NICE LE CHANT DES SPHERES 1974 3 volumes in-4 dans la reliure éditeur rouge dos et plats richement décorés , têtes dorées , avec les boîtes de protection , illustrations en couleurs de LUCY BOUCHER , tirage à 1833 exemplaires numérotés sur velin de Lana , un des 1233 ex. ( numérotés de 601 à 1833 ) N° 1227 , les dos sont plus ou moins insolés et frottés ainsi que les tranches des boîtes , autrement bons exemplaires . Bon Couverture rigide
Reference : 007898
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Les Amours de Ronsard, conservé dans sa reliure ancienne du XVIIe siècle. Paris, veuve Maurice de la Porte, 1553. In-8 de (8) ff. avec 3 portraits en buste : Ronsard, Cassandre et Muret, 262 pp. (mal ch. 282), (1) f. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, mors supérieur restauré, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées rouges. Reliure française du XVIIe siècle. 156 x 96 mm.
Seconde édition originale de deuxième émission (sur trois) de l’œuvre majeure de Ronsard. C’est dans cette édition que paraît pour la première fois la fameuse Ode à Cassandre : « Mignonne, Allon Voir si la Rose », l’un des plus beaux poèmes de la littérature occidentale (page 266). J.P. Barbier, Ma bibliothèque poétique, II, pp. 36 à 41 ; Tchemerzine, V, 421; A. Péreire, Bibliographie des œuvres de Ronsard « Bulletin du Bibliophile », 1937, pp. 352-360. « Cette odelette ravissante et peut-être le plus célèbre des poèmes du Vendômois... Ronsard l'a placée à la fin de ces ‘Amours’, comme on place une pointe particulièrement réussie à la fin d’un sonnet. Le recueil entier se trouve rehaussé, d’être si merveilleusement clos. » J. P. Barbier. La première édition fut publiée l'année précédente, en 1552. Le recueil de 1552 comprend 183 sonnets, une « Chanson » et une « Amourette ». Il connut un grand succès et fut réédité sept mois plus tard, diminué de deux sonnets, augmenté de 39 autres inédits, d’une «Chanson» et de quatre odes, et accompagné d’un très riche commentaire que l’humaniste Marc-Antoine de Muret avait rédigé pour mettre l’érudition ronsardienne à la portée du lecteur. « Dans cette édition des «Amours», impr. en 1553 se trouve le sonnet que Mellin de Saint-Gelais adressa à Ronsard après leur réconciliation». (Brunet) « Cette deuxième édition des ‘Amours’ est précieuse, non seulement pour les sonnets et pièces inédits qu'elle contient, mais parce que parmi ces pièces se trouvent deux œuvres célèbres : le Voyage aux Iles Fortunées, et surtout l'Ode à Cassandre ‘Mignonne, allon voir si la rose... ‘. Et puis il y a le commentaire de Muret, inédit lui aussi, qui mettait d'un seul coup le poète de 29 ans au rang des auteurs classiques, puisque son œuvre méritait d'être abondamment expliquée aux lecteurs non avertis, que tant de nouveautés et de si savantes allusions mythologiques auraient pu dérouter ». Jean-Paul Barbier. Ce recueil a pour inspiratrice une femme réelle, Cassandre Salviati, fille d'un banquier florentin établi à Blois. Ronsard la rencontra à un bal de la cour en 1545. Elle se maria peu de temps après, échappant sans doute aux prises du poète. « Il ne faut pas lire ‘Les Amours’ comme une œuvre autobiographique, mais comme le journal d'une vie amoureuse rêvée. Cette œuvre appartient à la mode naissante des « canzoniere » pétrarquistes. C'est dire que le projet amoureux est élevé, ambitieux et quelquefois désespéré. Dans le prolongement de la tradition courtoise, l'amant considère la belle comme un être absolu, lieu de beauté de ravissement, lieu aussi d'une cruauté qui peut se manifester sans justification. Il se partage entre l'admiration, l'obéissance et le reproche. Une telle matière requiert un style « haut », riche en figures, dans lequel Ronsard se montre plus souvent grand poète qu'imitateur précieux. Les ‘Amours’ sont redevables aussi à la tradition du néoplatonisme finicien : l'amour est une des ‘fureurs’ qui permettent à l'âme de retrouver l'Un, son lieu d'origine ; dans la sérénité, la femme conduit l'amant à la Beauté. Mais, chez Ronsard, ces inspirations sublimées ne sont pas sans contrepartie. Violemment sensuel, l'amant de Cassandre est l'un des rares poètes pétrarquistes à revendiquer les droits de la chair. Il use ainsi de propos sans équivoque et d'images audacieuses. Définir ‘Les Amours’ de 1552-1553 comme abstraits, précieux et conventionnels, c'est ne les avoir lus qu'en surface. Ils révèlent au contraire un amoureux fou, pressé de rompre avec cette introversion qu'aimait le soupirant-transi : poésie sauvage sous un vêtement d'apparat. » L’édition originale de 1552 est fort rare et très difficile à trouver en condition d’époque. Aussi les amateurs se contentent-ils d'exemplaires en reliure moderne. La seconde originale de 1553 «en reliure ancienne», est, elle aussi, très difficile à trouver. Imprimée en caractères italiques pour les vers et en caractères romains pour la prose, cette élégante édition est ornée des beaux portraits gravés sur bois de Ronsard, Cassandre et Muret. « The woodcut portraits of Ronsard and Cassandre, with Greek verses by Baïf on the bottom, generally attributed to Jean Cousin, were in fact drawn by Nicolas Denisot (see the poem addressed to him by Ronsard on p. 210). They were already printed in the first edition of 1552 and are regarded as the first example of an effigy of a living poet portrayed cheek by jowl with his love ». Précieux exemplaire conserve dans sa reliure française du XVIIe siècle en veau brun granité.
Edition originale absolument rarissime du roman libertin dont Louis XIV est le héros, qui défraya tant la chronique littéraire, politique et bibliophilique. Imprimé en Hollande vers 1667. Petit in-12 de 96 pages, titre compris, dernière page en 15 lignes. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Thibaron-Joly. 127 x 72 mm.
Edition originale absolument rarissime de ce roman libertin dont Louis XIV est le héros qui dÉéraya tant la chronique littéraire, politique et bibliophilique. Willems, 1770, Tchemerzine, II, 166. Willems dans sa bibliographie des Elzévier, rapporte cette savoureuse histoire : « Nous lisons dans une Lettre à Achille Jubinal, qui fait partie du Pêle-mêle philosophique et littéraire de F. Grille (Paris, 1850) : « Vous qui courez et dénichez les raretés, dites moi, je vous prie, si vous avez rencontré de par le monde un petit livre intitulé : Les Amours du Palais Royal, qui parut sous Louis XIV. MM. Brunet, Beuchot, Jacob et Quérard n’en parlent pas. Ce livre fut imprimé en Hollande ; un exemplaire en fut envoyé à Louvois qui le porta au Roi, le Roi le montra à Mme Henriette ; elle y était, avec lui, fort compromise. Elle en parla à l’évêque de Valence, Cosnac ; l’évêque disparut et s’en alla à La Haye ; au bout de huit jours il revint chargé de toute l’édition qu’il avait achetée pour la brûler. Trois exemplaires étaient restés, la princesse les eut entre les mains et les jeta au feu. Cependant on les vit ; il y en eut des copies, d’incomplètes copies sur lesquelles on fit une seconde édition, pleine de lacunes ». Grille n’indique pas où il a pris cette piquante anecdote, mais le fond en est exact, et les Mémoires de Dan. de Cosnac, publiées en 1852, sont venues la confirmer, au moins dans ses points principaux. » Barbier (Dictionnaire des anonymes) ignorait lui aussi l’existence de cette édition originale non datée, et citait les deux copies, datées 1667, la première, avec la dernière page en 15 lignes, la contrefaçon, avec la dernière page en 10 lignes. À Pâques 1659, le comte de Bussy-Rabutin prend part à une orgie au château de Roissy, où il médit outrageusement et scandaleusement sur les mœurs de la cour, sur le roi et sur la famille royale (décrit plus tard dans son œuvre « Histoire amoureuse des Gaules »). Il est alors condamné, trois mois plus tard, à un premier exil de la Cour de France par le jeune roi Louis XIV, dans le château familial de Bussy de son domaine bourguignon. En 1660, incorrigible, il écrit sans vouloir le publier son pamphlet satirique et calomnieux « Histoire amoureuse des Gaules », chronique sur les frasques de certaines personnes de la cour et sur les premières amours du jeune Louis XIV et de Marie Mancini (nièce du cardinal - premier ministre Jules Mazarin) qu'il tourne en ridicule, pour amuser sa maîtresse, la marquise de Montglas et quelques-uns de ses amis. L'intrigante marquise de la Baume fait alors secrètement copier l’œuvre, puis répandre sa publication en avril 1665 à Liège, à l'insu de l'auteur. L'œuvre scandaleuse parvient à la cour et au jeune roi qui fait arrêter l'auteur en 1666, le destitue de toutes ses charges et le fait enfermer treize mois à la Bastille (alors qu'il vient juste d'être élu à l'Académie française) avant de le faire exiler et disgracier à vie, pour la seconde fois, dans son château en Bourgogne, où ce dernier passera dix-sept années d'exil et la fin de sa vie. La rareté de cette originale est légendaire puisque la famille royale l’acheta en bloc pour la détruire et jusqu’à ce jour, un seul autre exemplaire était répertorié, celui de La Villestreux et L. de Montgermont relié par Lortic en maroquin rouge et cité par Willems et Tchemerzine. Magnifique exemplaire, à belles marges, reliÉ en maroquin rouge de Thibaron‑Joly.
HISTOIRE AMOUREUSE DES GAULES, PAR LE COMTE DE BUSSY RABUTIN. A Cologne, chez Jean Lamoureux, 1709. [titre particulier pour l'Histoire amoureuse des Gaules à l'adresse suivante : A Cologne, chez Pierre Marteau, 1708]. 1 fort volume petit in-12 (13,5 x 8 cm - Hauteur des marges : 131 mm) de 1 très joli frontispice gravé à l'eau-forte et représentant un angelot cupidon devant des jardins où évolue la cour de Louis XIV (ce frontispice est daté "à Cologne 1681"), 1 titre particulier pour les Amours des dames illustres de France (Cologne, Jean Lamoureux, 1709), 3 feuillets non chiffrés d'épître au lecteur, 1 feuillet de titre particulier pour l'Histoire amoureuse des Gaules (Cologne, Pierre Marteau, 1708), l'Histoire amoureuse des Gaules commence au feuillet paginé 1 et s'achève au feuillet paginé 250, la pagination reprend ensuite à 253 et se poursuit jusqu'au dernier feuillet paginé 696. (voir ci-après le détail des différents écrits contenus dans ce volume). Le volume est bien complet des 8 gravures hors-texte. Reliure plein veau brun, dos à nerfs richement orné (reliure de l'époque). Quelques usures et accrocs à la reliure (coins, coiffes, mors en partie usés). Intérieur frais. NOUVELLE ÉDITION. Ce volume contient les romans historico-satiriques suivants : Histoire amoureuse des Gaules (avec le Cantique Que Deodatus est heureux... (pp. 150-152), les Maximes d'Amour et la Lettre au Duc de Saint-Aignan) ; Le Palais Royal, ou les amours de Madame de La Valière ; Histoire de l’amour feinte du roi pour Madame ; La Princesse, ou les amours de Madame ; Le Perroquet, ou les amours de Mademoiselle ; Junonie, ou les amours de Madame de Bagneux ; Les fausses prudes, ou les amours de Madame de Brancas et autres dames de la cour ; La déroute et l’adieu des filles de joie, de la ville et des faubourgs de Paris ; Le Passe-temps Royal ou les amours de Mademoiselle de Fontange ; Les amours de Madame de Maintenon sur de nouveaux mémoires très-curieux ; Les amours de Monseigneur le Dauphin avec la comtesse du Rourre. Le volume ne contient pas "Alosie, ou les amours de M.T.P." (Madame de Montespan). Il s'y trouve parfois. Nous avons pu remarquer que l'exemplaire décrit ici est un montage car on a masqué au bas de la page 250 la signature "ALO-" qui indique que ce roman devrait se trouver à la suite de l'Histoire amoureuse des Gaules. Aussi nous avons remarqué que le dernier feuillet non chiffré de l'épître au lecteur porte la signature "TA-" qui indique une table des matières comme j'ai pu le constater dans d'autres exemplaires. Dans d'autres exemplaires que j'ai pu collationner, c'est l'Histoire amoureuse qui manque. Les différentes pièces à pagination séparées publiées en Hollande ou à Bruxelles chez Foppens ont dû être reliées ou non en fonction de leur disponibilité. Celui-ci est des plus complets, excepté Alosie qui ne s'y trouve pas. Ce recueil a paru pour la première fois à la même adresse en 1680 avec le même frontispice gravé (toujours daté 1681). Il existe des éditions sous ce même titre en 1682, 1685, 1690, 1691, 1694, 1700, 1703, 1708, 1709, 1717, 1728, (1737) et 1740, ce qui prouve assez combien cet ouvrage a été recherché de son temps et même bien après. On avait donné l’Histoire amoureuse des gaules à l’insu de Bussy-Rabutin dès 1665. On lui attribua à peu près toutes les productions scandaleuses de son temps. Dans ce recueil il n’est pas certain qu’il y ait, outre l'Histoire amoureuse des Gaules, un seul mot de la plume de Bussy. Bussy-Rabutin vivra 18 années en exil sur ses terres de Bourgogne. Certaines pièces seraient de Gatien de Courtilz de Sandras. Références : Bulletin du bibliophile (1887), Description raisonnée de l’édition originale et des réimpressions d’un livre intitulé : Histoire amoureuse des gaules, par Roger de Rabutin, Comte de Bussy, pages 555-571. Brunet I, 244. BON EXEMPLAIRE DE CES TEXTES RARES SUR LES AMOURS DE LA COUR DE LOUIS XIV.
Phone number : 06 79 90 96 36
BUSSY-RABUTIN (Roger de RABUTIN, Comte de BUSSY, dit) et al.
Reference : ARC-113493
(1709)
Cologne, chez Jean Lamoureux, 1709. [titre particulier pour l'Histoire amoureuse des Gaules à l'adresse suivante : A Cologne, chez Pierre Marteau, 1708, relié après le texte de Bussy-Rabutin]. Fort volume petit in-12, 5 feuillets non chiffrés (titre, épitre et table.) 696 pages. Reliure plein vélin à recouvrement, pièce de titre en basane rouge collée( reliure postérieure du XIXème Siècle). Illustré d’un frontispice gravé à l'eau-forte et représentant Cupidon le pied sur la couronne royale (ce frontispice est daté « à Cologne 1709 ») et de huit gravures sur cuivre hors-texte.
Le feuillet paginé 251-252 n’existe pas : la signature "ALO-" au bas de la page 250.indique qu’ « ALOsie, ou les amours de M.T.P." (Madame de Montespan) aurait dû se trouver à la suite de l'Histoire amoureuse des Gaules ; cela n’explique pas la reprise de la pagination à la page 253 ni que le cahier « L » ne comprends que 5 feuillets… Histoire amoureuse des Gaules ; les Maximes d'Amour et la Lettre au Duc de Saint-Aignan) ; Le Palais Royal, ou les amours de Madame de La Valière ; Histoire de l’amour feinte du roi pour Madame ; La Princesse, ou les amours de Madame ; Le Perroquet, ou les amours de Mademoiselle ; Junonie, ou les amours de Madame de Bagneux ; Les fausses prudes, ou les amours de Madame de Brancas et autres dames de la cour ; La déroute et l’adieu des filles de joie, de la ville et des faubourgs de Paris ; Le Passe-temps Royal ou les amours de Mademoiselle de Fontange ; Les amours de Madame de Maintenon sur de nouveaux mémoires très-curieux ; Les amours de Monseigneur le Dauphin avec la comtesse du Rourre.
[Roger de RABUTIN, comte de BUSSY, dit BUSSY-RABUTIN] - Gatien COURTILZ DE SANDRAS
Reference : AMO-3302
(1737)
A Cologne, chez Pierre Marteau, sans date (1737) 2 volumes petits in-12 (13,5 x 8 cm. Hauteur de marges : 132 mm. Tome 1 : 1 feuillet de titre imprimé en rouge et noir, 3 feuillets non chiffrés d'avis au lecteur, 2 pages non chiffrées de table pour les 2 tomes, 501 pages. Ce premier volume contient en outre 1 frontispice gravé et 8 gravures hors texte. Tome II : 1 feuillet de titre imprimé en rouge et noir et 472 pages chiffrées. Ce second et dernier volume contient en outre 8 gravures hors texte. Soit 17 gravures sur cuivre hors-texte (non signées - Dubourg ?). Reliure de l'époque plein maroquin rouge, dos lisses richement ornés aux petits fers dorés, pièces de titre et tomaison de maroquin olive, triple-filet doré en encadrement des plats, tranches dorées, doublures et gardes de papier marbré (reliure de l'époque). Fine reliure en maroquin. Excellent exemplaire. Infimes marques et frottements aux reliures. Léger manque de cuir en tête du mors du premier volume, sans aucune incidence sur la solidité (peu visible). Intérieur frais. Nouvelle édition de la célèbre Histoire amoureuse des Gaules. On a joint à cette édition des romans satiriques sur les amours de Louis XIV et de la cour de France sous le règne du roi soleil. Ces romans furent parfois attribués à tort à Bussy-Rabutin mais la plupart sont restés anonymes ou sortent de la plume acerbe de Gatien Courtilz de Sandras. Voici le détail de ce que contient ces volumes : Histoire amoureuse des Gaules, par le Comte de Bussy-Rabutin, et sans doute le seul texte de lui dans ces deux volumes, avec les Maximes d'amour et une Lettre au Duc de St Aignan - Le Palais Royal ou les Amours de Madame de La Vallière - Histoire de l'amour feinte du Roi pour Madame - La Princesse, ou les amours de Madame - Le Perroquet, ou les amours de Mademoiselle - Junonie, ou les amours de Madame de Bagneux - Les fauses prudes, ou les amours de Madame de Brancas et autres dames de la Cour - La déroute et l'adieu des filles de joie de la ville et faubourgs de Paris, avec leurs noms, leur nombre, les particularités de leur prise, et de leur emprisonnement et la requête à Madame de La Vallière - Le Passe-temps royal ou les Amours de Mademoiselle de Fontange - Les Amours de Madame de Maintenon, sur de nouveaux Mémoires très curieux - Les Amours de Monseigneur le Dauphin avec la Comtesse du Roure. La plupart de ces romans licencieux sont attribués à Gatien Courtilz de Sandras. Fort, bien involontairement du scandale que provoqua la publication en 1665 de l'Histoire amoureuse des Gaules, Bussy-Rabutin (1618-1693), bel esprit fort railleur et libertin, se vit alors attribué la plupart des productions licencieuses dans les années qui suivirent, alors même qu'il était déjà exilé dans ses terres de Bussy en Bourgogne. Il y restera près de 18 ans, loin de la cour et des méandres des histoires amoureuses et politiques du siècle de Louis XIV. Enfin rappelé un jour de 1682 pour assister au lever du Roi, ce dernier ne le regarda point et Bussy comprit alors que ce n'était plus son temps. Il s'en retourna dans sa campagne bourguignonne et ne reparut plus à la Cour qu'en de brèves occasions. Il mourut à Autun le 9 avril 1693. Outre les histoires que l'on sait, c'est grâce à ce cousin facétieux qu'on peut lire aujourd'hui les célèbres Lettres de Madame de Sévigné (qu'il dépeint peu gentiment dans l'Histoire amoureuse des Gaules). Précieux et désirable exemplaire en maroquin du temps très bien conservé.
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