PARIS LIBRAIRIE INTERNATIONALE A.LACROIX ET VERBOECKHOVEN 1871 Un volume petit in-8 broché de 280 pages , dans une couverture récente très beau papier marbré dans les tons de rouge , bon exemplaire sans rousseurs . Bon Couverture souple
Reference : 009478
Librairie Ancienne Philippe Bertrandy
Philippe Bertrandy
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LIBRAIRIE BLOUD ET BARRAL. XIXe SIECLE. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 213 pages - Tampin sur les pages de titre et faux titre et sur la derniere page - Plats et contre-plats jaspés - Etiquette collée au dos - Auteur, titre, filets et fleurons dorés au dos - Dos à 4 nerfs. Dos insolé - Coins émoussés.. . . . Classification Dewey : 944.0811-Guerre et révolution de 1870/1871
SOMMAIRE : LA plus formidable insurrection connue / Enlevement des canons de Montmartre / Proclamation de al Commune / La haine contre l'Eglise et le Clergé / LEs operations militaires / LA liberté de la prsse / L'administation de la Commune / L'attaque du corps de place / Chasse aux refractaires / Les incendies / Les prisons ecombrees / Attitude pitoyable des ches du mouvenement etc... Classification Dewey : 944.0811-Guerre et révolution de 1870/1871
P., Curot, 1871, fort in 12 broché, 655 pages ; des piqûres ; couverture fanée.
"Ouvrage très hostile à la Commune" (Le Quillec, 98). PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Paris, F. Curot, 1871. In-12 broché de 655 pp.
Édition originale. « Récit au jour le jour très hostile à la Commune ». Exemplaire abîmé. Le Quillec 98 ; Del Bo, p.88.
"1972. Paris Les Éditions Ouvrières 1972 - Broché 15 5 cm x 24 cm 48 pages - Colloque universitaire pour la commémoration du centenaire de La Commune de 1871 tenu à Paris les 21 22 et 23 mai 1971 - Texte collectif avec notamment Jean Bruhat Gérard Delfau et Jacques Rougerie - Bon état"
P., Dentu, 1876, gr. in-8°, vii-657 pp, reliure demi-veau glacé blond, dos à 4 nerfs filetés, soulignés à froid et bordés de filets dorés, pièce de titre chagrin carmin, tranches pennées (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état, ex-libris de Montgermont. Edition originale. Bel exemplaire
"En politique, aussi bien que chez les êtres organisés, un monstre ne saurait naître avant d’être conçu. La Commune de Paris a dû avoir une origine propre, comme tout ce qui a une forme, une vie à soi et une fin. Des faits d’une inconcevable imprévoyance l’ont aidée à sortir de terre, rien de plus incontestable ; mais si, le 18 mars, elle a pu apparaître, et si elle s’est implantée au pouvoir pendant soixante-six jours, c’est que les organisateurs de cette orgie criminelle en avaient depuis longtemps préparé et combiné tous les éléments. Car ce n’est pas dans l’espace de deux mois seulement que les passions de plusieurs milliers d’individus ont été excitées et allumées jusqu’au délire. Il y a des années que l’œuvre infernale était étudiée dans tous ses détails par cette société qui a rempli le monde du bruit de ses congrès et de la discussion de ses théories : l’Internationale..." — "La Commune n'entreprenait pas seulement une oeuvre politique, elle visait aussi à une oeuvre morale. Fonder le régime communal et fédéral ne lui paraissait pas suffisant, elle voulait encore régénérer le peuple de Paris. C'est pour cela qu'elle arrêta les prêtres, ferma les églises, et qu'elle s'efforça, par un enseignement nouveau, d'arracher enfin les âmes à l'ignorance et à la superstition cléricales..." — L'auteur était vicaire de Saint-Roch. Selon lui, aux causes habituelles de l'insurrection vient s'ajouter « la politique socialiste du Second Empire ». (Le Quillec, 4640) — "Voici un des travaux les plus complets qui aient été faits sur le douloureux episode d'histoire contemporaine dont nous avons été les témoins attristés et indignés : une horde de bandits, sortant des antres des sociétés secrètes, s'imposant â toute une population, régnant en. maîtresse dans la capitale, forçant le gouvernement à entreprendre un. siège en règle, et couronnant enfin sa honteuse domination par l'incendie de nos principaux monuments et le meurtre des otages. Quel tableau ! et comment le raconter dans tous ses détails, à travers les récits incomplets et contradictoires ? Comment tracer sa route au milieu de cette masse de documents plus ou moins dignes de foi ? M. l'abbé Vidieu n'a pas reculé devant cette tâche immense, nous constatons qu'il a réussi à mettre en relief tous les faits, qu'il les a groupés avec méthode et qu'il a même apporté sur plusieurs points sa part spéciale d'informations. Notre devoir était donc de signaler ce livre comme un des plus importants sur la matière. En voici le plan. et les divisions : – Première partie : Les origines et les. débuts de la Commune (p. 1-175). L'auteur recherche quelle part revient à l'Internationale dans le mouvement du 18 mars, raconte cette journée, l'intervention des maires, l'organisation du comité central, expose la constitution de la Commune, étudie son personnel et examine les causes qui préparèrent son avénement. – Deuxième partie : Règne de la Commune (p. 176-429).Voici la Commune à l'oeuvre : nous allons voir comment elle applique son programme et par quels procédés elle gouverne. L'auteur nous la montre dans une série de chapitres provoquant la guerre civile, persécutant les prêtres, s'attaquant à la liberté individuelle, emprisonnant les otages et les mettant au régime cellulaire ; supprimant les journaux, voulant régénérer la société par l'instruction communale et les clubs, soutenant énergiquement mais avec de continuels échecs la lutte contre l'armée de Versailles, en. proie à des divisions intestines qui l'affaiblissent encore, et, à bout de ressources, finissant par décréter la terreur. – Troisième partie : Chute de la Commune (p. 430-621). Nous assistons aux dernières convulsions de la haine et de la démence : lutte acharnée contre l'armée de Mac-Mahon; incendies allumés sur tous les points, massacre des otages. Après avoir retracé avec détail ces scènes effroyables, l'auteur donne l'exposé de l'oeuvre accomplie par la justice à l'égard des inculpés, et, dans deux derniers chapitres, il recherche les causes de la chute de la Commune et examine la possibilité de -son retour, en indiquant les moyens qu'il croit de nature à prévenir ce retour..." (Revue des Questions historiques, 1877)