A Rome,, , A Rome,, 1767 ; in-12, , bas. marbr. brune, dos orné, tranches rouges.(Reliure de l'époque). - VIII pp., 347 pp., 5 pp. n.ch. de table. Edition rare, parue immédiatement après l'originale de Florence. Une grande partie de l'édition de Florence publiée par l'abbé Guasco fut détruite par Madame Geoffrin qui en faisait rechercher les exemplaires avidement, car ils contiennent trois lettres contre elle! Cette édition romaine a dû échapper à sa vigilance, bien qu'elle contienne, elle aussi, ces 3 lettres ( aux pp. 162-176). La même année ( 1767), Madame Geoffrin fit paraître à Paris une édition expurgée. Au sujet de toute cette affaire et des relations de Mad. Geoffrin avec le douteux abbé Guasco, voir P. de Ségur. Le Royaume de la rue St Honoré. Mad. Geoffrin pp. 292 à 300. Tchemerzine p.462 signale un frontispice que cet ex. n'a point.
Reference : 46401150
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MONTESQUIEU. Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de.
Reference : LCS-18566
Charmant exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque. S.l., 1767. In-12 de 236 pp., pp. 259 à 285, (1) f. d’Avis au Lecteur. Veau granité, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 164 x 94 mm.
Rare édition parue l’année de l’originale de l’œuvre littéraire «la plus vivante» de Montesquieu. « L’abbé de Guasco, qui avait eu avec Montesquieu une correspondance suivie, fit imprimer [l’édition originale de] ce volume à Florence en 1767. Il y publia trois lettres contre Mme Geoffrin (pp. 222-241), que celle-ci supprima d’une réimpression qu’elle fit exécuter elle-même sous la rubrique de Florence et Paris, Vincent Durant neveu, 1767, in-18. Cette partie de la correspondance ne se retrouve même pas dans une contrefaçon exécutée à Paris, la même année. Le soin que Mme Geoffrin mit à rechercher, pour les détruire, les exemplaires de la vraie édition florentine explique qu’ils soient devenus fort rares.» (Picot, Cat. James de Rothschild, n° 1897). « La correspondance de Montesquieu, la partie la plus vivante de son œuvre, est demeurée inédite de son vivant». (Roger Caillois). La première édition, l’un des seuls livres qualifiés de «fort rare» par Émile Picot, dans le catalogue de la bibliothèque Rothschild, contient les Lettres de Montesquieu adressées à ses amis italiens du 21 décembre 1729 au mois de février 1755, quelques jours avant sa mort. La partie la plus piquante concerne les pages 222 à 241, véritable réquisitoire contre la dictature parisienne de Madame Geoffrin (1699-1777). Son salon fut l’un des plus fréquentés de ce siècle où les bureaux d’esprit eurent tant d’influence sur le mouvement littéraire et philosophique. La présente édition, parue l’année de l’originale, contient 56 lettres dont 55 de Montesquieu couvrant la période 1729-1755. Les trois lettres dans lesquelles Montesquieu attaque Mme de Geoffrin (pp. 237-258) ont été, sans doute à l’initiative de la salonnière, supprimées de cette édition et la pagination saute ainsi de la p. 236 à la p. 259. La correspondance de Montesquieu nous livre un tableau sans complaisance et d’une extrême sincérité sur la personnalité de l’auteur, ses pensées, ses valeurs et certains évènements importants du Siècle des Lumières. Bel exemplaire grand de marges de l’œuvre littéraire la plus vivante de Montesquieu, conservé dans sa reliure de l’époque. Provenance: Jean Siegler avec ex libris, «Ex-libris du Cabinet d’un Vieux Bibliophile».
1 vol. in-12 sous cartonnage d'attente, s.n., s.l., 1767, 285 pp. et 1 f. blanc
Exemplaire à toutes marges de ce tirage, peut-être florentin, qui contient encore deux lettres (Lettre 54 et Lettre 55) visant Mme de Geoffrin. Mme de Geoffrin, qui tenait son célèbre salon, avait pourchassé impitoyablement les exemplaires de l'édition originale, publié à la même date, afin de les détruire, en raison des 3 lettres qui l'y attaquait. Etat très satisfaisant (cartonnage postéreur modeste, rares rouss., ex-libris ms. "L'avocat Delachenal", exemplaires à toutes marges méritant reliure).
S.l., 1767; in-12, 285 pp., f. 95-96 présentant des traces d'humidité, basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos frotté, avec dorure passée.
Notre édition, datée de 1767 comme l'originale, ne correspond pas à la collation donnée par Tchemerzine (à savoir [2] ff. n. ch. et 264 pp.), mais elle contient quand même deux lettres (les LIV et LV) dirigées contre Madame Geoffrin (sur trois ?), si bien qu'il est difficile de préciser sa position dans l'histoire éditoriale de ce texte posthume.L'on sait que, vexée, la salonnière fit rechercher et détruire tant qu'elle put des exemplaires de l'édition originale ; mais ce tirage fut-il concerné ? Cf. Tchemerzine-Scheler IV, 931 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Florence et se trouve à Paris, chez Vincent et Durand. 1767. 17x9,5 cm. 285 S. Reliure plein cuir mouchetté, pièce de titre rouge, dos lis.
Vgl. Tchemerzine IV, 932. - Edition bien nettoyé des trois lettres contre Mme. Geoffrin. Une de plusieurs contrefaçons de la même date. L'édition originale publiée à Florence par l'abbé de Guasco en 1767 contient 3 lettres contre Mme Geoffrin, ce qui causa la destruction d'une grande partie de l'édition par l'accusée elle-même, qui en recherchait avidement les exemplaires, et qui publiée une édition.
Sans lieu ni éditeur, 1767, in/12, pleine reliure d'époque, dos orné à cinq nerfs, pièce de titre, 285 pages. Ex-libris de la bibliothèque de F. Renard.
Contient les deux lettres (Lettre 54 et Lettre 55) visant Mme de Geoffrin, qui tenait son célèbre salon, avait pourchassé impitoyablement les exemplaires de l'édition originale, publié à la même date, afin de les détruire.