin de Rolla ! Sans doute poussé par une faim que les droits d'auteur poétique ne savaient calmer, il se lança, sous le pseudonyme de Maxime Rude, dans une littérature plus alimentaire. Aux Confidences d'un journaliste (1876) succéderont: Le Cousin infâme (1880) ; Ces dames d'après nature (1880), Ces messieurs d'après nature (1883) ; pour ne pas citer: Le roman d'une dame d'honneur, Tout Paris au café, Une victime du Couvent, les Princes tragiques. Il mourut en 1891.