Rouen, Périaux, Rouen, Périaux1842 ; in-8, broché, couverture beige ornée. 2 ff., titre en rouge et noir dans un encadrement, XVI pp., 379 pp., (1 p.), portrait lithogr. de l’auteur en frontispice.ÉDITION ORIGINALE. C’est le 2e recueil de vers de Th. Lebreton, un poète ouvrier de Rouen. Né en 1803, il est entré à l’âge de 7 ans dans une fabrique d’indiennes. Il y resta trente ans. “En 1840, la ville de Rouen lui offrit un poste de bibliothécaire qui le sauva de la ruine physique et de la misère matérielle. C’est Marceline Desbordes-Valmore qui le révéla au public en 1834 dans un journal rouennais. Son premier recueil parut en 1836 et le rendit célèbre dans la France entière. Lebreton a souvent été pris comme le prototype même de l’ouvrier-poète ; chrétien et bien-pensant, il a su parfois dénoncer dans ses poésies la misère des travailleurs, mais n’y voyait de remède que dans la mort. Il mourut à Rouen en 1883.” E. Thomas. Voix d’en bas. La poésie ouvrière du XIXe siècle p. 341.Ce volume existe sans illustrations ou avec illustrations - Voir aussi Frère II p. 178 - Bondilh et Lacroix. Les ouvriers-poètes (1845) pp. 160 à 170 (notice d’Amélie Bosquet). Mouillures dans le coin inférieur de plusieurs cahiers, qq. rousseurs, un peu débroché.
Reference : 35504177
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Grand in-8, demi-veau, dos lisse orné d'un décor romantique de filets dorés et à froid et de fleurons dorés, titre doré, tête mouchetée, couvertures imprimées et dos conservés (qqs pet. épidermures), (3) f., xvi, 379 p., portrait gravé en frontispice, le titre, len-tête et une lettrine sont lithographiés en couleurs. Rouen, Nicetas Periaux, 1842.
Edition originale. "Né à Rouen d'un père journalier et d'une mère blanchisseuse, Lebreton entra à l'âge de sept ans dans une fabrique d'indiennes de sa ville natale, où on lui enseigna le métier d'imprimeur sur étoffes. Pouvant à peine épeler, il apprit, à force de persévérance, à lire et à écrire et, au bout de quelques années, il éprouva le désir de tracer ce qu'il ressentait. À quatorze ans, il était parvenu, économisant sur son salaire pour compléter son éducation en allant au spectacle, à être un ouvrier excellent et instruit dans son atelier. Le goût de la poésie se révélant en lui, il se laissa entraîner par l'inspiration"."En 1840, la ville de Rouen lui offrit un poste de bibliothécaire qui le sauva de la ruine physique et de la misère matérielle. C'est Marceline Desbordes-Valmore qui le révéla au public en 1834 dans un journal rouennais".En 1848, Lebreton fut élu pour représenter le département de la Seine-Inférieure à l'Assemblée constituante(Frère, II p. 178).Exemplaire de luxe imprimé sur beau papier, dans une jolie reliure romantique, couverture et dos imprimés conservés, non rogné, témoins conservés.
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Rouen, NIcetas Privaux, 1842. Grand in-8, reliure fin XIXe, demi-chagrin marron, dos à nerfs, ornés de filets perlés dorés, auteur et titre bordés d'un filet doré, fleurons dorés, plats granités, gardes marbrées, couverture d'origine conservée, 1f. bl., faux-titre, titre ornementé et tiré en deux couleurs , XVI-379pp, 1f.bl., Portrait de l'auteur tiré sur chine et monté, lithographe de Perigne, liste des souscripteurs, relié à la suite: ALBUM LITTERAIIRE, Rouen, Imprimerie de Alfred Péron, 1854, paginé, 65-69, contentant un poème de Théodore LEBRETON intitulé: Le CULTE DES SOUVENIRS, couverture verte d'origine conservée. deux ex-libris dont un illustré.
Théodore LEBRETON, (1803-1883), poète, chansonnier et bibliographe. Il connut le monde du travail dès l'âge sept ans où il apprit le métier d'imprimeur sur étoffes. Courageux et travailleur il apprit par lui-même à lire et dès l'âge de 14ans il ressentit Le besoins de retracer ce qu'il ressentait et de se cultiver. Le goût de la poésie se révélant en lui, il se laissa entraîner par l’inspiration et exhala en vers les impressions de son âme, ses douleurs, ses joies, ses espérances et ses amours. Marceline Desbordes-Valmore fit connaître les essais du poète ouvrier au Journal de Rouen et, enfin, en 1836, un homme de lettres rouennais, Ch. Richard, attira l’attention sur lui en traçant une esquisse de sa vie d’ouvrier et de penseur et en concourant à la publication d’un recueil de ses poésies. Jusqu’alors Lebreton était resté dans son atelier, mais vers cette époque, la ville de Rouen ayant fait l’acquisition de la collection des livres de Leber, Lebreton obtint la place nouvellement créée de sous-bibliothécaire à la Bibliothèque publique pour l’administrer. (cf. Wiki) Qqs. très pâles rousseurs négligeables, ex. à pleines marges non rognées, Bonne condition. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)