Paris, Achille Faure, Paris, Achille Faure1864 ; in-12, broché, couverture beige ornée. XI pp., 292 pp.EDITION ORIGINALE. Cet ouvrage devait d’abord paraître chez Poulet-Malassis qui l’annonçait en 1862 sous le titre : Essais de critique honnête.Les critiques rassemblées ici concernent Sainte-Beuve, E. About, Champfleury, Flaubert, Dumas fils, Baudelaire (qu’il nomme un Boileau hystérique), J. Noriac, A. Rolland, J. Lacroix, Barbey d’Aurévilly...Vicaire III 543 - Roumejoux I 243 - Bandy p. 179 n° 36Exemplaire avec, après le titre, un papillon : avertissement de l’éditeur 2 pp. datées du 1er août 1865. A la fin 4 pp. de catalogue Faure. Quelques rousseurs.DUSOLIER (Alcide)Ce Périgourdin né à Nontron (Dordogne) le 22 septembre 1836 était le fils d’un homme politique, député sous Louis-Philippe, commissaire de la République, représentant du peuple et membre du corps législatif. A sa sortie du séminaire de Pons, le jeune Alcide vint à Paris à l’âge d e18 ans pour y faire son droit. Ses premiers essais littéraires parurent dans une éphémère feuille d’étudiants, la Voix des écoles. A peine drapé de sa robe d’avocat il quitta à jamais le barreau et se fit journaliste. Sous son nom véritable, mais aussi sous divers pseudonymes (Etienne Maurice ou Jean de la Martille) il collabora avec un grand sens artistique à l’Artiste, au Figaro, au Monde illustré, à la Revue européenne, à la Revue fantaisiste, au Nain Jaune, etc.Poulet-Malassis publia son premier livre. En 1862, il édita également une plaquette adressée à Delvau.En septembre 1870, Dusolier devint sous-préfet de sa cité natale, avant de s’attacher comme secrétaire de Gambetta à Tours et à Bordeaux. Il fut battu lors des élections législatives de 1877, mais élu en 1881. Il siégea sur les bancs de l’Union Républicaine jusqu’en 1885 date à laquelle il fut élu sénateur de la Dordogne. Il mourut à Saint-Sulpice de Mareuil en 1918. Fidèle en amitié, Alcide Dusolier n’a pas oublié Malassis lorsque celui-ci fut dans la détresse. Au lendemain du procès du 22 avril 1863 Dusolier s’en inquiétera auprès de Champfleury.
Reference : 46403080
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Paris, Dreyfous, Paris, Dreyfous1878 ; in-12, Bradel, demi-percaline bleue de l’époque. VIII pp., 324 pp.Nouvelle édition fortement augmentée et réécrite différemment. Parmi les nouveaux auteurs étudiés, Mistral, Ponson du Terrail, les critiques contemporains, Belot, Gaboriau, un article sur R. Bresdin “Chien-Caillou”, etc. Relié in fine, un extrait des Confidences d’un journaliste de M. Rude (1876). Joint un extrait de La Vie littéraire du 9 mars 76 donnant plusieurs poèmes de Dusolier : En Dordogne, Diane, Phanor, ma Pouliche.Roumejoux I 248.DUSOLIER (Alcide)Ce Périgourdin né à Nontron (Dordogne) le 22 septembre 1836 était le fils d’un homme politique, député sous Louis-Philippe, commissaire de la République, représentant du peuple et membre du corps législatif. A sa sortie du séminaire de Pons, le jeune Alcide vint à Paris à l’âge d e18 ans pour y faire son droit. Ses premiers essais littéraires parurent dans une éphémère feuille d’étudiants, la Voix des écoles. A peine drapé de sa robe d’avocat il quitta à jamais le barreau et se fit journaliste. Sous son nom véritable, mais aussi sous divers pseudonymes (Etienne Maurice ou Jean de la Martille) il collabora avec un grand sens artistique à l’Artiste, au Figaro, au Monde illustré, à la Revue européenne, à la Revue fantaisiste, au Nain Jaune, etc.Poulet-Malassis publia son premier livre. En 1862, il édita également une plaquette adressée à Delvau.En septembre 1870, Dusolier devint sous-préfet de sa cité natale, avant de s’attacher comme secrétaire de Gambetta à Tours et à Bordeaux. Il fut battu lors des élections législatives de 1877, mais élu en 1881. Il siégea sur les bancs de l’Union Républicaine jusqu’en 1885 date à laquelle il fut élu sénateur de la Dordogne. Il mourut à Saint-Sulpice de Mareuil en 1918. Fidèle en amitié, Alcide Dusolier n’a pas oublié Malassis lorsque celui-ci fut dans la détresse. Au lendemain du procès du 22 avril 1863 Dusolier s’en inquiétera auprès de Champfleury.