Paris, Amyot, (1854); in-4, bradel papier gaufré violet, filets dorés, couv. jaune illustrée. (Laurenchet). 196 pp., texte sur 2 colonnes. Vignette sur bois en tête. Rarissime édition populaire de ce livre fameux, publié pour la première fois chez le même Amyot en 1843, 4 volumes. Bien complet de sa couverture. Très bien établi.
Reference : 46400265
Librairie du Manoir de Pron
M. Gérard Oberlé
Manoir de Pron
58340 Montigny sur Canne
France
03 86 50 05 22
Expédition à encaissement du règlement. Carte bancaire, chèque ou virement :<br />CIC, 33 rue Mogador 75009 Paris. 30066 10741 10741 00021907701 90<br />BIC : CMCIFRPP - IBAN : FR76 3006 6107 4100 0219 0770 190<br />
Londres, Paris, Rouen, Buisson, Mongie l'aîné, Frère, 1802. In-8 de (4)-VIII-390 pp., demi-veau aubergine, dos lisse orné de filets dorés (relié vers 1850).
Premier tirage très rare de l'édition originale à la triple adresse Londres, Paris et Rouen, avec le texte liminaire chiffré romain (pages I-VIII) Quelques idées sur la composition de l'histoire, qui fut supprimé dans les éditions suivantes ; un deuxième tirage parut la même année sous le titre modifié Crimes des empereurs russes ou Histoire de la Russie réduite suivi d'une deuxième édition en 1807. « Cet ouvrage comprend trois parties bien distinctes : une sorte d'introduction résumant les idées déjà connues du rédacteur sur la facture de l'histoire ; l'Histoire de Russie proprement dite, compartimentée par règne depuis Orbin jusqu'à Catherine II ; puis Les bons et derniers avis de Catherine II à Paul Ier trouvés parmi les papiers de l'Impératrice de Russie après sa mort (…) Il saute aux yeux que l'auteur n'a pu résister au désir de propager ses idées (…) l'histoire de Russie n'est qu'un prétexte pour Maréchal. Avant tout il a eu le dessein de se livrer à ses attaques habituelles contre les prêtres, les grands, les hommes d'État et même les Beaux-Arts (…) c'est le Premier Consul qu'il veut atteindre, la rigueur des temps ne permettant pas de le combattre ouvertement » (Dommanget).Bel exemplaire du dernier titre publié du vivant de Sylvain Maréchal (1750-1803) rehaussé d'un envoi autographe de l'auteur : A Auguste Beudot, architecte, faible beaucoup trop faible gage de l'attachement de la reconnaissance & de la considération que lui a voué pour jamais l'auteur… Le nom d'Auguste Beudot apparaît dans le Musée de sculpture antique et moderne de Clarac (1841), en compagnie des architectes Percier, Baltard et Hernier pour Un voyage à Rome à la fin du XVIIIe siècle. Dommanget pp. 396 et 465.
A Paris, Chez Plancher, Delaunay, Rousseau, 1817. In-8 de (5)-204-(2) pp., demi-veau olive, dos lisse orné de filet doré et de quatre motifs à froid, tranches jaspées (reliures de l'époque).
Ouvrage traduit de l'anglais, Sketch of the military power of Russia, paru aussi en 1817, par Malot, orné d'une carte dépliante : Esquisse de la Politique et du Pouvoir Militaire de la Russie en l'Année 1817 ; la carte montre rehaussé la frontière de l'ouest russe : Finlande, Pologne, Moldavie, Caucase Daughestan Géorgie. Sir Wilspon (1777-1840), général anglais, était un des adversaires les plus résolus de Napoléon qu'il considérait comme l'oppresseur de l'Europe. Sa haine contre Napoléon éclate dans son Histoire de l'Expédition anglaise en Égypte (1803), qui fut à l'origine de toutes les calomnies contre Bonaparte. Il fut placé pendant la campagne de 1812 comme conseiller d'Alexandre I au quartier général de l'armée russe, et fut sans aucun doute l'instigateur du programme de dévastation que les Russes réalisèrent avec une si parfaite méthode devant l'armée d'invasion. Au lendemain de la bataille de la Moskowa, il était l'hôte de Rostopchin, qu'il ne quitta que lorsque ce dernier eut mis le feu aux quatre coins de Moscou. Cet ouvrage donna lieu à de violentes polémiques. Ex-libris armorié : Bibliothèque du château des Ormes.
A Paris, chez F. Buisson, 1800. 3 vol. in-8 de (2)-VII-(1)-444 pp. ; (4)-412 pp. ; (4)-466 pp., demi-cuir de Russie rouge, dos lisses ornés de filet dorés, titre frappé or (reliure de l'époque).
Deuxième édition revue et augmentée. ouvrage orné d'une planche, Vue de la forteresse de Schlusselbourg, et 10 portraits gravés sur cuivre par Tardieu et Tassaert. In fine du tome III,1 grande carte dépliante de la Russie, gravée par Tardieu. Manque le portrait de l'auteur en frontispice et la carte dépliante de Pologne. Coiffes abîmées, tâches d'encre sur quelques pliures de la carte.
A Paris, chez Gide, 1798-1799, an VII. 2 vol. in-8 de (4)-438 pp. ; (4)-432 pp., demi-basane blonde, dos lisses ornés de filets dorés (reliure de l'époque).
Première édition française publiée par Jean-Henri Castéra, partagée avec Buisson la même année. Selon Barbier, l'édition originale parut à Saint-Pétersbourg en 1788-1789.Les pages de titre des deux volumes précisent que « ces pièces ont été composées en langue française, et représentées par des acteurs français sur le théâtre particulier de l'impératrice, appelé l'Hermitage, devant cette princesse et sa société intime, à la fin de 1787 et dans l'hiver de 1788 ». Voir à ce propos le long article de Quérard.Différents auteurs apportèrent leur collaboration au théâtre de l'Hermitage ; Tome I : Le Tracassier ; Crispin, Duègne (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; La Rage aux Proverbes ; Le Jaloux de Valence (par d'Estat) ; Le Flatteur et les Flattés ; Gros-Jean ou la Régimanie (par le comte de Cobentzel) ; Caius-Marcius Coriolan (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; L'Insouciant (par Alexandre Momonof) ; L'Amant Ridicule (par le prince de Ligne). Tome II : Les Quiproquo ; Le Sourd et le Bègue (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; Les Voyages de M. Bontems ; Insipidus (par Chouwalof) ; Il n'y a point de mal sans Bien ; L'Enlèvement (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; La Matinée de l'Amateur (par le comte Strogonof) ; L'Officier Suffisant ou le Fat Puni (par Mlle Aufrène) ; L'Homme Inconsidéré (par le comte Louis-Philippe Ségur) ; Imitation de Schakespear (sic). Les pièces où l'auteur n'est pas précisé sont attribuées à Catherine II.Portrait de Catherine II en frontispice, gravé par Tardieu d'après Ferdinand de Meys. Très bon exemplaire.Barbier IV, 688 ; Quérard, Supercheries I, 659.
Paris, Anselin et Pochard, 1825. In-8 de VIII-63 pp., 1 tableau replié, demi-chagrin bleu, couverture imprimée et dos conservés (reliure moderne).
Première édition française traduite de l'anglais « et suivie d'observations sur les résultats probables de l'établissement de ces colonies » par C. J. Ferry, ancien professeur aux écoles d'artillerie et du génie. Présentation des colonies militaires russes et leurs « soldats cultivateurs », établies sous le règne de Nicolas Ier.« L'entretien de près d'un million de soldats était une charge trop onéreuse. Le comte Aratcheff proposa le premier de loger des soldats chez les paysans de la Couronne, de construire des villages sur un plan régulier, de leur affecter des terres, d'y établir des troupes qui vaqueraient aux travaux de la culture sans rien perdre des habitudes militaires, et de soumettre ces établissements à un code de lois spéciales et fixes, à un mode uniforme d'administration. Ce projet tendait à diminuer les frais de l'entretien des armées, en obligeant les soldats à subsister par leur travail (…) et répandait la culture sur un sol immense et fertile, qui n'attend que le travail de l'homme pour voir changer ses steppes en jardins, et ses cabanes dispersées en villes florissantes ».