Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, broché, couverture beige imprimée. VIII pp., 270 pp., 1 f. table - [Imprim. à Alençon]. Titre en rouge et noir.EDITION ORIGINALE, sauf pour Du Génie français. (voir le n° 722 du catalogue Poulet-Malassis d’Oberlé)La Renaissance et la Réformation, des controverses sur le XVIII° siècle, de la toute-puissance de l’industrie, de l’individualité humaine dans la société moderne, de l’idée de la monarchie universelle, de l’homme éclairé, de l’Italie et du Piémont, fragment sur le génie italien, Werther, Hamlet, confidences d’un hypocondriaque. “Montégut est tout entier dans ce livre trop dense (trop dense, techniquement s’entend, ce qui est un reproche inhabituel pour une édition Malassis). Quelle mine de pensées toujours d’actualité! Mais son long enrolement sous la bannière de Buloz et de la Revue des Deux Mondes n’a-t-il pas, au fond, un peu affaiblit Montéguet?” Laborde-Milaà pp. 46.La plupart des articles de ce recueil ne passèrent pas inaperçus. Selon A. Bellessort ils auraient influencé non seulement Brunetière, mais encore Renon.UN DES TRES RARES EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE. Aucune bibliographie ne signale de tirage sur grand papier. Le tirage ordinaire fut de 1200 exemplaires. Launay 54 - Vicaire V 1091MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Reference : 46403218
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Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-chevrette rose, filet doré, tranches jaspées bleues (Reliure de l’époque) VIII pp., 270 pp., 1 f. table - [Imprim. à Alençon]. Titre en rouge et noir.EDITION ORIGINALE, sauf pour Du Génie français. (voir le n° 722 du catalogue Poulet-Malassis d’Oberlé)La Renaissance et la Réformation, des controverses sur le XVIII° siècle, de la toute-puissance de l’industrie, de l’individualité humaine dans la société moderne, de l’idée de la monarchie universelle, de l’homme éclairé, de l’Italie et du Piémont, fragment sur le génie italien, Werther, Hamlet, confidences d’un hypocondriaque. “Montégut est tout entier dans ce livre trop dense (trop dense, techniquement s’entend, ce qui est un reproche inhabituel pour une édition Malassis). Quelle mine de pensées toujours d’actualité! Mais son long enrolement sous la bannière de Buloz et de la Revue des Deux Mondes n’a-t-il pas, au fond, un peu affaiblit Montéguet?” Laborde-Milaà pp. 46.La plupart des articles de ce recueil ne passèrent pas inaperçus. Selon A. Bellessort ils auraient influencé non seulement Brunetière, mais encore Renon.Un des 1200 exemplaires sur papier d’édition. Il est frais et bien reliéLaunay 54 - Vicaire V 1091MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, broché couverture beige imprimée. VIII pp., 270 pp., 1 f. table - [Imprim. à Alençon]. Titre en rouge et noir.EDITION ORIGINALE, sauf pour Du Génie français. (voir le n° 722 du catalogue Poulet-Malassis d’Oberlé)La Renaissance et la Réformation, des controverses sur le XVIII° siècle, de la toute-puissance de l’industrie, de l’individualité humaine dans la société moderne, de l’idée de la monarchie universelle, de l’homme éclairé, de l’Italie et du Piémont, fragment sur le génie italien, Werther, Hamlet, confidences d’un hypocondriaque. “Montégut est tout entier dans ce livre trop dense (trop dense, techniquement s’entend, ce qui est un reproche inhabituel pour une édition Malassis). Quelle mine de pensées toujours d’actualité! Mais son long enrolement sous la bannière de Buloz et de la Revue des Deux Mondes n’a-t-il pas, au fond, un peu affaiblit Montéguet?” Laborde-Milaà pp. 46.La plupart des articles de ce recueil ne passèrent pas inaperçus. Selon A. Bellessort ils auraient influencé non seulement Brunetière, mais encore Renon.Un des 1200 exemplaires sur papier d’édition. Exemplaire broché avec la couverture en bon état. Elle porte sur le second plat de nombreuses publicités et annonces de Poulet-Malassis. Les Fleurs du Mal y portent la mention épuisé.Launay 54 - Vicaire V 1091MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1858, in-12 demi-chagrin noir, dos 4 nerfs, lettres dorées, fleurons dorés , VIII + 270 pp. E.O. Couverture en bon état (légers frottements). Intérieur en très bon état.
AUTRES TITRES DISPONIBLES DU MEME AUTEUR.
Paris Poulet-Malassis et de Broise 1858 1 vol. relié in-12, demi-chagrin havane, dos à nerfs, tête dorée, couvertures conservées, VIII + 270 pp. Edition originale de ces mélanges consacrés au "génie français", à "la toute-puissance de l'industrie", à "l'individualité humaine dans la société moderne", etc. Bon exemplaire avec le catalogue de l'éditeur de juin 1858 relié en fin de volume (30 pp.) et un bel ex-libris gravé.