Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, broché, couverture beige imprimée 2 ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), 268 pp., 1 f. table, 1 f. avec la marque au caducée). - Frontispice. - [Imprimé à Alençon]EDITION ORIGINALE tirée à 1500 exemplaires, plus 10 exemplaires sur Hollande (dont Launay ne parle pas).Ce recueil de 14 chroniques et pantomines mettant en scène des personnalités (grandes et petites) du Tout-Paris littéraire de l’époque est sans doute le plus représentatif du grand talent de Monselet. Il y jette, pour reprendre les éloges de Sainte-Beuve - “d’heureux dons, de l’imagination, de la fantaisie, de l’esprit sans jargon, de la malice souvent fort leste, mais sans fiel” (Nouveaux lundis X, 70-89).Dans une lettre adressée à Malassis le 12 août 1859 Monselet mettait au point le titre définitif de ce livre et lui donnait quelques précisions pour le frontispice de Bracquemond : “Mais surtout, oh! surtout point de Monselet, ni en paillase ni en grand d’Espagne. Je veux bien être directeur de trétaux, mais à la condition de ne point monter dessus. Attendons ma mort pour ces plaisantes pourtraictures, mâles et femelles, des serpents de mer, des kilo, des alcides, des amours, des banderolles, etc. Ce sera bien. Laissez faire Bracquemond, donnez-lui carte blanche, croyez-moi...”Cette planche de Bracquemond qui fut à l’origine gravée sur le même cuivre que celle du frontispice des Amis de La Nature de Champfleury marque les vrais débuts d la collaboration du graveur et de Poulet-Malassis. Ce dernier n’avait pas rencontré Bracquemond en 1857 au moment du frontispice des Odes funambulesques. Tout le monde fut satisfait : Monselet qui dans une lettre du 1er novembre 1859 complimentait l’artiste et Malassis qui lui adressait à la fin de l’année sa conclusion : “Le suffrage de Monselet est d’autant plus à considérer qu’il s’entend à peu près en art autant qu’en cuisine, je veux dire pas du tout. Mais le fait est que votre eau-forte et très spirituelle. Il n’y a qu’une voix là-dessus. Ajoutez donc une feuille de laurier de plus à un de vos ragoûts” (cité par J.P. Bouillon p. 221).“Pour Bracquemond - précise ce dernier - l’oeuvre est importante dans la mesure où elle marque le retour à une forme “d’art industrielle” cette fois librement assumé. Dans le sujet particulier des Tréteaux... il faut sans doute voir aussi une version personnelle du thème de l’artiste “clown” dont Bracquemond avait pu prendre connaissance dans les deux poèmes-manifestes des Odes funambulesques de Banville. La présence, sur la toile de fond, d’un cannar (sic) étonnant” pourrait faire référence à un des motifs favoris de l’oeuvre du graveur et indiquer la part qu’il prend lui-même à cette exhibition devant le public bourgeois, soigneusement groupé dans le registre “inférieur”. L’eau-forte de Bracquemond se trouve en noir, en bistre et en sanguine.Bouillon 221 - Béraldi 373 - Fonds français 123.Si Monselet se déclara satisfait du graveur, il le fut moins des prestations de Malassis. Dans une lettre du 19 novembre 1859 il lui dit : “... Voici pourquoi le titre de mon dernier volume ne m’a satisfait qu’à moitié:1° parce qu’il est intitulé : Les Tréteaux de Charles Monselet, et que j’aurais désiré un M (Monsieur)2° parce que vous avez oublié le sous-titre : farces et dialogues3° parce qu’on a écrit Trétaux sur le dos du livre.Mais comme typographie, c’est charmant (avec toutefois pas mal de fautes à l’intérieur...)Le titre Tréteaux, correctement orthographié sur la page de titre et le plat de la couverture est, en effet, orthographié Trétaux au dos. Peu après la publications des Tréteaux un accrochage “financier” faillit brouiller Monselet et son éditeur.2 feuillets de cet ouvrage sont des cartons. Il s’agit des pages 131-132 et 133-134. Nous n’avons pu découvrir les raisons de cette particularité car tous les exemplaires que nous avons consultés possédaient ces cartons et la correspondance Monselet-Malassis n’en parle pas.Launay 93 - A. Monselet 33 - Talvart et Place 23 - Vicaire V 1041 - Clouzot 120 - Carteret II 176.Bel exemplaire broché avec le frontispice en bistre sur papier mince; à la fin Catalogue Malassis du 15 octobre 1859; 12 pp. n. ch.
Reference : 46403206
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Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, demi-chagrin vert, coins, filets dorés aux bords, dos à nerfs, filets et fleurons dorés, tête dorée, non rogné (reliure de l’époque) 2 ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), 268 pp., 1 f. table, 1 f. avec la marque au caducée). - Frontispice. - [Imprimé à Alençon]EDITION ORIGINALE tirée à 1500 exemplaires, plus 10 exemplaires sur Hollande (dont Launay ne parle pas).Ce recueil de 14 chroniques et pantomines mettant en scène des personnalités (grandes et petites) du Tout-Paris littéraire de l’époque est sans doute le plus représentatif du grand talent de Monselet. Il y jette, pour reprendre les éloges de Sainte-Beuve - “d’heureux dons, de l’imagination, de la fantaisie, de l’esprit sans jargon, de la malice souvent fort leste, mais sans fiel” (Nouveaux lundis X, 70-89).Dans une lettre adressée à Malassis le 12 août 1859 Monselet mettait au point le titre définitif de ce livre et lui donnait quelques précisions pour le frontispice de Bracquemond : “Mais surtout, oh! surtout point de Monselet, ni en paillase ni en grand d’Espagne. Je veux bien être directeur de trétaux, mais à la condition de ne point monter dessus. Attendons ma mort pour ces plaisantes pourtraictures, mâles et femelles, des serpents de mer, des kilo, des alcides, des amours, des banderolles, etc. Ce sera bien. Laissez faire Bracquemond, donnez-lui carte blanche, croyez-moi...”Cette planche de Bracquemond qui fut à l’origine gravée sur le même cuivre que celle du frontispice des Amis de La Nature de Champfleury marque les vrais débuts d la collaboration du graveur et de Poulet-Malassis. Ce dernier n’avait pas rencontré Bracquemond en 1857 au moment du frontispice des Odes funambulesques. Tout le monde fut satisfait : Monselet qui dans une lettre du 1er novembre 1859 complimentait l’artiste et Malassis qui lui adressait à la fin de l’année sa conclusion : “Le suffrage de Monselet est d’autant plus à considérer qu’il s’entend à peu près en art autant qu’en cuisine, je veux dire pas du tout. Mais le fait est que votre eau-forte et très spirituelle. Il n’y a qu’une voix là-dessus. Ajoutez donc une feuille de laurier de plus à un de vos ragoûts” (cité par J.P. Bouillon p. 221).“Pour Bracquemond - précise ce dernier - l’oeuvre est importante dans la mesure où elle marque le retour à une forme “d’art industrielle” cette fois librement assumé. Dans le sujet particulier des Tréteaux... il faut sans doute voir aussi une version personnelle du thème de l’artiste “clown” dont Bracquemond avait pu prendre connaissance dans les deux poèmes-manifestes des Odes funambulesques de Banville. La présence, sur la toile de fond, d’un cannar (sic) étonnant” pourrait faire référence à un des motifs favoris de l’oeuvre du graveur et indiquer la part qu’il prend lui-même à cette exhibition devant le public bourgeois, soigneusement groupé dans le registre “inférieur”. L’eau-forte de Bracquemond se trouve en noir, en bistre et en sanguine.Bouillon 221 - Béraldi 373 - Fonds français 123.Si Monselet se déclara satisfait du graveur, il le fut moins des prestations de Malassis. Dans une lettre du 19 novembre 1859 il lui dit : “... Voici pourquoi le titre de mon dernier volume ne m’a satisfait qu’à moitié:1° parce qu’il est intitulé : Les Tréteaux de Charles Monselet, et que j’aurais désiré un M (Monsieur)2° parce que vous avez oublié le sous-titre : farces et dialogues3° parce qu’on a écrit Trétaux sur le dos du livre.Mais comme typographie, c’est charmant (avec toutefois pas mal de fautes à l’intérieur...)Le titre Tréteaux, correctement orthographié sur la page de titre et le plat de la couverture est, en effet, orthographié Trétaux au dos. Peu après la publications des Tréteaux un accrochage “financier” faillit brouiller Monselet et son éditeur.2 feuillets de cet ouvrage sont des cartons. Il s’agit des pages 131-132 et 133-134. Nous n’avons pu découvrir les raisons de cette particularité car tous les exemplaires que nous avons consultés possédaient ces cartons et la correspondance Monselet-Malassis n’en parle pas.Frontispice en bistre sur vélin.Ex-libris illustré (rats dévorants des livres dans une mansarde), avec un quatrain.Launay 93 - A. Monselet 33 - Talvart et Place 23 - Vicaire V 1041 - Clouzot 120 - Carteret II 176.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, broché. 2 ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), 268 pp., 1 f. table, 1 f. avec la marque au caducée). - Frontispice. - [Imprimé à Alençon]EDITION ORIGINALE tirée à 1500 exemplaires, plus 10 exemplaires sur Hollande (dont Launay ne parle pas).Ce recueil de 14 chroniques et pantomines mettant en scène des personnalités (grandes et petites) du Tout-Paris littéraire de l’époque est sans doute le plus représentatif du grand talent de Monselet. Il y jette, pour reprendre les éloges de Sainte-Beuve - “d’heureux dons, de l’imagination, de la fantaisie, de l’esprit sans jargon, de la malice souvent fort leste, mais sans fiel” (Nouveaux lundis X, 70-89).Dans une lettre adressée à Malassis le 12 août 1859 Monselet mettait au point le titre définitif de ce livre et lui donnait quelques précisions pour le frontispice de Bracquemond : “Mais surtout, oh! surtout point de Monselet, ni en paillase ni en grand d’Espagne. Je veux bien être directeur de trétaux, mais à la condition de ne point monter dessus. Attendons ma mort pour ces plaisantes pourtraictures, mâles et femelles, des serpents de mer, des kilo, des alcides, des amours, des banderolles, etc. Ce sera bien. Laissez faire Bracquemond, donnez-lui carte blanche, croyez-moi...”Cette planche de Bracquemond qui fut à l’origine gravée sur le même cuivre que celle du frontispice des Amis de La Nature de Champfleury marque les vrais débuts d la collaboration du graveur et de Poulet-Malassis. Ce dernier n’avait pas rencontré Bracquemond en 1857 au moment du frontispice des Odes funambulesques. Tout le monde fut satisfait : Monselet qui dans une lettre du 1er novembre 1859 complimentait l’artiste et Malassis qui lui adressait à la fin de l’année sa conclusion : “Le suffrage de Monselet est d’autant plus à considérer qu’il s’entend à peu près en art autant qu’en cuisine, je veux dire pas du tout. Mais le fait est que votre eau-forte et très spirituelle. Il n’y a qu’une voix là-dessus. Ajoutez donc une feuille de laurier de plus à un de vos ragoûts” (cité par J.P. Bouillon p. 221).“Pour Bracquemond - précise ce dernier - l’oeuvre est importante dans la mesure où elle marque le retour à une forme “d’art industrielle” cette fois librement assumé. Dans le sujet particulier des Tréteaux... il faut sans doute voir aussi une version personnelle du thème de l’artiste “clown” dont Bracquemond avait pu prendre connaissance dans les deux poèmes-manifestes des Odes funambulesques de Banville. La présence, sur la toile de fond, d’un cannar (sic) étonnant” pourrait faire référence à un des motifs favoris de l’oeuvre du graveur et indiquer la part qu’il prend lui-même à cette exhibition devant le public bourgeois, soigneusement groupé dans le registre “inférieur”. L’eau-forte de Bracquemond se trouve en noir, en bistre et en sanguine.Bouillon 221 - Béraldi 373 - Fonds français 123.Si Monselet se déclara satisfait du graveur, il le fut moins des prestations de Malassis. Dans une lettre du 19 novembre 1859 il lui dit : “... Voici pourquoi le titre de mon dernier volume ne m’a satisfait qu’à moitié:1° parce qu’il est intitulé : Les Tréteaux de Charles Monselet, et que j’aurais désiré un M (Monsieur)2° parce que vous avez oublié le sous-titre : farces et dialogues3° parce qu’on a écrit Trétaux sur le dos du livre.Mais comme typographie, c’est charmant (avec toutefois pas mal de fautes à l’intérieur...)Le titre Tréteaux, correctement orthographié sur la page de titre et le plat de la couverture est, en effet, orthographié Trétaux au dos. Peu après la publications des Tréteaux un accrochage “financier” faillit brouiller Monselet et son éditeur.2 feuillets de cet ouvrage sont des cartons. Il s’agit des pages 131-132 et 133-134. Nous n’avons pu découvrir les raisons de cette particularité car tous les exemplaires que nous avons consultés possédaient ces cartons et la correspondance Monselet-Malassis n’en parle pas.Ici le carton 131-132 est broché deux fois, donc incomplet du feuillet 133-134, défaut fréquent. Le frontispice est ici en 2 états : bistre sur papier mince, et noir sur vélin un peu plus fort.Launay 93 - A. Monselet 33 - Talvart et Place 23 - Vicaire V 1041 - Clouzot 120 - Carteret II 176.
Paris Poulet-Malassis et de Broise 1859 -in-12 plein chagrin reliure demi-chagrin havane in-douze (binding half shagreen duodecimo), dos insolé (fading spine) - dos 4 nerfs ornés de triples filets or ceints de filets à froid et de filets or (spine with 4 raised bands decorated with a triple gilt line and encircled of blind-stamping decoration line and gilt line) - titre frappé or (gilt title) - filets et filets perlés en tête et en pied (top and at the foot of spine gilt lines and gilt beaded lines), mors décorés à froid (joints with blind-stamping decoration), plats avec de légères épidermures (light scratches on the covers), papier peigné aux plats (cover with painting paper), coupes frottées par endroits jusqu'au carton (rubbed cuts in places up to the cardboard) au niveau des coins, toutes tranches lisses (all smooth edges), pages de garde en papier peignées à motif "caillouté" (green painting endpapers), ex-libris manuscrit d'Alfred Lallier (Ecrivain Nantais) sur la page de faux-titre (Alfred Lallier's handwritten ex-libris on the half title page), illustration : 1 frontispice dessiné et gravé par (frontispiece drawn and engraved by) Félix Bracquemond, trés légères rousseurs ( light redness marks), 269 pages, 1859 à Paris Poulet-Malassis et de Broise Libraires-Editeurs 9 rue des Beaux-Arts,
Edition Originale......RARE........en bon état malgré les légers défauts signalés (very good condition in spite of the light defects indicated). bon état
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1859. in-12, 2ff.-268pp.-2ff. Bradel toile ivoire, pièce de titre verte, couverture conservée, non rogné. (Reliure signée Pierson).
Édition originale tirée à 1500 exemplaires, plus 10 Hollande. Frontispice de Bracquemont gravé à l'eau-forte. "Les Tréteaux" est un recueil de 14 chroniques et pantomimes mettant en scène des personnalités du Tout-Paris littéraire de l'époque. Monselet y jette, pour reprendre les paroles de Sainte-Beuve, "d'heureux dons, de l'imagination, de la fantaisie, de l'esprit sans jargon, de la malice souvent fort leste, mais sans fiel" (Nouveaux Lundis). 2ff. de cet ouvrage sont des cartons : pp. 131-132 et 133 - 134. (Voir Oberlé, Auguste Poulet-Malassis... n°s 699 à 705). - Reliure salie, macule au bas du premier plat, quelques rares rousseurs éparses (plus accentuées sur le frontispice), trace d'humidité dans la marge inférieure d'un feuillet.