Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, broché, couverture beige imprimée. 2 ff., 426 pp., 1 f. - [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir.Tirage à 1200 exemplaires, plus quelques exemplaires sur papier fort.Launay 61 - Vicaire IV 937Exemplaire broché, qui contient à la fin le Catalogue Poulet-Malassis Septembre 1858; 4 pp.Petites rousseurs. Couverture légèrement abimée.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Reference : 46403171
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LESCURE (Mathurin-François Adolphe de) - LA GRANGE-CHANCEL
Reference : 46403170
(1858)
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-maroquin bleu, à coins, filets dorés aux bords, dos à nerfs et ornements dorés, tête dorée, non rogné (Ruban) 2 ff., 426 pp., 1 f. - [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir.Tirage à 1200 exemplaires, plus quelques exemplaires sur papier fort. Remarquable éditon critique “Voici certainement la plus intéressante des éditions des fameuses Philippiques...” dit G. Mouravit sur la garde de cet exemplaire.Launay 61 - Vicaire IV 937Précieux exemplaire avec un ENVOI AUTOGRAPHE de Lescure “à monsieur Honoré Bonhomme, hommage d’estime et d’amitié”. H. Bonhomme, auteur Malassis, publiera chez celui-ci les oeuvres de Piron. L’exemplaire appartint ensuite au grand bibliophile G. Mouravit qui le fit luxueusement relier. Outre la note citée plus haut, on trouve encore dans cet exemplaire un portrait de La Grange-Chancel gravé par Barrois et, in-fine, 65 pages manuscrites de Mouravit sur beau papier Hollande. Ce sont des copies d’un manuscrit inédit que le collectionneur découvrit chez le libraire Roy, avec des Philippiques (variantes) et des notes.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-chagrin citron, nerfs, caissons dorés, non rogné (Reliure de l’époque) 2 ff., 426 pp., 1 f. - [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir.Tirage à 1200 exemplaires, plus quelques exemplaires sur papier fort.Launay 61 - Vicaire IV 937Exemplaire très frais, sans rousseurs, non rogné, en reliure de l’époque.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».