Paris, , Paris, 27 novembre 1832 ; 2 pp. in-8. Poniatowski, protégé de Murat, obtint grâce à lui, dans l’armée polonaise, un important commandement dont Napoléon était loin d’être satisfait. Il dût à sa soeur, que courtisait TALLEYRAND, de demeurer dans ses fonctions. Il disparut tragiquement dans les flots de l’Elster, à la bataille de Leipzig, en 1813.Sa soeur, la belle comtesse Tyszkiewiez, adopta en 1828, le fils qu’il avait eu en 1809 de Mme Czosnowska. C’est au sujet de ce fils, le PRINCE JOSEPH, qu’elle écrit ici à un général susceptible d’obtenir pour lui le poste qu’il sollicite dans l’armée “qui agit”. Elle précise qu’il a déjà participé, “avec l’approbation de ses chefs”, aux campagnes de Morée, de Pologne et d’Algérie. Ce prince mourra en Algérie en 1855.
Reference : 46402704
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1 lettre autographe signée (1 page in-8), adressée le 18 novembre 1974 sans doute au Secrétaire général de l’Acadé- mie Goncourt. « Pour le prix Goncourt 1974, mon choix se porte à tous les tours sur le livre de Pascal Lainé, La Dentellière. »
La 3ème chouannerie, qui débute en octobre 1799, remporte dabord de grands succès, avant de se trouver confrontée à des difficultés dues en partie au renfort des troupes républicaines redéployées dans lOuest par Bonaparte.Le coup dÉtat du 18 brumaire (9 novembre 1799) amène au pouvoir Napoléon Bonaparte. Il nomme Gabriel dHédouville à la tête de lArmée de lOuest et entame des négociations avec les Royalistes. Mais bien quHédouville ait obtenu la suspension des armes de la part de nombreux chefs chouans et vendéens, Bonaparte décide dintensifier la pression militaire par lenvoi de nouvelles troupes. Cadoudal, qui souhaite continuer le combat, perd une dernière bataille au Pont du Loch et doit se résoudre à capituler, le 10 février 1800.Le 25 février, deux jours après cette lettre, Cadoudal se met en route pour Paris dans lespoir de rencontrer le Premier Consul. Il le voit deux fois, le 4 et le 6 mars, mais cette dernière entrevue se passe mal. Le 9 avril, il quittait Paris pour Londres.TRÈS BELLE LETTRE RELATIVE À LA PACIFICATION (CADOUDAL DEMANDA LA PAIX LE 1ER FÉVRIER 1800)…La lettre que vous trouverez ci-incluse vous prouvera que vos troupes se portent encore à de grands excès. Au Nom de dieu donnez des ordres positifs et sévissez contre ceux qui oseraient les enfreindre. Le Morbihan est en pleine paix il serait tems de le déclarer à son de trompe, ce seroit je crois un moyen dempêcher la troupe den vexer les habitants… Cadoudal redoute que le remplaçant du général Brune (qui quitte le commandement de lArmée de lOuest le 26 avril 1800) ne soit pas dans les mêmes dispositions : …Jai tant de peur de voir une mauvaise tête nous commander après votre départ quà chaque lettre je ne cesserai de vous répéter de faire choix dun homme sage et sensé que vous chargerez de consommer dans ce pays lœuvre de la paix si heureusement commencé par vous alors il vous aura la double obligation de lavoir préservé dune dévastation et à votre départ de lavoir mis entre les mains dun homme propre à cicatriser et non à renouveller ses plaÿes. Joubliois de vous annoncer encore un autre assassinat commis sur un nommé Davalo dans la paroisse de Tréal proche Ploërmel. Au nom de lhumanité mettez fin à ces malheurs…
1 L.A.S. de 4 pages, datée de Besançon, le 22 floréal an XI [ 12 mai 1803 ] "Monsieur, Lorsque je vous ai présenté une pétition pour admettre au Lycée Fortuné Michaud mon petit neveu, j'ignorais que le Général Michaud eut déjà obtenu du Ministre un arrêté en faveur de César Michaud son frère cadet et je n'aurais pas omis de vous en parler vu le petit nombre de places destinées au département du Doubs ; cependant, comme l'éducation du puiné presse plus que celle du cadet, s'il y avait quelque moyen de faire passer d'abord le plus agé, je vous prie de l'indiquer à M. Michaud qui aura l'honneur de vous présenter les deux fils et vous jugerez de ce qui convient le mieux, sauf à revenir à la suite pour le cadet lorsqu'il sera d'un age plus formé pour profiter de l'instruction du Lycée. Si le Père était en état de payer la pension de l'un, je lui dirais de le faire, mais les pertes qu'il a faites l'ont obligé de vendre la maison à Pontarlier et de se retirer à la campagne et s'il est possible de faire quelque chose d'extraordinaire cela ne tirera pas à conséquence, vu les services du Général Michaud et ceux du général Michaud [d'arcan ? ] qui n'a pas jouï longtemps de la place de Sénateur" [ Droz évoque sur une page le rétablissement de l'Académie, les remarques du Préfet à ce propos, il évoque M. LeFevre ] "Ayant été pendant 40 ans a portée de reconnaître l'utilité du premier établissement, je mourrai content dès que l'on aura repris le continuation du Recueil des Monumens de notre histoire, que j'avais proposé avant que M. Bertin s'en occupe pour la France entière et que j'avais bien avancé sous ses auspices" [... ] "j'espère que nous n'oterez point ce terme de féodalité de votre Dictionnaire quand il ne restera quand il ne restera qu'un tribut rendu au génie aux talens ou a la beauté. Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur".
Intéressant L.A.S. attribuable au juriste et érudit Nicolas Droz (né à Pontarlier en 1735, mort à Saint-Claude en 1805), dans laquelle il parle du Général Michaud, mais aussi du rétablissement prochain de l'Académie ("des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté"), qui sera effectif l'année suivante, en 1804. Nicolas Droz avait été nommé en 1771 secrétaire perpétuel de l'ancienne Académie, supprimée en 1793. Il était l'oncle du savant Joseph Droz.
2 pages in 4 (50 vers) pour le manuscrit (petit trou en marge basse sans atteinte au texte) et 1 page in8pour la lettre - trés bon état -
Il lui adresse ses deux premiers recueils de poèsies : "La Plainte du Paria" et "Fleurs sauvages" - Il joint une poèsie "Le Drapeau" - "Auriez vous la bonté de l'accepter?" - Elle vient d'être "couronné dans un concours qui a eu lieu à Tours" - Le poème commence ainsi: "Je veux, o fier haillon, avec l'ardeur sauvage/ de mon âme de révolté/ te dire que je t'aime..."etc - Rare -
Danthouard Ou d'Anthouard, Charles Nicolas De Vraincourt (1773-1852)
Reference : 8477
(1820)
20 x 25,5 Paris 1820 "Comité central de l'artillerie. Paris le 7 mars 1820. Monsieur, le Comité central d'artillerie ayant vu avec intérêt votre traduction d'un ouvrage anglais sur l'artillerie et sachant que vous continuez à traduire d'autres ouvrages utiles au service, a décidé qu'il vous serait alloué une somme de deux cents cinquante francs à titre d'"indemnité. Vous êtes invité à vous présenter à M. Méchain Commis. ppl. au Comité, qui est chargé de payer cette somme. J'ai l'honneur de vous saluer. Le Lieutenant Général président le Comité central de l'Artillerie." [Signature]. Originaire de Verdun et Sorti de l'Ecole militaire de Pont-à-Mousson, Danthouard a participé à toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire dans l'artillerie de l'armée des Alpes, en Italie. Il s'illustra lors de l'expédition d'Egypte. A son retour, il servira auprès de Murat et d'Eugène de Beauharnais. Général de Brigade en 1806, il est au siège de Dantzig en 1807, retourne en Italie et participe à la campagne d'Allemagne de 1809. Comte de l'Empire et général de division en 1810, il participe à la campagne de Russie et assiste d'Italie à la chute de l'Empire. Il apporta son expertise militaire sous la Restauration dans le cadre du Comité central de l'Artillerie, qui était une instance consultative auprès du gouvernement, dont la création remonte à 1795. Danthouard fut élu député de la Meuse en 1822. Très bon état. Adresse au dos. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST