Paris, Alphonse Lemerre, Paris, Alphonse Lemerre1881 ; petit in-12°, bradel demi maroquin brun, coins, dos lisse orné de fleurs Art - Nouveau mosaïquées, tête or, couverture, (Relié vers 1900). 2 ff., frontispice, 266 pp., 1 f. n. ch. SECONDE EDITION, publié dans la Petite Bibliothèque Littéraire Lemerre. Elles ornée d’un portrait à l’eau-forte signé Lenain et contient en tête une notice de l’auteur datée du 1er nov. 1880: «Je date, à ce qu’il paraît, de ce livre, où j’ai trouvé, dit-on, une «manière», en le relisant après seize ou dix-sept ans de travaux forcés (l’écrivain consciencieux, qui doit vivre de sa plume, n’est-il pas un forçat et le plus excédé de tous?) je me suis rappelé ma libre jeunesse et, fort attendri, j’ai pleuré de vraies larmes sur mes auteurs à jamais disparus.» En 1865, après la publication dans le journal «L’Europe de Francfort» de son second roman «Pierre Patient» qui n’eut pas davantage de succès que le premier – Léon Cladel, las de dix années de vie parisienne, revint dans le Quercy. Il y retrouva la plénitude, une voie pour son talent, et dans la grisante euphorie de la terre natale, composa le Bouscassié, truculente évocation de la rude paysannerie quereynole. Le livre lui valut un début de notoriété. Mais ce succès ne pouvait contenter Cladel s’il n’était reconnu par son père. Ce dernier ne lui pardonnait pas d’avoir abandonné une solide carrière notariale pour s’essayer au métier d’écrivain, métier de «crève-la-faim». Léon Cladel, avec le précieux concours de Paul Arène (qui n’était pas à une fumisterie près) obtint d’Alphonse Millaud, directeur du «Petit Journal» - l’unique journal lu par son père- qu’il passât un article fort élogieux du Bouscassié. Seulement en 1869, le grand quotidien populaire (plus de 200000 ex.), spécialisé dans les conseils pratiques et les faits divers mélodramatisés, ne se préoccupait nullement de littérature. Il fallut mettre en scène… une «cause célèbre» et raconter l’histoire du Bouscassié comme si elle était réellement arrivée, la fin de l’article dévoilant qu’il s’agissait d’un roman et que l’auteur en était Cladel. C’est ainsi que parut – dans le «Petit journal» du 20 août 1869, sous la rubrique «Tribunaux» - l’article qui consacra la réhabilitation de Léon Cladel dans le cœur de ce rude Montauban-Tu-Ne-Le-Sauras-Pas. Vicaire II p. 716 – Talvart 2 B. UN DES 20 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE CHINE, numérotés et paraphés par l’éditeur (avant 25 Hollande), avec le portrait en 2 états, noir et bistre. Quelques rousseurs.
Reference : 46403024
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Paris, Alphonse Lemerre, 1er mai 1869. In-8, 335-(3) pp., broché. Ex-libris manuscrit : "Steekel, 10 mai 1900".
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Paris, Alphonse Lemerre 1881, 160x95mm, frontispice, 266pages, broché. Dos fendu. A faire relié.
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1880 Paris, Lemerre, 1880. in-12, 276 pages. reliure époque demi chagrin vert, dos à nerfs, titre et tête dorés, plats de couverture dorés.
Dos passé.