Paris, Didier, Paris, Didier1869 ; in-8, plein chagrin violet, filets dorés, fleuron central et fleurs de lys aux angles dor., dos orné, dent. int. dor., tranches dorées. (Relié vers 1880) 2 ff., VIII pp., 304 pp.ÉDITION ORIGINALE. Idylle héroïque qui peut se comparer au Herman et Dorothée du grand poète allemand. Laprade est allé chercher se héros dans les champs du Forez, sa terre natale. Une vieille chanson, écho vague d’une antique légende recueille sur les lèvres d’un laboureur lui en a fourni le thème.La Pernette se lèveDeux heures avant le jourChaque jour qu’elle filePousse un soupir d’amourNe pleure pas PernetteNous te maridarons...Je veux mon ami PierreQu’est dedans la prison.Tu n’auras pas ton PierreNous le pendoularons.Si vous pendoulas PierrePendoulas-nous tous deuxCouvrissez mois de rosesEt Pierre de mille fleursPour lui donner vie, Laprade la transporte au début du siècle. Pierre qui fut pris et pendu à Montbrison pour rebellion contre le fisc sous Philippe le Bel devient un conscrit réfractaire du Premier Empire. Cet insoumis, après avoir refusé de se battre au loin pour le conquérant est tué en repoussant de sa terre natale l’invasion étrangère. Quand à Pernette, Laprade ne l’a pas caché, c’est sa grand-mère, veuve du martyr de la Terreur. Le médecin mis en scène est le propre père du poète, le docteur Laprade. C’est donc de son pays, de sa famille, que Laprade a tiré le plus considérable, le plus achevé de ses ouvrages, celui qu’il estimait au-dessus de tous les autres. Le succès fut rapide, éclatant et consacré par de nombreuses éditions. Laprade n’avait encore rien écrit d’aussi humain. Les paysages qu’il décrit sont ceux où s’est écoulée son enfance, les champs, les fermes et les horizons de son cher pays de Forez.À cette époque Laprade ne savait pas qu’un jour il pourrait retourner se fixer dans son Forez. Ce n’est qu’en 1876, après un héritage recueilli par sa femme dans la succession de son père, M. de Parieu, qu’il fera l’acquisition du château de Perrey situé non loin de Montbrison, d’où il pourra contempler sur ses vieux jours, les montagnes de son enfance. Le Perrey lui deviendra aussi cher que St.-Point à Lamartine.Très bel exemplaire relié pour Adda, la fille du poète.
Reference : 46402407
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SCEVE (Maurice), LABE (Louise), DU GUILLET (Pernette), AYNARD (Joseph).
Reference : 64956
(1924)
Paris Bossard, "Collection des chefs-d'oeuvre méconnus" 1924 1 vol. broché in-12, broché, 300 pp. (couverture défraîchie), glossaire. Tirage limité et numéroté sur pur chiffon. Exemplaire convenable, non coupé.
BUREAUX DU CORRESPONDANT. 10 JUIN 1868. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 731 à 952. Tampon sur la couverture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : I.— VINGT MOIS DE CAPTIVITÉ DANS UNE ILE DÉSERTE. Emile Jonveaux.II.— DES DiLVOIRS, Essai de morale indépendante, par Cicéron..Charles-Julien Jeannel.III.— PERNETTE. — IV. Pierre et Pernette. V. de Laprade, de l'Acad.fr.IV.— DE LA TRAGÉDIE EN ESPAGNE..Antoine de Latour.V.- LES FEMMES ET LE ROMAN CONTEMPORAIN. A. De Ponmartin.VI. — PROMENADE A L’EXPOSITION DES BEAUX-ARTS. A. de belloy,VII. —MÉLANGES: Les choses de l’autre monde. Foisset.—La Société française de gravure..François Lenormant.—GÉRICAULT..EDOUARD GRENIER.VIIL — REVUE CRITIQUE. — I. Rapport au ministre de l’Instruction publique sur le progrès des lettres. — II. Vannée littéraire, par M. Yapereau. — III. Tibère et l'héritage d'Auguste, par M. Beulé. — IV. Le vandalisme révolutionnaire, par M. E. I»es-pois. — V. Le spiritualisme et l'idéal dans l'art et la poésie des Grecs, par M. Chassang. —VI. Joseph Rialari, sergent aux zouaves pontificaux, par M. R. Oheix.—VII. Revue bibliographique universelle.—Nouveaux samedis, parM. A. de Pontmartin. p. douhaire.IX.— REVUE POLITIQUE DE LA QUINZAINE..léon lavedan.X.- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Lyon, Scheuring, 1864; in-12, broché. XXVII pp., 93 pp., 1 f. avec la marque du typographe lyonnais Louis Perrin, qui imprima ce beau volume. Tirage à petit nombre sur beau papier de Hollande. Sixième édition des poèmes de la vertueuse Pernette, morte à l'âge de 25 ans en 1545. Belle, savante, versée dans les auteurs grecs et latins, lisant l'espagnol et l'italien, pinçant aussi le luth, elle fut liée d'une amoureuse amitié au grand poète Maurice Scève. C'est la meilleure édition de ce recueil. Elle offre une intéressante bibliographie du poète ( Pardonnez-moi, je suis incapable de dire poétesse), bibliographie annotée et critique de toutes les éditions, notamment celles données par Louis Perrin en 1830 et en 1856. Cette édition, faite d'après l'originale de 1545 possède les additions de 1552. Cioran. 8746.- Vicaire III, 331.
Plaisir du Bibliophile [Maurice Pernette, éditeur]. 1950. Plaquette in-8° en feuilles. En frontispice, portrait de Baudelaire par G. Sulzbacher. 37 pages. 1/500 du tirage ordinaire.
Très bon état.
Lyon, Scheuring, 1864 (Imprimerie de Louis Perrin). In-12, XXVII, 93 pp., (1) f., broché, dos cassé.
Reprise de l'édition de 1545 avec les additions de 1552. Impression de Louis Perrin.