in-folio, 2 ff.Fils de l’écrivain Alfred des Essarts, qui a dit de lui : « mon meilleur ouvrage, c’est mon fils Emmanuel ». Né à Paris en 1839, il fit ses études au lycée Napoléon, puis à l’Ecole normale supérieure et fut reçu à l’agrégation en 1861. Professeur de rhétorique à Moulins, Orléans, Nancy, Nîmes, puis de littérature à Dijon et à Clermont, il consacrait ses loisirs à la poésie et publia de nombreux articles dans presque toutes les revues de l’époque, comme le Nain Jaune ; l’Artiste, le Boulevard, la Chronique, l’Univers illustré, l’Illustration, la Revue moderne etc. Comme poète il appartint au groupe des Parnassiens et fut un des collaborateur de Sonnets et eaux-fortes et des trois Parnasses Contemporains publiées chez Lemerre. Poulet-Malassis fut un de ses premiers éditeurs. Emmanuel des Essarts qui fut l’ami de Mallarmé, mourut le 17 octobre 1909 à Lempdes en Haute-Loire.Dans le tome II du Parnasse Satyrique, Catulle Mendes lui a consacré le quatrain suivant : « Ce poète, très peu rassis, / Auteur d’un livre mal famé, / Est soutenu par Malassis / Et défendu par Malarmé (sic) »Th. Gautier (Rapport sur le progrès des lettres) s’extasie devant l’art avec lequel Des Essarts mélange l’antiquité grecque et latine avec la modernité la plus récente.Des Essarts professait une doctrine stricte et pure, tout à fait parnassienne. Partisan de spiritualisme chrétien et du républicanisme libéral, il avait pour maîtres et amis Hugo, Gautier, Leconte de Lisle, Banville, Sainte-Beuve, Laprade, Quinet…Emmanuel des Essarts retrace la mort tragique et emblématique de deux célèbres conventionnels girondins, Pétion de Villeneuve et François Nicolas Buzot.A la suite des journées des 31 mai-2 juin 1793 durant lesquelles le peuple parisien récalmait la suspension des députés girondins, Pétion et Buzot, assignés à résidence, s’étaient échappés de la capitale pour rejoindre avec d’autres fugitifs de leur parti, l’insurrection de Normandie. Cette révolte contre Paris et la Convention devait petre rapidement réprimée et les républicains girondins, bannis de la République, impitoyablement pourchassés. En juin 1794, après des mois d’errance, Pétion et Buzot se suicidaient dans les bois de Saint-Emilion où l’on retrouva leurs cadavres à demi dévorés par les loups.Ce beau poème a paru dans Poèmes de la Révolution en 1879, pp. 180-183
Reference : 46403059
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