Alençon, chez Poulet-Malassis et de Broise, Alençon, chez Poulet-Malassis et de Broise1856 ; in-8, demi-veau rose, dos orné, non rogné (Reliure de l’époque) 162 pp., (tout compris), 1 f. blancEDITION ORIGINALE tirée à 2500 exemplaires et 40 grands papiers sur vergé de Hollande. Ce livre marque le véritable départ de Poulet-Malassis et de Broise dans l’édition, car les quelques plaquettes publiées auparavant ne furent que de timides essais. La marque de la maison (le caducée avec la devise Concordiae fructus) apparaît sur la couverture mais pas encore le titre. “Concordiae fructus” symbolisera moins l’association administrative, commerciale et technique de deux jeunes imprimeurs que la féconde et durable collaboration d’un éditeur et de ses auteurs”. J.J Launay. “L’aventure Poulet-Malassis” est donc commencée. Comme le rappelle J.J. Launay: “les auteurs-maison sont et seront des amis, et des amis de nos amis. Relations révolutionnaires, chartistes, littéraires et philosophico-bachiques. Il faut relire à ce sujet le bouquin de Delvau : Histoire anecdotique des cafés et cabarets parisiens (Dentu 1862)... Si tous les habitués de ces “parlotes littéraires” dont parle Delvau n’ont pas été édités à Alençon, on peut dire qu’à peu près tous les écrivains qui figurent dans cette bibliographie se trouvent, aussi, dans le palmarès de Delvau. Malassis lui-même y est cité plus souvent à qu’à son tour”.Né à Toulouse en 1825 d’une famille originaire de Carpentras, Joseph-Henry de Collet de La Madelène était le frère cade de Jules de La Madelène. D’abord employé à la recette de Carpentras, il quittera son bureau pour faire ses débuts littéraires à Paris en 1847. Moins talentueux que son frère, il collabora à divers journaux comme La Presse, la Silhouette, le Corsaire et devint en 184 le rédacteur du Courrier français. Ami de Maxime Du Camp et de Laurent-Pichat il publia des nouvelles dans la Revue de Paris qu’ils dirigeaient. En 1865, il fonda la Nouvelle Revue de Paris, à laquelle collabora Baudelaire. Le 15 avril 1866, il annonça prématurément la mort du poète dans le Temps, nouvelle qui dut démentir deux jours plus tard. Tout comme son frère Jules, Henry de La Madelène fut un auteur soigné et élégant. Il a laissé des études concernant la peinture et les salons, de petits romans, une comédie et la biographie d’un aventurier qui fut son contemporain. Ce dernier volume est le seul qu’il ait fait paraître chez Malassis. Il mourut le 2 octobre 1887 à la Madelène, la propriété de sa famille près de Carpentras, après plusieurs années de maladie incurable.Mais revenons à nos Boulbon! Gaston Raoulx Comte de Raousset-Boulbon né à Avignon en 1817, fut un des aventuriers français les plus flambloyants du XIX) siècle - Dès sa jeunesse, en rupture avec sa famille et avec les jésuites de Fribourg chargés d’en faire un homme, il se fixa d’abord à Paris puis à Rouen où il mena une “épuisante vie” d’oisiveté. A demi-ruiné il se fit colon en Algérie. Son père mourut à cette époque en lui laissant de quoi organiser des chasses excentriques, des expéditions militaires et des festins de roi. Il revint en France en 1848 et l’on vit ce fils d’ancienne famille provençale mettre toute son ardeur et sa vaillance au service de la République. Il fonda le journal la Liberté. Ruiné, il partit en 1850 pour la Californie et exerça toutes sortes de métiers à San Francisco: pêcheur, débardeur, cow boy et marchand de bestiaux. En 1852, il décida de se battre pour le Méxique. Il joua un rôle important lors des troubles de cette époque avant d’être fusillé à Guaymas le 12 août 1854. La madelène voit en lui un “Cortèz tué au début... un dernier et vif éclair d’une chevalerie qui s’en va”.Launay 17 - Sabin 38700 - Vicaire IV 948Exemplaire sur papier d’édition. Quelques rousseurs.
Reference : 46403139
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Alençon, chez Poulet-Malassis et de Broise, Alençon, chez Poulet-Malassis et de Broise1856 ; in-8, demi-basane verte, filet doré, et fleurons dorés, non rogné (Reliure de l’époque) 162 pp., (tout compris), 1 f. blancEDITION ORIGINALE tirée à 2500 exemplaires et 40 grands papiers sur vergé de Hollande. Ce livre marque le véritable départ de Poulet-Malassis et de Broise dans l’édition, car les quelques plaquettes publiées auparavant ne furent que de timides essais. La marque de la maison (le caducée avec la devise Concordiae fructus) apparaît sur la couverture mais pas encore le titre. “Concordiae fructus” symbolisera moins l’association administrative, commerciale et technique de deux jeunes imprimeurs que la féconde et durable collaboration d’un éditeur et de ses auteurs”. J.J Launay. “L’aventure Poulet-Malassis” est donc commencée. Comme le rappelle J.J. Launay: “les auteurs-maison sont et seront des amis, et des amis de nos amis. Relations révolutionnaires, chartistes, littéraires et philosophico-bachiques. Il faut relire à ce sujet le bouquin de Delvau : Histoire anecdotique des cafés et cabarets parisiens (Dentu 1862)... Si tous les habitués de ces “parlotes littéraires” dont parle Delvau n’ont pas été édités à Alençon, on peut dire qu’à peu près tous les écrivains qui figurent dans cette bibliographie se trouvent, aussi, dans le palmarès de Delvau. Malassis lui-même y est cité plus souvent à qu’à son tour”.Né à Toulouse en 1825 d’une famille originaire de Carpentras, Joseph-Henry de Collet de La Madelène était le frère cade de Jules de La Madelène. D’abord employé à la recette de Carpentras, il quittera son bureau pour faire ses débuts littéraires à Paris en 1847. Moins talentueux que son frère, il collabora à divers journaux comme La Presse, la Silhouette, le Corsaire et devint en 184 le rédacteur du Courrier français. Ami de Maxime Du Camp et de Laurent-Pichat il publia des nouvelles dans la Revue de Paris qu’ils dirigeaient. En 1865, il fonda la Nouvelle Revue de Paris, à laquelle collabora Baudelaire. Le 15 avril 1866, il annonça prématurément la mort du poète dans le Temps, nouvelle qui dut démentir deux jours plus tard. Tout comme son frère Jules, Henry de La Madelène fut un auteur soigné et élégant. Il a laissé des études concernant la peinture et les salons, de petits romans, une comédie et la biographie d’un aventurier qui fut son contemporain. Ce dernier volume est le seul qu’il ait fait paraître chez Malassis. Il mourut le 2 octobre 1887 à la Madelène, la propriété de sa famille près de Carpentras, après plusieurs années de maladie incurable.Mais revenons à nos Boulbon! Gaston Raoulx Comte de Raousset-Boulbon né à Avignon en 1817, fut un des aventuriers français les plus flambloyants du XIX) siècle - Dès sa jeunesse, en rupture avec sa famille et avec les jésuites de Fribourg chargés d’en faire un homme, il se fixa d’abord à Paris puis à Rouen où il mena une “épuisante vie” d’oisiveté. A demi-ruiné il se fit colon en Algérie. Son père mourut à cette époque en lui laissant de quoi organiser des chasses excentriques, des expéditions militaires et des festins de roi. Il revint en France en 1848 et l’on vit ce fils d’ancienne famille provençale mettre toute son ardeur et sa vaillance au service de la République. Il fonda le journal la Liberté. Ruiné, il partit en 1850 pour la Californie et exerça toutes sortes de métiers à San Francisco: pêcheur, débardeur, cow boy et marchand de bestiaux. En 1852, il décida de se battre pour le Méxique. Il joua un rôle important lors des troubles de cette époque avant d’être fusillé à Guaymas le 12 août 1854. La madelène voit en lui un “Cortèz tué au début... un dernier et vif éclair d’une chevalerie qui s’en va”.Launay 17 - Sabin 38700 - Vicaire IV 948Exemplaire sur papier d’édition. Quelques rousseurs.Ex-libris armorié BOYSSEULH (XIX°s.)
Alençon, chez Poulet-Malassis et de Broise, Alençon, chez Poulet-Malassis et de Broise1856 ; in-8, broché 162 pp., (tout compris), 1 f. blancEDITION ORIGINALE tirée à 2500 exemplaires et 40 grands papiers sur vergé de Hollande. Ce livre marque le véritable départ de Poulet-Malassis et de Broise dans l’édition, car les quelques plaquettes publiées auparavant ne furent que de timides essais. La marque de la maison (le caducée avec la devise Concordiae fructus) apparaît sur la couverture mais pas encore le titre. “Concordiae fructus” symbolisera moins l’association administrative, commerciale et technique de deux jeunes imprimeurs que la féconde et durable collaboration d’un éditeur et de ses auteurs”. J.J Launay. “L’aventure Poulet-Malassis” est donc commencée. Comme le rappelle J.J. Launay: “les auteurs-maison sont et seront des amis, et des amis de nos amis. Relations révolutionnaires, chartistes, littéraires et philosophico-bachiques. Il faut relire à ce sujet le bouquin de Delvau : Histoire anecdotique des cafés et cabarets parisiens (Dentu 1862)... Si tous les habitués de ces “parlotes littéraires” dont parle Delvau n’ont pas été édités à Alençon, on peut dire qu’à peu près tous les écrivains qui figurent dans cette bibliographie se trouvent, aussi, dans le palmarès de Delvau. Malassis lui-même y est cité plus souvent à qu’à son tour”.Né à Toulouse en 1825 d’une famille originaire de Carpentras, Joseph-Henry de Collet de La Madelène était le frère cade de Jules de La Madelène. D’abord employé à la recette de Carpentras, il quittera son bureau pour faire ses débuts littéraires à Paris en 1847. Moins talentueux que son frère, il collabora à divers journaux comme La Presse, la Silhouette, le Corsaire et devint en 184 le rédacteur du Courrier français. Ami de Maxime Du Camp et de Laurent-Pichat il publia des nouvelles dans la Revue de Paris qu’ils dirigeaient. En 1865, il fonda la Nouvelle Revue de Paris, à laquelle collabora Baudelaire. Le 15 avril 1866, il annonça prématurément la mort du poète dans le Temps, nouvelle qui dut démentir deux jours plus tard. Tout comme son frère Jules, Henry de La Madelène fut un auteur soigné et élégant. Il a laissé des études concernant la peinture et les salons, de petits romans, une comédie et la biographie d’un aventurier qui fut son contemporain. Ce dernier volume est le seul qu’il ait fait paraître chez Malassis. Il mourut le 2 octobre 1887 à la Madelène, la propriété de sa famille près de Carpentras, après plusieurs années de maladie incurable.Mais revenons à nos Boulbon! Gaston Raoulx Comte de Raousset-Boulbon né à Avignon en 1817, fut un des aventuriers français les plus flambloyants du XIX) siècle - Dès sa jeunesse, en rupture avec sa famille et avec les jésuites de Fribourg chargés d’en faire un homme, il se fixa d’abord à Paris puis à Rouen où il mena une “épuisante vie” d’oisiveté. A demi-ruiné il se fit colon en Algérie. Son père mourut à cette époque en lui laissant de quoi organiser des chasses excentriques, des expéditions militaires et des festins de roi. Il revint en France en 1848 et l’on vit ce fils d’ancienne famille provençale mettre toute son ardeur et sa vaillance au service de la République. Il fonda le journal la Liberté. Ruiné, il partit en 1850 pour la Californie et exerça toutes sortes de métiers à San Francisco: pêcheur, débardeur, cow boy et marchand de bestiaux. En 1852, il décida de se battre pour le Méxique. Il joua un rôle important lors des troubles de cette époque avant d’être fusillé à Guaymas le 12 août 1854. La madelène voit en lui un “Cortèz tué au début... un dernier et vif éclair d’une chevalerie qui s’en va”.Launay 17 - Sabin 38700 - Vicaire IV 948Exemplaire sur papier d’édition. Quelques rousseurs, couverture un peu défraîchie. Note autographe sur le faux-titre: “Laurence Laurence et Joselin par La Martine”
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-8, cart. percaline verte, pièce de maroquin brun, fleuron doré, tête dorée, non rogné, couverture beige imprimée conservée. (Lemardeley) 162 pp.Seconde édition tirée à 1000 exemplaires. Mêmes composition et pagination que la première, “c’est une pseudo-seconde édition. Un titre nouveau a été substitué au premier et, négligence singulière, certains exemplaires possèdent les deux titres.” C. P. M. p. 44. Né à Toulouse en 1825 d’une famille originaire de Carpentras, Joseph-Henry de Collet de La Madelène était le frère cadet de Jules de La Madelène. D’abord employé à la recette de Carpentras, il quittera son bureau pour faire ses débuts littéraires à Paris en 1847. Moins talentueux que son frère, il collabora à divers journaux comme La Presse, la Silhouette, le Corsaire et devint en 1848 le rédacteur du Courrier français. Ami de Maxime Du Camp et de Laurent-Pichat il publia des nouvelles dans la Revue de Paris qu’ils dirigeaient. En 1865, il fonda la Nouvelle Revue de Paris, à laquelle collabora Baudelaire. Le 15 avril 1866, il annonça prématurément la mort du poète dans le Temps, nouvelle qui dut démentir deux jours plus tard. Tout comme son frère Jules, Henry de La Madelène fut un auteur soigné et élégant. Il a laissé des études concernant la peinture et les salons, de petits romans, une comédie et la biographie d’un aventurier qui fut son contemporain. Ce dernier volume est le seul qu’il ait fait paraître chez Malassis. Il mourut le 2 octobre 1887 à la Madelène, la propriété de sa famille près de Carpentras, après plusieurs années de maladie incurable.Mais revenons à nos Boulbon ! Gaston Raoulx Comte de Raousset-Boulbon né à Avignon en 1817, fut un des aventuriers français les plus flambloyants du XIX) siècle - Dès sa jeunesse, en rupture avec sa famille et avec les jésuites de Fribourg chargés d’en faire un homme, il se fixa d’abord à Paris puis à Rouen où il mena une “épuisante vie” d’oisiveté. A demi-ruiné il se fit colon en Algérie. Son père mourut à cette époque en lui laissant de quoi organiser des chasses excentriques, des expéditions militaires et des festins de roi. Il revint en France en 1848 et l’on vit ce fils d’ancienne famille provençale mettre toute son ardeur et sa vaillance au service de la République. Il fonda le journal la Liberté. Ruiné, il partit en 1850 pour la Californie et exerça toutes sortes de métiers à San Francisco: pêcheur, débardeur, cow boy et marchand de bestiaux. En 1852, il décida de se battre pour le Méxique. Il joua un rôle important lors des troubles de cette époque avant d’être fusillé à Guaymas le 12 août 1854. La madelène voit en lui un “Cortèz tué au début... un dernier et vif éclair d’une chevalerie qui s’en va”.Ex-libris armorié avec la devise Victor et Fidelis.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-8, cart. percaline verte, pièce de maroquin brun, fleuron doré, tête dorée, non rogné, couverture beige imprimée conservée. (Lemardeley) 162 pp.Seconde édition tirée à 1000 exemplaires. Mêmes composition et pagination que la première, “c’est une pseudo-seconde édition. Un titre nouveau a été substitué au premier et, négligence singulière, certains exemplaires possèdent les deux titres.” C. P. M. p. 44. Né à Toulouse en 1825 d’une famille originaire de Carpentras, Joseph-Henry de Collet de La Madelène était le frère cadet de Jules de La Madelène. D’abord employé à la recette de Carpentras, il quittera son bureau pour faire ses débuts littéraires à Paris en 1847. Moins talentueux que son frère, il collabora à divers journaux comme La Presse, la Silhouette, le Corsaire et devint en 1848 le rédacteur du Courrier français. Ami de Maxime Du Camp et de Laurent-Pichat il publia des nouvelles dans la Revue de Paris qu’ils dirigeaient. En 1865, il fonda la Nouvelle Revue de Paris, à laquelle collabora Baudelaire. Le 15 avril 1866, il annonça prématurément la mort du poète dans le Temps, nouvelle qui dut démentir deux jours plus tard. Tout comme son frère Jules, Henry de La Madelène fut un auteur soigné et élégant. Il a laissé des études concernant la peinture et les salons, de petits romans, une comédie et la biographie d’un aventurier qui fut son contemporain. Ce dernier volume est le seul qu’il ait fait paraître chez Malassis. Il mourut le 2 octobre 1887 à la Madelène, la propriété de sa famille près de Carpentras, après plusieurs années de maladie incurable.Mais revenons à nos Boulbon ! Gaston Raoulx Comte de Raousset-Boulbon né à Avignon en 1817, fut un des aventuriers français les plus flambloyants du XIX) siècle - Dès sa jeunesse, en rupture avec sa famille et avec les jésuites de Fribourg chargés d’en faire un homme, il se fixa d’abord à Paris puis à Rouen où il mena une “épuisante vie” d’oisiveté. A demi-ruiné il se fit colon en Algérie. Son père mourut à cette époque en lui laissant de quoi organiser des chasses excentriques, des expéditions militaires et des festins de roi. Il revint en France en 1848 et l’on vit ce fils d’ancienne famille provençale mettre toute son ardeur et sa vaillance au service de la République. Il fonda le journal la Liberté. Ruiné, il partit en 1850 pour la Californie et exerça toutes sortes de métiers à San Francisco: pêcheur, débardeur, cow boy et marchand de bestiaux. En 1852, il décida de se battre pour le Méxique. Il joua un rôle important lors des troubles de cette époque avant d’être fusillé à Guaymas le 12 août 1854. La madelène voit en lui un “Cortèz tué au début... un dernier et vif éclair d’une chevalerie qui s’en va”.Couv. un peu salie.