Librairie Hachette Paris 1929 "collection "" l' histoire de France racontée à tous "" - 426 pages en format 14 - 20 cm - reliure rigide en percaline avec titre en dorure"
Reference : 056158
Bon État
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BD Must éditions, 2007. Un album cartonné d'environ 26 x 36 cm, 56 pages dont 8 pages de croquis. Tès bon état. Edition en noir et blanc de luxe, l'un des 333 exemplaires (316/333) numéroté et signé par l'auteur, accompagné d'une sérigraphie 25 x 35 numérotée et signée.
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BD Must éditions, 2008. Un album cartonné d'environ 26 x 36 cm, 56 pages dont 8 pages de croquis. Tès bon état. Edition en noir et blanc de luxe, l'un des 333 exemplaires (083/333) numéroté et signé par l'auteur, accompagné d'une sérigraphie 25 x 35 numérotée et signée.
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Albin Michel, s.d. (1924), in-12, xxiv-366 pp, broché, couv. lég. salie, bon état
Excellent ouvrage. — "Le livre de M. Gaiffe est avant tout un recueil de textes, tous contemporains de Louis XIV, qui nous renseignent exclusivement sur « l'envers » du XVIIe siècle, c'est-à-dire sur les faiblesses, sur les tares, sur les vices de la société louis-quatorzienne. On ne peut donc reprocher à M. Gaiffe de nous montrer seulement « les vilains côtés d'un siècle qui en eut d'admirables », puisqu'il n'a pas voulu faire autre chose, que le titre même de son livre en définit l'objet et qu'il précise encore ses intentions dans la préface. On ne saurait non plus l'accuser d'immoralité, parce que certains de ses textes parlent crûment des turpitudes qu'ils dévoilent : son livre – il le dit nettement aussi – n'est point fait pour être mis dans toutes les mains. M. Gaiffe a eu soin d'emprunter les textes qu'il cite uniquement à des contemporains de Louis XIV, à des « témoins ». Il a eu soin de les citer toujours exactement et intégralement ; enfin, de les puiser aux sources les plus variées. Tout cela est de bonne méthode. Mais ces témoins ne sont, certes, pas d'égale valeur et il leur réserve à tous le même accueil : à la Palatine comme à La Bruyère ou à Bourdaloue, aux auteurs comiques comme aux moralistes, aux pamphlétaires et aux chansonniers comme aux magistrats. Il est à craindre que bien des lecteurs ne distinguent pas entre des témoignages qui leur sont offerts sans distinction, et que les imaginations graveleuses de la Palatine ou les calomnies du recueil Maurepas ne contribuent au moins autant à fixer leur conception du siècle de Louis XIV que les réflexions de La Bruyère ou les sermons de Bourdaloue..." (G. Pagès, Revue Historique, 1926) — "La persistance des opinions reçue est telle que, de nos jours encore, des historiens mondains se complaisent à représenter la société française du XVIIe siècle sous des dehors pompeux et comme l'image du bon ton, des goûts épurés, des nobles sentiments. Cependant ni Michelet, ni Lavisse, ni d'autres auteurs ne nous ont permis de souscrire à une conception aussi berquinienne du siècle de Louis XIV. Elle résiste bien moins encore à la lecture des mémoires, correspondances, gazettes et autres sources narratives de l'époque elle-même. Les archives judiciaires, les rapports de police, les études des moralistes ou des économistes du XVIIe siècle ne nous permettent plus d'ignorer que ni la majesté ni les triomphes du Grand Roi n'ont empêché son peuple de souffrir et n'ont préservé ses sujets ou son entourage des travers, des passions ou des vices qui, deux siècles et demi plus tard, autorisent à porter sur cette société un jugement moins admiratif que ne l'exigerait la légende. M. F. Gaiffe a lu tous les auteurs, feuilleté tous les dossiers du grand siècle ; il ouvre ceux-ci et laisse parler ceux-là devant nous. L'objet de son livre n'est point de rapetisser une époque qui eut ses gloires et sa beauté, mais d'en montrer un aspect méconnu, parfois volontairement, et de permettre aux hommes d'aujourd'hui de comparer leurs propres grandeurs et petitesses à celles de leurs pères, qui ne furent médiocres en rien. On lit M. Gaiffe avec agrément et profit." (Roger Picard, Revue d'histoire économique et sociale) — "La première idée de cet ouvrage m’est venue fort simplement : j’avais constaté, dans maintes conversations, l’ignorance stupéfiante autant qu’obstinée d’un grand nombre de personnes, en ce qui concerne la vie et les mœurs au XVIIe siècle. N’essayez point de corriger la vision simpliste de ces ignorants dont un supplément d’enquête dérangerait le parti pris paresseux ou gênerait les convictions politiques. Je ne me dissimule aucune des objections qui seront adressées à cette publication : elle dérangera trop d’idées préconçues, elle gênera trop ceux qui ont intérêt à entretenir le culte du Faux, pour qu’on ne tente pas de discuter la valeur des documents reproduits ici ou d’en amoindrir la portée. Il ne sera guère possible d’en contester l’authenticité : je n’ai pas inséré une ligne qui ne fût de l’époque même, pas accueilli un seul témoignage – si piquant ou si instructif qu’il fût – qui provînt d’un historien postérieur. Les critiques, les plaintes, les tableaux satiriques, les cris de détresse ou les rires indignés ne sont pas de moi : ils sont des contemporains eux-mêmes que j’ai seulement présentés en troupe nombreuse et infiniment variée depuis le haut magistrat jusqu’au chansonnier obscur, depuis la princesse de sang royal jusqu’à la sorcière issue de la lie du peuple. Je les ai laissés parler : au lecteur d’en faire son profit." (F. Gaiffe)
Ouvrage de Daniel Rops faisant partie de sa série "L'Église des Origines à nos jours." Ce livre se concentre sur la période historique correspondant aux temps classiques, notamment le XVIIe siècle, qui est souvent considéré comme le "Grand Siècle" en France. Dans ce livre, Daniel Rops explore comment l'Église catholique a évolué et a influencé la société pendant le Grand Siècle. Il examine les développements religieux, les mouvements de réforme, les figures religieuses marquantes, et les événements majeurs de l'époque. Le titre "Le Grand Siècle des Âmes" suggère peut-être l'importance de la spiritualité et de la vie religieuse pendant cette période. Daniel Rops est connu pour sa capacité à combiner la recherche historique approfondie avec une narration vivante, ce qui rend ses ouvrages accessibles aux lecteurs intéressés par l'histoire religieuse. "L'Église des Temps Classiques : Le Grand Siècle des Âmes" offre une perspective sur l'histoire de l'Église catholique à une époque où la religion jouait un rôle central dans la vie et la culture en Europe. vol in-8, 185x130, broché, 495pages non coupées, très bon exemplaire. Arthème Fayard, 1958 d'autres livres de Daniel Rops en vente, groupez les achats ! ref/162
Fayard, 1972, in-8°, 290 pp, traduit de l'anglais, 64 pl. de gravures hors texte, 6 cartes, biblio, index, cart. éditeur, jaquette, bon état (Coll. L'Aventure des civilisations)
"Il est bien connu que les historiens français, même universitaires, ne lisent pas beaucoup les historiens étrangers, surtout quand ces derniers ont le front de s'occuper de la France. Les historiens étrangers adoptent habituellement l'attitude inverse, qui les honore. Est-ce pour rapprocher les premiers des seconds que la vénérable collection jaune de chez Fayard présente tant d'œuvres traduites dans sa série "l'Aventure des civilisations" ? Traduites surtout de l'anglais, choix heureux, puisque l'école, ou plutôt les écoles historiques anglaises persistent à rester, quoi qu'on prétende, les meilleures. Après l'éclatante et presque insolente " Ère des révolutions " d'Éric Hobsbawn, typique d'une certaine "gauche" britannique, voici "le Grand Siècle" de Maurice Ashley, le livre de la sérénité et de l'indépendance. Un ouvrage bref, sobre, qui ne tonne, ni ne claironne, ni ne prêche ; le reflet d'une lecture et d'une culture d'une vaste et noble discrétion, naturellement internationales l'une et l'autre ; pourtant, une vision personnelle, plus suggérée que proclamée ; des vérités avancées plus qu'assenées ; des sourires toujours de bonne compagnie ; un souci constant et une honnêteté rare pour rétablir les perspectives les plus justes, les plus européennes, et explorer tous les domaines, la philosophie comme la si matérielle démographie populaire ; presque aucun de ces tics habituels aux Anglais (qui connaissent bien les nôtres), même pas cette manie de vouloir à tout prix soutenir une "thèse", habituellement retentissante autant qu'absurde ; rien qu'un léger antipapisme, en fin de compte salutaire..." (Pierre Goubert, Le Monde, 15 mars 1973) — "La traduction élégante du « Grand Siècle » de Maurice Ashley permettra au lecteur français de se familiariser avec une œuvre d'un charme un peu désuet en dépit de la vigueur d'une synthèse difficile et intelligemment surmontée. Le Grand Siècle, pour Ashley, est littéralement le siècle de la grandeur, symbolisée par Versailles et la gloire du Roi-Soleil. (...) Ce que l'auteur admire le plus, c'est ce que cette civilisation condamne : la liberté d'esprit, mais les auteurs ne s'expriment qu'avec réticence, la tolérance religieuse, mais celle-ci ne triomphe qu'exceptionnellement. Et pourtant à ne regarder que la floraison de savants, de poètes, d'artistes, qui ne consentirait à voir dans ce siècle de guerres et de révolutions un nouvel Age d'Or ? C'est que l'histoire ici se situe sur les sommets, ne concerne guère que les élites, tandis que les peuples « accaparés par l'interminable lutte pour la vie » ne représentent que chair à canon indispensable au prince et producteurs économiques, étrangers aux progrès de la civilisation. Et tant pis si pour eux le siècle est un âge de fer. On ne s'étonnera donc pas que la guerre et les relations diplomatiques occupent une place primordiale dans un livre consacré aux États et au « concept historique » d'Europe beaucoup plus qu'aux sociétés." (Guy Chaussinand-Nogaret, Annales ESC, 1974)