Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, broché, couverture jaune imprimée. 2 ff., 350 pp., 1 f. de table - Titre en rouge et noirHEDITION ORIGINALE tirée à 1000 exemplaires. L’introduction est dédiée à Karl Godeke qui avait accueilli N. Martin à Hanovre en 1847. C’est la suite de Poètes contemporains en Allemagne publié chez Jules Renouard en 1846.Le chapitre consacré au poète Auguste von Platen est dédié à Th. Gautier, l’étude sur la poésie allemande en Alsace est offerte à Asselineau, une autre à Lacaussade, une autre encore à Arsène Houssaye.C’est Poulet-Malassis lui-même qui fit la critique de ce livre dans la Revue Anecdotique : “Beaucoup de choses neuves, et des renseignements précieux. Nous approuvons fort la multiplicité de ses extraits, qui sont en général bien choisis. Mais nous demandons à M. Martin, sans insister sur quelques inexactitudes de traduction, pourquoi il a donné une si grande place aux Nibelungen dans un livre intitulé : “Poètes contemporains...?”Que faites-vous de l’actualité wagnérienne, cher Malassis? De Baudelaire et Tannhauser? - “Ces messieurs n’entendent absolument rien à la publicité” : avait dit un jour Baudelaire.Launay 104 - Revue Anecdotique X, p. 240 - Vicaire 569 signale quelques exemplaires sur Hollande.MARTIN (Nicolas)Ce poète spécialiste de littérature allemande, était le fils d’un Français émigré et d’une Allemande, la sœur du poète Karl Simroch. Il naquit à Bonn en 1814 et occupa dans les années 1830 un poste dans les bureaux de la douane à Dunkerque avant de se fixer à Paris en 1838. Ses fonctions administratives lui laissaient – semble-t-il assez de temps libre pour cultiver les lettres, et tout particulièrement la poésie. Ses premiers essais parurent à Lille en 1837 sous le titre Harmonies de la Famille. Ils furent suivis, à Paris, de Ariel en 1841 ; Louise en 1842. En 1846-47 il publia une traduction de contes de Grimm intitulés Contes de la famille. On lui doit de nombreuses traductions de poètes et conteurs allemands. De 1842 à 1852 il fut chargé de la critique littéraire au Moniteur universel. A la fin de sa vie il fut nommé receveur principal des douanes à Calais. C’est là qu’il mourut, en août 1877. Sa dernière œuvre date de 1875. C’est un poème dramatique sur Julien l’Apostat.
Reference : 46403196
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