Paris, Éd. la Sagesse, Libr. Tschann, Paris, Éd. la Sagesse, Libr. Tschann(1937) ; plaquette petit in-4, en ff. 1 f., 6 pp.ÉDITION ORIGINALE
Reference : 35504277
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M. Gérard Oberlé
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20/08/1954 TRÈS BELLE LETTRE POÉTIQUE : Le poète remercie son ami pour lenvoi de son ouvrage « Les Filles de lOnde » ...Partir de la méduse et de lanodonte pour accéder à de telles grâces était un long itinéraire. Tes filles lont parcouru avec lharmonie et la vitalité débordante qui sont les moindres de tes dons. Dieu ! Quel souffle. Il en fallait au créateur pour faire de glaise morte lhomme plein des tempêtes paternelles. Ah ! filles venues doù, venues des mers, nous les montre lexcellent Delvaux [le peintre surréaliste belge Paul Delvaux]. Là-dessus mille siècles de laminoirs avec les tendresses de lorage et les morsures du temps... Faire musique de tout cela, tu las réussi magnifiquement, au point que lart soublie (cest le grand art) et il demeure une mémoire, une vision de tous ces cataclysmes floraux, de toutes ces mues passionnées (...) pour faire une petite fille, la sœur, la mer, lenfant (...) le cœur du roseau pensant. Norge encense son ami jusquau bout : ...Il ya dans ta poésie un goût, une odeur, un bruit Goffin qui a lui tout seul porte ton message. Ton grand et mélodieux message pour lequel je te dis merci de tout cœur...Attiré très tôt par la littérature et les courants modernistes, Robert Goffin fréquente le milieu dadaïste. Curieusement, son premier ensemble poétique est d'un étonnant classicisme. Paru en 1918, Le Rosaire des soirs est une plaquette très proche de l'esprit de Francis Jammes. L'année suivante, il s'inscrit en droit à l'Université de Bruxelles, encore installée rue des Sols, fréquente Michaux, Odilon Jean Périer, Clément Pansaers. Et puis, c'est la découverte du jazz, qui bouleverse sa vie. La passion que cette musique éveille en lui le pousse à publier dans Le Disque vert de Franz Hellens le tout premier texte consacré à ce sujet et à écrire un recueil de poèmes, Jazz-band (1922). À Paris, il fait la connaissance de Max Jacob, de Chagall et de Blaise Cendrars. Devenu avocat à la cour d'appel de Bruxelles, il n'hésite pas à créer, notamment avec Ernst Mœrman et Marcel Cuvelier, une formation de jazz dans laquelle il joue de la trompette. Après avoir créé un hebdomadaire contre le nazisme, Alerte, Robert Goffin se réfugie aux États-Unis en mai 1940. Il y devient l'ami de tous, à Hollywood ou à Harlem, prend la défense de Léopold III dès le début des hostilités, fonde le journal pro-gaulliste La Voix de la France. Rentré au pays en 1945, il retourne à ses activités juridiques, devient président du Pen Club de Belgique. À ce titre, il voyage aux quatre coins du monde. Il consacre des études à Verlaine, à Rimbaud et à Mallarmé et se lance dans la critique poétique (Fil d'Ariane pour la poésie, 1964), écrit des romans d'espionnage et d'aventures avec une facilité déconcertante, devient un intime de Cocteau et d'Aragon. Il se passionne toujours pour le jazz (une Histoire du jazz tirée à quatre cent mille exemplaires en 1946, une étude sur la Nouvelle-Orléans la même année et une biographie de Louis Armstrong en 1947), établit le record du monde du kilomètre lancé en voiture, rédige pour le film Autant en emporte le vent des sous-titres en français. Il est vraiment partout. Il écrit maints recueils poétiques baroques et foisonnants, dans une luxuriance de paroles qui témoignent de ses emballements comme de ses colères, de ses douleurs maîtrisées comme de sa présence à l'actualité de l'art et du monde. Le Voleur de feu (1950), Filles de l'onde (1954), Sablier pour une cosmogonie (1965) et Chroniques d'outre-chair (1975) dominent cette production poétique surabondante.... Il meurt en Belgique à Ohain, en 1984.
S.n., s.l. s.d. (circa 1955), 21x27cm, 2 feuillets perforés.
Manuscrit autographe complet de 48 lignes rédigé au stylo bille bleu de la chanson "Au jeune poète" comprenant deux feuillets et pour laquelle Henri Salvador signa la musique. Nous joignons le tapuscrit encollé sur une feuille cartonnée comportant le titre "Conseils à un ami". "Cette chanson a d'abord été intitulée "Au jeune poète". Elle a été remise en musique par Mouloudji et Assayag et enregistrée par Mouloudji, puis re-mise en musique par Max Rongier, qui l'enregistra. Le lecteur aura noté la parenté entre les précieux conseils et ceux prodigués dans En avant la zizique." (Oeuvres de Boris Vian, tome 11, Fayard) Exceptionnel et bel ensemble. Ami, tu veux / Devenir poète / Ne fais surtout pas / L'imbécile / N'écris pas / Des chansons trop bêtes / Même si les gourdes / Aiment ça Provenance : Fondation Boris Vian. - Photos sur www.Edition-originale.com -
HOFSTRA (Jan Willem) écrivain, poète aux multiples activités dont celles d’acteur, chanteur et traducteur néerlandais. Il fut également un présentateur de télévision et l’un des critiques littéraires et théâtraux néerlandais les plus influents (1907-1991)
Reference : 109C26
Longue et étonnante correspondance dans laquelle Hofstra évoque à la fois son travail, ses activités, son regard sur Paris et la France mais surtout sa véritable admiration et son attirance pour son ami Daniel Dreuil. Cette admiration rédigée avec infiniment de tendresse, nous livre par quelques indiscrétions, une certaine ambiguïté sur leur relation sulfureuse, certes compliquée à cette époque d’après-guerre, mais attestant d’une véritable correspondance amoureuse. A cette période Daniel Dreuil habitait rue Mazarine, chez Youki Desnos. « Oh Daniel, Je vous attends chaque soir » confesse-t-il, « chaque soir à 9 heures, je cours et trouve les Champs-Elysées vide, car tu n’es pas là…. ». Il est amoureux et cet amour l’amène à plaisanter « Ça aura été bien rigolo et amusant pour vous de me voir frétiller au bout de votre baguette à pêcher ». 1946 est aussi l’année où il assure en tant qu’animateur, des émissions pour la Radiodiffusion française. Il est en place et prêt à animer son émission. « Ce matin j’ai rencontré chez mes amies, un jeune journaliste hollandais, qui me parlait de mes amis que j’ai laissé à la Haye, et j’étais très étonné de ne pas sentir le moindre goût pour partir avec lui. Tout en Hollande me semble très petit et trop étroit pour moi. Je suis seulement avec un homme avec un peu de talent, qui peut écrire quelques livres pas si mauvais, mais ici j’espère trouver quelque chose ou que quelqu’un qui sera l’occasion de me déployer dans une manière inouïe. La Hollande et la guerre m’ont ôté de ma force et c’est ici que j’espère de guérir de cette maladie d’esprit. Goethe a fuyé Weimar quand il avait 39 ans et c’était pour le mieux. ». Il espère beaucoup de la France, de Paris et « beaucoup d’un petit français, que j’avais rencontré il y a un mois seulement, mais qui a vécu dans mes pensées, et mon cœur ». Il lui avoue être trop triste de ne pas avoir souvent de nouvelles et lui assure que c’est trop difficile d’écrire à un ami qui se tait. « Ah cher Daniel l’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; il éteint le petit ; il allume le grand ». Il lit et admire Cocteau et Gide, et n’hésite pas à lui en citer quelques extraits des poèmes qui l’ont particulièrement séduit. Il parlera à la radio du livre qu’il vient d’acheter, un ouvrage « de Jean Coteau ou bien sur Jean C. ». Il a également acheté un livre de Stefan Zweig, pour lui. « Marcelline Desbordes Valmore - Tu la connaitras sans doute cette poétesse ardente, légère, douloureuse et un peu sentimentale dans un sens que j’aime. Je te l’enverrai le plus tôt possible. Adieu cher âme, je pense à toi beaucoup, beaucoup....». Il se plaint d’un mal de gorge, « et il faut me soigner à cause de ma voix, pas pour chanter malheureusement (c’est impossible de trouver un pianiste) mais pour parler dans la Radio ». Un après-midi, il s’est rendu dans la galerie Charpentier, où il a pu apprécier des œuvres de Picasso, Renoir, Cézanne, « et d’autres encore. C’était ravissant ! Un Picasso d’une couleur tellement tendre, un rose et vert si nuancé, que j’étais vraiment ravi. Un grand artiste même si je ne comprends rien de tant de tableaux qu’il a fait. Il me semble que Henri Michaud Sir John Perse et Picasso ont la même manière, non pas la même manière, mais assurément la même tendance dans leurs œuvres… ». Sa passion pour la danse l’a amené à assister une nouvelle fois aux ballets, « c’était une déception - mais j’y suis allé à cause de la Spectre de la Rose (pour Le Spectre de la Rose, ballet en un acte créé par les Ballets russes de Serge de Diaghilev en 1911), et vraiment, c’était à pleurer. Jean Babilée est une étoile du premier ordre. Cette poésie pure, cette histoire vraiment enfantine mais d’une gentillesse et sincérité adorable. Et de penser que sur ces planches Nijinski a dansé cette même mélodie et a dansé encore plus beau que Jean B. Les Forains c’est du Music-Hall et les Capriches trop Would-be Spanish. Je n’aime pas ce pêle-mêle du ballet classique et ballet mimé acrobatique même je suis la Spectre de la Rose ! Tu l’as vu ? J’ai rêvé et pensé à toi… ». A ce propos, il lui a écrit un poème. « Je suis le Spectre de la Rose, et si tu veux l’accepter, c’est pour toi Daniel. Je ne le peux pas traduire, c’est trop difficile et je n’ai pas de dictionnaire. Mon choix des mots est si étroite est mauvaise […] J’ai réfléchi dans cette nuit terrible. Vraiment terrible. N’oublies pas Daniel, ce que j’ai souffert en attendant ta première lettre - et j’étais tellement jaloux que Henri [Henri Demay ?] t’as vu chaque jour pendant cette maladie horrible [….] Pardonne-moi, mille fois pardon, mais crois-moi : j’ai un cœur qui ne bat que pour toi en ces moments de détresse et de désir - désir de te voir, de t’écouter, de te toucher et de t’embrasser. Je suis trop ardent, je le sais… ». Il a enfin reçu des lettres de Daniel, et elles « m’ont fait tant de bien que mes amies disaient : Mais vous avez ôté votre tristesse comme un chapeau - vous l’avez encore dans la main, mais vous avez l’air joyeux et content. C’est l’effet de tes paroles… ». En se promenant dans Paris, il a pu admirer la statue de Balzac. « Il est effroyable et magnifique ; avec quel air de dédain il voit sur tous qui se promènent sous ses yeux fiers. Il nous hait et veut écrire nos petites histoires, nos amours, nos victoires, nos méchancetés et je suis convaincu que personne ne sait comment il a inspiré l’humanité et aimé cette même humanité en même temps. J’avais peur de lui. Il y 20 ans que je l’ai vu dans le Louvre - si mystérieux comme un homme magique, un gouverneur des âmes non touchables ou visibles. Seulement dans les livres il pouvait laisser les monter jusqu’à la surface de ces pages imprimées. Mais maintenant en plein jour il nous déteste et c’est lui seul qui existe. Je n’osais pas acheter du pain dans la boulangerie - j’ai pris des gauffres (sic) Balzac était un gourmet et gourmand ! Vous aimez Cousine Bette ?… ». Il a assisté à la pièce de Racine « Britannicus » et Renée Faure, « qui est une tragédienne extraordinaire m’a touché le cœur. J’ai pleuré-moi qui a déjà vu tant de spectacles ; moi, un acteur qui connaît son métier ». Il est certain que cette actrice « aura un avenir éblouissant - Sarah elle-même a débuté dans cette rôle ». Il lui avoue qu’un certain soir, il était fou de nervosité et de chagrin, et « que j’ai couru pendant ces deux journées comme un imbécile et je ne savais pas où je pouvais aller. Je courrais et courrais dans les rues pleines de gens satisfaits et aimants leurs amants et moi, j’ai pensé à toi, mon âme, d’une façon si intense que je suis sûr que tu l’as senti dans ton lit… ». Il lui retrace les deux poèmes de Cocteau qu’il a lu. « Je n’aime pas dormir quand ta figure habite la nuit, contre mon cou….Un jour ne plus entendre auprès de mon oreille ton haleine et ton cœur… ».
VIGNEAULT, GILLES ---- ARCHIVES GILLES VIGNEAULT : Collection Georges Beaulieu.
Reference : 4103
A) ŒUVRES LITTÉRAIRES. – Poésies. 1947-1970. ----------1- « Ceux qui restent ». Tapuscrit daté « Rhétorique 1947-48 ». Corrigé et annoté par le professeur Georges Beaulieu. 1 page in-4. ----------2- « Pour étancher » et « Nostalgie ». 2 poèmes tapuscrits datés « Philo I 1948-49 ». Corrigés et annotés par le professeur Georges Beaulieu. 1 page in-4. ----------3- « Cris d’une âme vers la lumière », « Lead, kindly Light » de J. Henry Newman (16 juin 1833). Poème traduit et mis en vers par Gilles Vigneault, 30 avril 1949. Tapuscrit de 1 page in-4 avec une correction. ----------4- « Confidence à la Vierge ». Manuscrit à l’encre noire, corrigé et raturé. Signé Gil Vigno, daté du 7 décembre (1949). 1 page in-folio et 1 page in-4. Traces de plis avec une fente de 3 cm à un pli. ----------5- « Prière d’enfant! À Jésus ». Manuscrit à l’encre bleue, corrigé et raturé. Signé Gilles Vigneault, daté « 14 déc. 1949 Natashquan ». Traduction de « Ex ore infantium », poème de Francis Thompson, 1895, mis en vers par Gilles Vigneault. 1 page grand in-folio. Traces de plis avec au verso un ruban gommé à un pli pour rallonger le feuillet. ----------6- « Paysage ». Tapuscrit avec dédicace manuscrite : « À l’abbé Georges Beaulieu, en vieille amitié ». Poème écrit pour le cours de français, non daté. 1 page in-4. ----------7- « Paysage ». Tapuscrit avec dédicace manuscrite : « en toute amitié (a été oublié) ». Copie du précédent, différent par la dédicace. 1 page in-4. ----------8- « Paysage ». Tapuscrit en bleu monté sur carton avec une dédicace manuscrite de Gilles Vigneault : « À M. Beaulieu, parce qu’il comprend les humains ». Signé « G. V. Philo II 1950 », avec une note à l’encre rouge du professeur Beaulieu : « Il me semble que ce texte demeure trop personnel […] Ce texte décrit la demeure de ma famille et la rivière et les alentours. G. B.». Retranscription des précédents avec variantes et corrections. 1 page in-4. ----------9- « N’avoir été que "Mascarille" ». Tapuscrit monté sur carton avec une dédicace manuscrite : « À l’abbé Beaulieu ». Signé Gilles Vigneault, avec au bas du poème la note : « Après avoir joué Mascarille dans les Précieuses, en Philo I ». Non daté (1948?). Court poème à la façon de Molière écrit pour saluer son mentor. Initiales G. B. ptr. à la toute fin du document. 1 page in-18. ----------10- « Hommage ». Tapuscrit (photocopie) avec corrections. Poème non daté, signé Gil Vigno. Note manuscrite au crayon au verso du second feuillet : « Probablement pour souligner les 50 ans de vie religieuse de sa tante Éva ». 2 pages in-4. ----------11- « Le Mot ». Tapuscrit du monologue de 128 vers de Gilles Vigneault. 4 pages in-4, non daté (1961), avec en tête cette note manuscrite de Georges Beaulieu à un tiers : « Il faudra me le remettre! Écrit après qu’on se fut scandalisé de l’expression "le cul s’u l’bord du Cap Diamant […]" G. B. Lis-ça bien précieusement! ». Suivi d’un texte tapuscrit, 1 page in-4, de Gilles Vigneault, professeur : « sur la défense de tous les Jos Monferrand du monde et à la mémoire de nos pères qui dans leur santé de parlure savaient dire cul-de-sac […] Imprimatur : François Villon. Nihil obstat : Rabelais ». ----------12- Sans titre : « Après 60 ans de vaillance » (incipit). Tapuscrit (photocopie) d’un poème de Gilles Vigneault à l’occasion des Noces de Diamant, août 1970, de l’abbé Georges Beaulieu. ----------13- Sans titre : Maquette d’un recueil de poésie en préparation pour l’édition. Relique estudiantine contemporaine aux recueils intimes « Mon bateau d’aurore », 1947, et « Algues, 1951, préparés avec l’aide de Georges Beaulieu. Contient 53 poèmes tapuscrits répartis sur 60 pages formant 49 feuillets in-folio (22 x 18 cm) sur papier crème Victory Bond Howard Smith. Daté 1947-1950, en très bel état. L’ensemble contient 29 poèmes inédits, dont 2 traductions, 2 poèmes en anglais, 22 poèmes avec variantes (3), copies carbones (6), tapuscrits originaux en doublons (13). Les inédits sont : 1) « Ballade des jours passés au collège ». 2) « Présage ». 3) « Pour Hubert ». 4) « Cris d’une âme vers la lumière » (traduction de « Lead, kindly Light » de J. Henry Newman, 1833. 5) « Ora pro me ». 6) « Poème chinois pour une aimée ». 7) « Nostalgie ». 8) « Mer ». 9) « Sylphides I ». 10) « Sylphides II ». 11) « Sylphides III ». 12) « Pluie ». 13) « Tristesse ». 14) « Servitude ». 15) « Reproche ». 16) « Alors ». 17) « Confidence à la vierge ». 18) « Pour la Vierge ». 19) « Étais-tu fatigué des fois » (incipit). 20) « Ami, je viens boire au ruisseau » (incipit). 21) « Berges de L’autrefois ». 22) « Oui Germaine » (incipit). 23) « Réveil de berger ». 24) « Beau mensonge ». 25) « Vilanelle ». 26) « Trouée ». 27) « Au fonds des lacs noirs (incipit). 28) « Prière d’enfant à Jésus » (traduction de « Ex ore infantium » de Francis Thompson, (1895). 29) « Visions de retour ». Les poèmes « Berges de L’autrefois » et « Visions de retour » apparaissent dans le recueil « Mon bateau d’aurore ». Le poème « Tristesse » apparaît dans le recueil « Algues ». Ensemble en feuilles sans couverture. ----------- Prose. 1992 - ----------1- « Hommage de Gilles Vigneault à sa mère ». « À Jacqueline ». Tapuscrit avec corrections (photocopie). Non signé, daté « Pointe-Parent, 29 février 1992 ». 4 pages in-4, avec une photocopie du « Supplément à l’Église canadienne », vol. 25, no 5, 2 avril 1992, page S72. « Centenaire de Mme Landry-Vigneault », article de Jean Fortin, O. M. I., ancien missionnaire de Pointe-Parent, où il reprend en partie les lignes de Gilles Vigneault dans l’hommage à sa mère. --------------------B) CORRESPONDANCE ET PAPIERS PERSONNELS. – 1958-1973. ----------1- Lettre autographe signée « Gilles » à « Monsieur Georges. Québec, 26 septembre 1958, après le conventum ». 2 pages in-folio. [ L’auteur narre à son correspondant ses activités à Québec concernant l’Association des Étudiants de la Côte-Nord, le Comité Culturel de l’école Technique, la revue Émourie, « l’Arlequin une nouvelle boîte où je ferai du monologue en vers », c’est dans ce café, le 5 août 1960, qu’il a chanté sur scène pour la 1ère fois, avec la très célèbre chanson « Jos Monferrand ». Il lui fait part brièvement de l’Université Laval, de la Troupe des 13 et de sa conférence à Montréal le 16 octobre devant les poètes canadiens ]. ----------2- Lettre autographe signée « Gilles » à « Cher M. Tit-Georges ». Sans lieu, le 28 juillet 1973. 1 page in-4 au recto de « La Chanson des neufs couplets ». Paroles Gilles Vigneault, musique Gilles Vigneault et Gaston Rochon, commencée fin juin, terminée le 13 juillet 73. Tapuscrit avec 4 corrections manuscrites. [ Courte lettre de regrets où le poète offre sa toute dernière chanson ]. ----------3- Lettre autographe signée « Gilles » à « Chers Amis ». Sans lieu ni date. 1 page in-12 sur carte de nouvelle année. [ « Bonne santé! Pensé à vous souvent en tournée française […] 37 villes, 37 salles pleines. Salut Tit-Georges. Salut Tit-Nand »]. ----------4- Lettre autographe signée « Votre vieux Gilles » à « Mon cher M. Georges ». Québec, sans date (vers 1951). In-folio d’une page polycopiée à l’encre sépia, tirée à 4 exemplaires. Remerciement pour l’aide monétaire et pour le support moral. ----------5- Lettre autographe signée « Gilles » à M. Ti-Georges Beaulieu ». Québec, sans date (vers 1958). 2 pages in-folio polycopiées à l’encre sépia, tirées à 2 exemplaires avec leurs acétates, imprimés en bleu. Bonne lettre où Gilles Vigneault aborde les sujets du don au Prêt d’Honneur et de sa prochaine animation à la télévision. ----------6- Document autographe signé G. B. sur carte en l’en-tête de « Le Prêt d’Honneur, Séminaire de Rimouski », au sujet du « Cahier de classe 1946-47 ». Une notice à propos du portrait de Gilles Vigneault par un confrère en page 17. 2 pages in-18. ----------7- Document autographe signé G. B., où il raconte le passage de Gilles Vigneault : « Le 26 septembre 1958, Gilles s’arrête chez-nous avec un confrère. Il s’accoude au parapet du pont un instant, rêve et de Québec, m’envoie le poème « "Paysage" » (cf. : pièces 6, 7 et 8 de la série « poésie »). 1 page in-12. ----------8- Document autographe non signé, non daté. Note no 4 pour « Photo de couverture Vigneault et la mer, et page 35 ». Petit papier 7,5 x 21,5 cm. ----------Correspondance sous chemise titrée « Lettres de Gilles Vigneault ». --------------------C) ICONOGRAPHIE. – 1935?-1972. ----------1- Photographie noir et blanc (18,8 x 24,4 cm), montée sur carton, non datée (1960?). Nom de l’ancien propriétaire de cette collection, Steeve Dumais, au verso. [ Gilles Vigneault sur l’estrade du Séminaire de Rimouski s’adressant aux collégiens ]. ----------2- Photographie noir et blanc (20 x 24,9 cm), montée sur carton, signée « Gilles Vigneault » au coin gauche inférieur, datée au verso du 26 octobre 1960. Nom de Steeve Dumais au verso.. [ Gilles Vigneault avec Félix Leclerc dans les coulisses de la salle des fêtes du Séminaire de Rimouski ]. ----------3- Photographie noir et blanc (10 x 7,7 cm), non datée (26 octobre 1960). Nom de Steeve Dumais au verso. Perte de 2,5 cm au bas de l’épreuve. [ Portrait de Gilles Vigneault tiré de l’épreuve précédente ]. ----------4- Photographie noir et blanc (12,5 x 7,7 cm), non datée (26 octobre 1960). Nom de Steeve Dumais au verso. [ Portrait de Gilles Vigneault ]. ----------5- Photographie noir et blanc (7,2 x 17,6 cm), non datée (26 octobre 1960). Nom de Steeve Dumais au verso. [ Gilles Vigneault avec un groupe de 5 finissants du Séminaire ]. ----------6- Photographie noir et blanc (12,4 x 17,6 cm), non datée (26 octobre 1960). Inscription à l’encre « G. Vignault [sic] » dans la marge inférieure. Nom de Steeve Dumais au verso. [ Portrait de profil de Gilles Vigneault avec un admirateur ]. ----------7- Photographie noir et blanc (17,6 x 12,2 cm), non datée (26 octobre 1960). Nom de Steeve Dumais au verso. [ Portrait de profil de Gilles Vigneault tiré de l’épreuve précédente ]. ----------8- Photographie noir et blanc (12,2 x 17,6 cm). Au verso; cachet du photographe Serge Cantin, nom de Steeve Dumais et l’inscription à l’encre : « M. Gilles Vigneault (poète), M. Fleury (peintre), février 1962 Rimouski ». ----------9- Photographie noir et blanc (18 x 23,9 cm), non datée (septembre 1967). Épreuve promotionnelle de l’Olympia de Paris montrant Bruno Coquatrix, Gilles Vigneault et Gaston Rochon (pianiste). Nom de Steeve Dumais au verso et inscription à l’encre : « À Paris, avec M. Coquatrix, prop. de L’Olympia. . ----------10- Photographie noir et blanc (30,3 x 19,9 cm), datée du 10 septembre 1967. Au verso; signature du photographe (Marc) Kunstlé, nom de Steeve Dumais, l’inscription « Sur la scène de l’Olympia » et le cachet de « Paris-Match ». ----------11- Photographie noir et blanc (30,3 x 19,9 cm), datée du 10 septembre 1967. Au verso; signature du photographe (Marc) Kunstlé, nom de Steeve Dumais et le cachet de « Paris-Match ». [ Portrait de Gilles Vigneault ]. ----------12- Photographie noir et blanc (20,2 x 25 cm), non datée (1967?). Au verso; nom du photographe Marc Kunstlé masqué d’un ruban gommé, inscription au crayon « Le Chansonnier Gilles Viniaud [sic], Québec » et le cachet « Hydro-Québec ». [ Gilles Vigneault devant le barrage de la Manicouagan ]. ----------13- Photographie noir et blanc (25,2 x 20,3 cm), non datée. Portrait d’artiste de Gilles Vigneault avec au verso le cachet du Studio Donald de Ste-Foy et la mention du propriétaire précédent, Steeve Dumais, au crayon. Traces de mouillures au verso. ----------14- Affiche en couleurs du spectacle « Le Pas du portageur » à Montréal au Théâtre du Nouveau-Monde. Signée au verso « Gilles Vigneault », suivi de son adresse à Saint-Placide. In-plano 28 x 21,5 cm. ----------15- Affiche montrant Gilles Vigneault, imprimée en noir, blanc et orangé (59,8 x 39,3 cm). Réalisée pour la promotion de la réédition du 33 tours éponyme en France, sous l’étiquette L’Escargot qu’il vient de fonder en 1968, distribution CBS Disques. In-plano, tirée chez Imp. Sygma, pliée, très bel état. ----------16- Carte postale photographique en noir et blanc (8,7 x 13,9 cm) montrant une vision de nuit des clochers du Séminaire de Rimouski. Sans lieu, non datée et sans éditeur. Verso muet. Très bel état. ----------17- Dessin au crayon (9 x 5,5 cm) signé O. L. Dessiné au verso d’une portion d’enveloppe kraft à l’en-tête O.H.M.S., adressée à Ozias Leduc à St-Hilaire STN., avec oblitération postale à Ottawa le 17 août 1935. Monté sous passe-partout (21 x 13,6 cm) cartonné avec, au verso, la note : « À Monsieur Beaulieu, bien amicalement, Louis Pelletier ». [ Petit dessin de la main du grand peintre Ozias Leduc montrant une ouverture sur une abondante frondaison ]. Bel état. ----------18- Caricature de Gilles Vigneault par Serge Chapleau parue dans « L’Actualité » le 18 mars 1972. [ Coupure de presse en couleurs (31 x 26,5 cm) avec, au verso, un ruban gommé de part en part]. ----------19- Portrait de Gilles Vigneault paru dans les pages centrales de « Échos Vedettes » du 6 novembre 1965. [ Coupure de presse pliée formant affiche (58 x 39 cm) noir et blanc ]. ----------20- Portrait de Gilles Vigneault, photo de Paul Gélinas, utilisé pour la couverture du programme « Une soirée de chansons avec Gilles Vigneault ». [ Litho offset noir et blanc (17,3 x 22,5 cm) montée sur carton (26,6 x 34 cm) ]. ----------21- Coupure de presse de Gilles Vigneault et Monique Leyrac interviewés à Paris à leur retour du « Festival de Sopot ». [ Coupure de presse (34 x 10 cm) de 4 photos parues le 27 novembre 1965 dans « Échos Vedettes » ]. ----------22- Jeu de 9 photocopies de portraits de Gilles Vigneault, dont l’une avec Félix Leclerc. [ Formats divers : 8 x 4,5 cm à 25 x 11 cm. Ensemble sous enveloppe titrée « Photos Gilles Vigneault », portant le cachet du photographe Serge Cantin ]. --------------------D- IMPRIMÉS. – 1949-1993. ----------1- La Dernière escale. Album souvenir des finissants du Séminaire de Rimouski, année 1949-50. In-folio (32 cm) de 42 pages, imprimé et illustré en bleu sous couverture jaune agrafée. [ La présentation de Gilles Vigneault accompagnant sa photo contient un passage encerclé et une phrase soulignée par l’abbé Beaulieu : « Du poète il possède non seulement les allures, mais aussi le talent et les années lui donneront raison » ]. ----------2- Gilles Vigneault études commentaires. Le St-Ignace, cours secondaire. Montréal, vol. 1, no 1, février 1966. In-folio (28 cm) 28 pages. [ Numéro spécial ]. ----------3- Vigneault, Gilles.- J’ai planté un chêne. (Montréal, Le Nordet, 1976). Petit in-folio (25,3 cm) non paginé (16) pages. Couverture illustrée (maquette de Claude Fleury). Brochure agrafée. Signé en 1ère page « Steeve D ». [ Recueil de chansons tiré à 5 500 exemplaires ]. ----------4- Vigneault, Gilles et Miyuki TANOBE.- Les Gens de mon pays. Montréal, La Courte échelle, 1980. In-folio (28 cm) non paginé (24) pages, illustrations en couleurs de Miyuki Tanobe. Brochure agrafée. Signé en page de titre par l’auteur et l’illustratrice. Signature de l’ex-proprio, Steeve Dumais. ----------5- Éditions de L’Arc, Éditions du Vent qui vire. Catalogue 66-67. Québec, Omniart, 1966. Dépliant (22 x 9 cm) en trois pans. ----------6- Programme du récital de Gilles Vigneault le 1er février 1962 au Séminaire de Rimouski. Petit in-folio (21,5 cm) 1 feuillet de 4 pages, tiré sur papier crème vergé. ----------7- Programme de « Une soirée de chansons avec Gilles Vigneault ». Sans lieu ni date (1962). In-12 (7,4 cm) de 12 pages, avec les couvertures illustrées d’une photo de Gilles Vigneault par Paul Gélinas. ----------8- « Gilles Vigneault ». Programme du récital de Rimouski organisé par l’Association Générale des Étudiants du Pavillon de Philosophie. Non daté (1962). In-folio (28 cm) de 6 pages avec les couvertures. [ Contient : « Gilles Vigneault : l’homme », texte de Robert Rioux de St-Fabien-sur-Mer ]. ----------9- « Gilles Vigneault, programme de la soirée de chansons ». Feuille volante (20,5 x 14,5 cm) imprimée en bleu et blanc. Saison 1965-1966 de la Comédie-Canadienne. ----------10- « La Comédie-Canadienne présente Raymond Lévesque et Gilles Vigneault ». (Québec, Omniart, 1967). In-12 carré (21 cm) (20) pages, illustré de photos par Ronald Labelle, André Le Coz et le Studio Laliberté. Brochure agrafée. ----------11- « Gilles Vigneault. Automne 1976 ». Au Théâtre du Nouveau-Monde. Programme. 1 feuillet in-folio (26,7 cm) de 4 pages, imprimé en vert et illustré de photos de Marco Labrecque et de Birgit. ----------12- « Gilles Vigneault. Automne 1977 ». Au Théâtre du Nouveau-Monde. Programme. Feuille volante (25,8 x 11,3 cm), imprimé rouge vin sur carte vieux rose. Production Le Nordet inc. ----------13- « Gilles Vigneault : Le Pas du portageur ». Saison 1993-1994. Au Théâtre du Nouveau-Monde. Programme dépliant (19,6 x 11,8 cm) en 4 pans. . --------------------E) DOCUMENT SONORE. – 1966. ----------1- « Les Semelles de la nuit » / « La Chanson démodée ». Paroles et musique de Gilles Vigneault, orchestre sous la direction de Gaston Rochon. Disque 45 tours Columbia C4-6912. En très bel état, sous enveloppe. Marqué d’une étiquette numérotée 2C7 102. [ Quatrième 45 tours de Gilles Vigneault édité en 1966 ].
Lot de documents conservés sous boîtier de transport de bobines de film à coins de métal avec double sangle de cuir le ceinturant (36 x 36 cm).
Banville ne sait pas où habite Philoxème, ...je ne le vois jamais, ne le rencontre jamais, ne sais absolument pas quel endroit il fréquente… Et comme il ne va ...dans aucun lieu public depuis plus de deux mois..., il ne voit aucun moyen de lui faire parvenir la lettre que souhaitais lui faire parvenir son ami.Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.Philoxème Boyer est un poète, disciple enthousiaste de Victor Hugo, comme Banville, avec lequel il écrit Le Feuilleton dAristophane et Le cousin du Roi en 1858. Il meurt en 1867.